Dans un couple, l'ennui engendre l'infidélité. (théo)

Je me déplace parmi les rues pleines de gens et de voitures qui se faufilent à travers les rues avec dangerosité. J’entreprends quelques pas au centre-ville pour te rejoindre, mais je suis si effrayé de te rencontrer que j’ai choisi l’alternative de la marche lente, condensée. Je me laisse congeler par une dose de froid en plein visage, juste assez pour donner l’envie de retrouver un lieu réchauffé à quelqu’un. Mais pas à moi. La nervosité atténue le rythme de mes pas, et je mets plusieurs minutes pour atteindre la discothèque dans laquelle nous nous sommes donnés rendez-vous. J’espère que tu ne m’en tiendras pas rigueur. Je m’introduis à l’intérieur du bâtiment, et je me laisse rapidement transcender par la mélodie entraînante, le jeu de lumières colorées qui me font cligner les yeux. Je m’habitue à la pénombre du lieu, découvre les corps dénudés des hommes se mouvant sur l’estrade. J’observe d’un œil attentif, me guidant à travers la foule pour te trouver. Je pense croiser ton regard, alors que tu sirotes un cocktail au comptoir du bar. Un regard hypnotisant, énigmatique, plein de promesses et d’excitation, qui m’attire indéniablement jusqu’à toi. « Salut Musicos… » Je te salue avec un certain malaise, les mains fourrées dans les poches de mon jean, car je me rends compte que j’ignore ton prénom. Juste un pseudonyme internet qui n’a pas de valeur, si ce n’est de rendre notre relation quelque peu louche pour les voisins curieux qui auraient surpris notre conversation. Je te trouve beau, délicieux. Et ton corps est loin de me décevoir, je le scrute même de haut en bas avec désir. Tu as les airs d’un homme bienveillant qui ne ferait pas de mal à une mouche. Peut-être est-ce une erreur de se fier aux apparences, peut-être dissimules-tu un démon au sein de tes entrailles. Car je sens que tu pourrais mordre au lit ; être vorace, coquin. Il me tarde de sentir tes doigts et ta langue renverser mon corps.

L’excitation battait à fond dans mes veines, aussi sourdement que battait la musique dans l’endroit confiné dans lequel je me trouvais. J’avais commandé un cocktail alcoolisé en attendant ta venue. Je n’étais pas spécialement stressé à l’idée de te rencontrer. Seulement excité. Nos échanges par internet avaient été assez osé, ce qui ne me dérangeait absolument pas, mais jamais je ne m’étais senti tellement en phase avec quelqu’un à travers un écran, sauf mon ex peut-être mais c’était encore une histoire différente, et j’étais une autre personne à ce moment-là. Jamais je n’aurais parlé de la manière dont je t’avais parlé sur le tchat. Je ne voyais pas le temps passé, de toute manière l’ambiance de la discothèque me distrayait assez pour que je ne remarque pas ton retard. Certains m’abordaient même, me connaissant probablement de loin, ils ont dû remarquer mes précédentes venues. Mais je les rembarrais gentiment, avec le sourire. Je n’avais pas besoin de cavaliers ce soir puisque j’en attendais un, à moins qu’il ne me pose un lapin, ce que je ne pense pas. Je te remarque lorsque tu fends la foule de ton assurance. Je souris, pas la peine de vérifier je sais que c’est bien toi. Je sirote mon cocktail alors que tu confirmes ton identité en usant de mon pseudo. « Théo, ce sera mieux. » Je souris, prêt, totalement, à mordre dans la marchandise. « Et toi ? C’est quoi ton joli nom ? » Je fais signe au serveur, qui me connaît depuis le temps que je viens, de me servir exactement la même chose, enfin pas pour moi mais plutôt pour toi. Je te dévore du regard. Bordel c’était encore pire qu’en photos. Alors je me demande comment je vais pouvoir résister. « Sur la piste ? » Ma voix est descendue un ton plus grave, à cause de l’excitation qui grimpe en moi. Je pose mon verre, désormais vide sur le bar, attendant que tu finisses le tien.

