Alors, le nécrophile ?

urah est une jeune femme vraiment agréable à vivre. Bien qu’elle soit surement trop indépendante, elle prend ses décisions par elle-même et vit au jour le jour. Aujourd’hui, c’était une journée froide d’un simple hiver du Canada, la New-Yorkaise, avait du se refaire à la température du pays de sa naissance mais ça n’avait pas tellement été très difficile. C’était dans son sang après tout. De bonheur, elle s’était levée pour aller à l’université, elle avait cours de Psychologie toute la matinée, certains râlaient, elle, elle en était heureuse. C’était le seul moyen de s’évader de sa vie, enfin sans compter le chant et la danse.

Habillée chaudement d’un pull et d’un jean slim, ses bottines à talon la surélevaient. La brune n’avait pas peur du regard des autres, elle s’en fichait. Dans le couloir, elle slalome entre les élèves pour atteindre sa salle, son livre de psychologie qu’elle serrait contre sa poitrine. Ses cheveux tombaient sur ses épaules. Elle entre dans la salle et s’assoit sur une place devant ouvrant son manuel. Elle se concentre alors que le professeur commençait son cours, elle souriait d’avance. Elle croise les jambes sous la table et répond à quelques questions du prof en levant la main. Cependant, elle était en compétition, avec cette blonde dont elle retenait jamais son nom, depuis la semaine dernière où cette pimbêche c’était permis de la rabaisser devant toute la classe. Elle l’entendit faire une remarque.

« Regarde la New-Yorkaise comment elle se la pète. »

Ce ne mit pas longtemps pour que le tocs d’agacement de Lurah se réveille, la voilà en train d’attacher ses cheveux en queue de cheval haute. C’était un geste qu’elle faisait à chaque fois qu’elle s’agaçait. Tous les gens qui la connaissaient le savaient. Elle la regarde en coin, alors que le prof continuait son corps sur « la peur de la solitude ». Un cours fortement intéressant aux yeux de la brune. Bien qu’il y ait cette fille insupportable qui reprend ses critiques.

« Je suis qu’elle est nulle dans les autres matières, elle a une tête de ratée. »

Cette fois, Lurah, ne laisse pas passer et tapant sur tabla, elle lui lance un regard noir. Elle était nerveuse et surtout avec les pestes qui donnent leur boule à tout coin de rue.

« Dis-moi, tu ne t’es jamais posée la question que c’était peut-être de t’occuper de ton cul ? On ne sait jamais, les MST ça peut passer par là. »

Elle sourit en coin alors que ses camarades de classe se fendent la poire. Le professeur reprend Lurah gentiment, elle se repositionne normalement. Le reste de la matinée se passe bien. Quand, la sonnerie se fit entendre, Lurah attrape son livre et sort de la salle allant le déposer à son casier. Il était l’heure d’aller manger. Elle ne parlait pas encore à beaucoup de monde ici, donc elle allait surement manger seule. Elle se dirige vers la caféteria et attrape de la nourriture, bien qu’elle ne soit en général pas bonne, qu’elle pose sur plateau.

En arrivant dans la salle, elle vit un visage familier, elle sourit en coin et s’avance vers la table du haut de ses talons, sa queue de cheval dansant sur sa nuque, elle pose son plateau sur la table en s’arrêtant à coté de cette dernière. C’était Dixon bien sur. Elle s’entendait bien avec lui, leur discussion était toujours poussée très loin. Elle en profite pour faire une blague, que seuls eux peuvent trouver drôle d’ailleurs.

« Je peux me joindre à toi le nécrophile ? »

Elle s’assoit avant qu’il ait répondu et attrape sa fourchette piquant dans son assiette. !

« Ça s’est passé les cours ce matin ? »