Dans un couple, l'ennui engendre l'infidélité. (théo)

Même si je me sens tendu, on s'amuse un instant sous les projecteurs colorés qui nous illuminent. Tu essayes de me détendre et de me faire danser, et je me lâche peu à peu au creux de tes bras. Je tente de diminuer le taux d'angoisse pour me perdre dans cet instant euphorique. Je suppose que tu es habitué, mais tu ne tardes pas à m'avouer que tu es aussi mauvais en danse que moi. Je ris aux éclats à mon tour, avant de te rétorquer : « Et tu as été assez malin pour me faire croire que j'étais le seul à danser comme un con. Bravo. » Je croyais que tu étais un professionnel puisque tu traînes fréquemment dans les discothèques, mais ça ne fait pas de toi un danseur. Je me sens soulagé et c'est à cet instant que je me donne tous les droits. Je découvre tes courbes en plaçant mes mains gourmandes sous ton haut. Je caresse ta peau chaude, tes muscles dessinés, afin d'apprivoiser ton corps. Tu es cruellement délicieux, à tel point que je ne parviens plus à me retenir. Je viens dévorer ta nuque de mes dents, pour savourer ton odeur, ta peau ; et tu t'appliques à réaliser des actions identiques aux miennes. Tu parviens à enflammer mes reins facilement, à activer mon désir. Quelques frissons s'emparent de mes bras, tandis que je t'entends me séduire. Je relève la tête vers toi pour pointer mon regard dans le tien. « On peut peut-être rendre ça meilleur encore... ? » Je te demande pour te convaincre de me guider vers une luxure plus sulfureuse. J'ai l'impression d'être freiné par tous ces regards, pas forcément tournés vers nous, mais qui pourraient représenter un véritable danger si leur possesseur s'avérait être un ami de Rory. « Tu m'avais parlé d'un petit coin à l'abri des regards. » Je reprends pour te pousser à me le montrer. Je veux savourer tes lèvres avec délice, sans m'inquiéter des gens autour de nous. Je veux vivre intensément, avec le mot liberté ancré dans le bide. « Je me sens pas à l'aise ici... et pourtant, je suis excité... » J'avoue en souriant, de manière charmée, pour t'avouer le désir que tu me fais éprouver.

Les boites de nuit ne m’ont jamais appris à danser. Et franchement savoir danser correctement est bien le cadet de mes soucis. Le principal c’est de s’amuser. Je veux te détendre, je ne suis pas là pour te juger mais pour passer un bon moment. Et pas besoin de faire des prouesses sur la piste pour s’amuser, mais ce n’est que mon point de vue. Je finis par sourire à ta remarque. « Malin je ne sais pas, sournois, peut-être. Et pas besoin d’être un grand danseur. » J’affiche un air taquin, fier de mon entourloupe. Tu avais dû croire que me voir autant à l’aise voulait dire que j’avais des talents de danseur alors que ce n’est pas le cas. En tout cas cette révélation semble te détendre à tel point que je sens tes mains se glisser sous mon haut avec une satisfaction toute particulière. Je glisse mes bras autour de toi, rapprochant nos deux corps ensemble. Je penche la tête sur le côté pour te donner tout l’accès dont tu as besoin. Je ne te fais pas désirer de mes attentions non plus. Mes mains s’activent à découvrir tes formes réellement, et non plus à travers un écran. C’était terriblement excitant comme moment. Je croise ton regard, le mien brûlait de désir. Cette soirée était franchement prometteuse. Je ne relâche pas ton regard. Mes mains descendent sur le galbe ferme de tes fesses. « Avec plaisir mon beau, je ne compte pas te lâcher de sitôt. » Pourtant si tu m’avais demandé de revenir en arrière, je l’aurais fait, avec beaucoup de frustration mais j’aurais respecté ton envie. J’attrape ta main avant de nous extraire de la foule pour gagner un coin plus tranquille comme je te l’avais promis. « Hum oui, si ça te tente, on peut le rejoindre maintenant. » je nous tire au fond de la boite, vers une porte dérobée que seuls quelques habitués connaissent et ont surtout accès. J’avais réservé un genre de salon où on serait totalement tranquille. Je pousse la porte avant de te tirer à l’intérieur. « Personne ne nous dérangera ici. » Je souris alors que je soude de nouveau nos deux corps ensemble. La porte se referme derrière nous, nous privant ainsi du bruit assourdissant de la boite de nuit pour laisser place à un endroit feutré. « Satisfait ? » MA voix est rauque, emplie de désir. Tu es bien plus séduisant que cette photo qui laisse tout voir, mais pas tant, finalement.