La nervosité me gagne lorsque j'emprunte le chemin jusqu'à la discothèque indiquée, mais elle se dissipe quand je m'introduis à l'intérieur. Les lumières colorées, l'ambiance chaleureuse et dynamique qui se dégage de l'immense pièce, parviennent à me détendre légèrement. Quand je t'aperçois, mon angoisse revient, mais tu l'extermines en un sourire en ma direction. Tu sembles heureux de me voir, alors je te souris à mon tour en t'indiquant ton pseudonyme. « Danilo. » Je réponds machinalement à mon tour pour me présenter. Je ris intérieurement à l'idée qu'on ne connaissait même pas nos prénoms, trop absorbés par nos écrits érotiques et le désir qui nous consume chaque fois. Et à détailler tes traits, tes courbes exquises, je peux affirmer que l'excitation se renforcera facilement. J'admire ta beauté un instant, lorsque tu lèves le bras pour commander une boisson au serveur. Tu connais les lieux, tu es comme chez toi, alors que je fourre mes mains dans mes poches, jetant des regards de chaque côté pour apprivoiser l'endroit. Je n'ai pas mis les pieds dans une boîte de nuit depuis des années, c'est une habitude qui s'est envolée depuis que je suis en couple avec Rory. Tu me tends un cocktail mais je le refuse poliment en secouant une main devant mon torse d'un air négatif. « Oh merci, mais je t'en prie, bois-le. Je suis sans alcool. » Je te souris sans te préciser que je suis quelqu'un de sain, si on enlève ce trouble constant qui m'habite lorsqu'on communique sensuellement. Si on retire ce côté vicieux qui commence à s'emparer de moi pour me transformer en un véritable démon, savourant l'adultère sans trop de scrupules. « Volontiers. » J'accepte ta proposition et je me laisse entraîner sur la piste de danse lorsque tu as terminé ton verre. Je n'ai aucune compétence en danse, je reste bloqué dans mes mouvements, parmi cette foule de déchaînés. Je t'observe faire, restant droit comme un piquet, plutôt désireux que tu m'emportes dans tes gestes.

Je ressens une certaine fébrilité à te rencontrer. Ce n’est pourtant pas la première fois que je rencontre quelqu’un de cette manière, je dirais même que c’est presque devenu une habitude sur mon tableau de chasse. Mais la facilité de conversation entre nous deux, comme si c’était naturel, donne une certaine pression de ma part. L’idée que tu puisses être déçu en me voyant me dérange, en tout cas nettement plus qu’avec les autres, dont je sais que ce ne sera l’histoire que d’une fois. Avec toi, une autre envie, plus insidieuse et vil grandit en moi. Je n’avais pas envie que ce ne soit que l’histoire d’une fois. Je te fais enfin face, toujours aussi subjugué par ta beauté, ce que je ne manque pas de te faire remarqué en te dévorant du regard, tout en restant à une distance respectable. Je laissais toujours l’honneur à mes conquêtes d’amorcer le premier pas. Je n’étais pas de ceux qui faisaient tout et n’importe quoi pour que la soirée se termine dans le sens qu’ils abondent. Je ne forçais personne à coucher avec moi. Surtout que certains étaient mal à l’aise avec l’idée que ce ne soit que l’histoire d’une fois, ou qui ne comprenait pas que je ne me laisse pas dominer, et avaient espéré changer la donne. Mais toi, tu avais accepté cette demande sans insistance et sans m’interroger profondément, ce qui t’avait fait grimper, encore, dans mon estime. Personne n’avait réussi à provoquer mon intérêt de cette manière. Du moins pas depuis mon ex. j’affiche une moue contrite quand tu m’avoues que tu es sans alcool. « désolé. » Je fais de nouveau signe au serveur et lui demande le même mais sans alcool cette fois-ci. Il lève un sourcil et je me contente d’hausser les épaules avant de m’enfiler le verre d’un trait. Tant pis pour la sobriété, je n’aime pas gâcher. Je termine rapidement mon verre avant de me glisser sur la piste de danse en ta compagnie. Si je semble à l’aise sur la piste de danse, ce n’est pas ton cas. J’attrape ta main avant de t’entraîner contre moi pour t’emmener dans le rythme de la musique avec sensualité. Mais je restais assez respectueux, attendant de voir jusqu’où tu voulais aller.

La nervosité qui m'envahissait avant de venir se dissipe lorsque je croise ton regard enjôleur. Tu sembles enjoué de ton côté, je crois que tu as l'habitude de rencontrer des hommes. Je n'ai aucune expérience dans le domaine de la séduction, je n'ai jamais été tenté de charmer un autre gars que Rory, parce que je n'en ai jamais éprouvé l'envie ou le besoin. J'avais toujours ce désir de lui plaire, de faire briller ses yeux, et ce bonheur qu'il dévoilait au fond de ses prunelles me suffisait pour sentir le bien-être s'emparer de moi. Seulement la routine s'est installée, et le sentiment d'être désirable s'est atténué peu à peu. Je ne sais pas pourquoi je suis à tes côtés, à me laisser hypnotiser par tes yeux sombres, dissimulés derrière une paire de lunette ; ou par ce sourire qui me donne des crampes au ventre. J'ai la sensation d'être cet espèce de gamin qui se laisse attendrir par le moindre de tes mouvements. Tu fous le bordel dans ma tête, mais encore plus maintenant que tu es auprès de moi. Les conversations torrides qu'on s'est échangées ces derniers jours ne valent pas cette proximité endiablée de nos corps. La chaleur qui se répand au creux de mes reins se renforce lorsque tu m'emportes avec toi sur la piste de danse. Tu m'embarques dans ta danse en me collant contre toi, t'aidant de ta main pour m'attirer. Tu restes prude dans tes gestes, tu te rapproches en douceur, afin d'éviter que la panique m'envahisse. Je suis assez hésitant et bloqué dans mes actions, je n'arrive pas à me déhancher avec autant de sensualité que toi. Je n'ai pas l'habitude de danser, ce n'est pas une activité qu'on pratique avec Rory. Alors je suis emporté par tes mouvements lascifs et la mélodie qui résonne à nos oreilles, avant de poser une main contre ta taille pour créer le contact et m'équilibrer. Je me sens con, d'être ce genre de mec pitoyable, et de ne pas réussir à me décoincer. J'espère que le reste de la soirée me permettra de me détendre, de savourer, comme je m'applique à le faire lors de nos échanges internet.

L’aisance avec laquelle je t’abordais était venue au fil des rencontres. Au départ j’avais été assez maladroit pour faire quelques bourdes, et surtout ce n’était qu’un prétexte pour ne pas sombrer dans une tristesse qui n’avait rien de bon. Maintenant c’était vraiment devenu un moyen d’évacuer toute cette frustration sexuelle et un moment intense de plaisir avec des amants d’un soir. Tu devais être novice dans ce genre de rencontre quand je sens la fébrilité dont tu fais preuve. Mais ça ne me dérange pas, je sais ce dont tu es capable d’imaginer au vu de nos échanges plutôt très osé. Ces échanges m’avaient littéralement envoûté, c’est donc avec un plaisir évident que je suis venu à te proposer de se rencontrer. L’idée de rendre un fantasme réel pouvait parfois tourner à la déception, mais j’avais du mal à y croire. Et je sais que j’ai eu raison quand je te vois débarquer. Aussi envoûtant qu’en photo sur ce tchat. Rien ne laisse la déception s’immiscer entre nous. Le début est maladroit, les silences se prolongent, pourtant l’ambiance n’est pas désagréable. Le cadre de la boite fait parfaitement son office. Si tu n’avais pas envie de parler ça ne me dérange absolument pas. Je t’entraine sur la piste de danse avec une certaine envie. Je ne tarde d’ailleurs pas à t’attirer contre moi alors que tu sembles un peu gêné. Je résiste à te plaquer contre mon corps envieux d’en sentir davantage. Mais je prends mon temps, je te laisse décider si tu apposes ton veto ou non. « Laisse-toi faire. Et arrête de penser. » Je pourrais presque dire que j’entends ton cerveau tourner à plein régime. Tu sembles écouter mes conseils car je sens une main se poser sur ma hanche avec délicatesse. J’affiche un sourire conquis alors que l’endroit me brûle. Mes sensations sont décuplées par notre proximité. Je soupire doucement de plaisir, tu fais durer le plaisir. Je plonge mes prunelles dans les tiennes. « Première fois ? » Je hausse un sourcil pour savoir si tu avais déjà rencontré des mecs issus des tchats. Si ce n’est pas le cas je comprendrais la réserve qui t’habite. Je hausse un sourcil, amusé. « Je ne vais pas te manger tu sais. » Quoique.

Je n'ai pas traîné dans une discothèque depuis des années. Depuis que je suis en couple sérieux avec Rory, ce n'est pas une habitude placée dans nos activités. Alors je suis nerveux lorsque je me balade à l'intérieur de ce bâtiment coloré. Les projecteurs ne cessent d'illuminer la piste de danse, et de m'aveugler. Pas suffisamment en tout cas pour apercevoir tes courbes désirables, délicieuses. J'ai envie de les toucher du bout de mes doigts, de les découvrir et de me montrer aussi gourmand que lorsqu'on échange par internet. Pourtant ma réserve naturelle m'empêche de réaliser tous ces fantasmes que tu m'as aidé à instaurer au creux de ma tête. Tu tentes de m'entraîner dans ta danse lascive mais sans succès. J'ai l'air d'une planche de bois impossible à décoincer. « Compliqué. » Je te fais comprendre lorsque tu m'incites à ne plus penser. Tu ignores ce qui me bloque pour me lâcher avec autant de facilité que toi. Tout simplement parce que le célibat guide ta vie, alors que mon existence est bien construite autour d'un couple solide qui n'a jamais manqué de fidélité. Parce que je pense à Rory, malgré moi. Parce que je pense à ces sentiments qui me lient à lui depuis des années. Mais je secoue la tête un instant pour tenter de m'intégrer à cette foule de gens qui danse sensuellement. J'entreprends quelques mouvements de bassin qui me donnent l'impression d'être ridicule. Je ne suis pas à l'aise et cela se voit. « Ça se voit tant que ça ? » Je t'interroge ironiquement, marquant l'évidence même sous ma question. Tu hausses un sourcil, tu te la joues charmeur dans tous tes regards qui me font frissonner. Je me penche vers ton oreille pour te susurrer avec complicité et taquinerie : « Je ne suis pas sûr de ça, te connaissant. » Je souris, parce que c'est une réalité. Tu me dévoreras dès que l'occasion se présentera.

J’adorais cet endroit. La fête avait toujours eu une part importante de ma vie. Même avec Arion, qui était barman, on avait tendance à tarder le soir dans son bar ou dans d’autres bars. J’avais toujours aimé voir du monde, oublier ma propre réalité effacée par l’ambiance festive. Je n’abusais jamais de la boisson, me limitant maximum à deux verres maximum. Je voulais quand même garder la tête lucide. Et encore plus ce soir pour cette fameuse rencontre. Je ne voulais rien râter du beau spectacle que j’allais la chance d’avoir. Tu semblais quelque peu réservé, en tout cas bien plus que sur nos échanges internet. Je tente d’instaurer une certaine proximité entre nous. Et surtout de te détendre car tu sembles tellement stressé au point de ne pas pouvoir profiter de la soirée. Je souris en réponse, je ne veux pas ternir la soirée en plombant l’ambiance avec mes questions, si tu avais accepté mon invitation, tu avais tes raisons. Alors je m’estimais heureux que tu ne fuis pas. tu semblais même à des kilomètres de cette boite, je me demandais ce qui prenait autant d’espace dans ton esprit. Pourtant je ne te questionne pas, je me contente simplement de froncer les sourcils en une question silencieuse. Je ne te force en rien. Je te vois faire une tentative de danse, qui se révèle pitoyable certainement aux yeux des autres mais moi, elle me fait un effet de dingue. Je me canalise comme je peux pour ne pas te sauter dessus et souris férocement. « comme le nez au milieu de la figure. » Mais je ne t’en tiens pas rigueur. Je t’amène contre moi alors que tu murmures à mon oreille. Ça me fait frissonner de partout. « Tu as probablement raison. » je souris avant d’attraper ta main et de te faire virevolter autour avant de te ramener contre mon corps. « En tout cas ce sera la faute de ton regard de braise. » Je souffle dans ton cou.

Le dynamisme qui émane de cette pièce m'exaspère. Ma tête tourne sous ses lumières aveuglantes, mon malaise persistant et cette mélodie trop bruyante qui camoufle toutes les paroles prononcées. Je ne sais pas comment bouger, agir, j'ai l'air d'un empoté qui ignore quels geste accomplir. J'ai surtout l'impression d'être un idiot maladroit qui a perdu toute sa capacité à danser. Cela fait des années que je n'ai pas dû entreprendre des mouvements aussi énergiques, me contenant d'une étreinte douce avec Rory : un simple slow sous une musique presque sensuelle. Un verre de vin et des regards langoureux nous accompagnent souvent. Seulement la danse proposée me rend perplexe et peu enclin à me lâcher. J'essaye vainement, je sais que c'est un échec. Tu me lances des taquineries auxquelles je réponds par des rires francs, avant de me laisser surprendre et emporter par ton bras qui me fait tournoyer sur moi-même. Je reviens contre ton torse, ils se collent avec sensualité. « C'est un peu la danse des mariages ça. » Je te souris, un peu nerveux, car je ne m'attendais pas à ça en te rencontrant. Je n'imaginais pas que tu serais aussi séduisant, que tes yeux me captiveraient avec autant d'intensité. Je me laisse complètement transcender par tes mains fermes contre mon corps, par ta proximité et tes sourires. A tel point que mes bras te retiennent contre moi avec puissance, tandis que mon bassin se raccroche au tien pour des mouvements lascifs et excitants. Je t'observe avec mon regard de braise, tandis que mes mains viennent se glisser dans ton dos, sous ta chemise, pour sentir ta peau chaude contre la pulpe de mes doigts. Ma tête vient se placer contre ton épaule pour venir mordiller discrètement ton cou. Je commence à me laisser gagner par le désir et à apprécier cet instant, en négligeant l'angoisse.

J’étais devenu un grand fêtard, surtout depuis la ‘disparition’ de mon ex, où j’étais devenu une toute autre personne. Une personne qui ne se laissait pas vraiment connaître, qui ne laissait simplement que paraître. Je laisse apercevoir un homme sympathique, sociable, bon vivant même, mais maintenant je ne suis que douleur à l’intérieur. Mais, personne ne méritait de voir ma douleur, et surtout pour moi c’était signe de faiblesse que de le montrer. Alors je ne m’impliquais dans aucune de mes relations d’une nuit, pour ne plus ressentir cette douleur qui me broie encore le cœur. M’oublier dans des étreintes sulfureuses ou dans des échanges luxurieux était devenu une véritable drogue. Mais avec toi c’était plus particulier, plus sensuel même. Je tente de te dérider par quelques blagues, ce qui semble fonctionner car tu sembles te détendre. Je t’emmène dans une danse que je sais ridicule, mais si j’aime être en discothèque je ne suis pas pour autant un grand danseur. J’éclate de rire tout en secouant la tête. « Peut-être mais c’est à peu près la seule que je connais où je ne ressemble pas à un pingouin. » Surtout la seule qui m’a permis de coller nos deux torses ensemble. Ton parfum emplit mes narines et dieu qu’il est envoûtant. Mes mains te gardent contre moi, sentant ainsi la puissance de ton corps contre le mien. Tu réponds à cet étreinte en renfermant tes bras autour de mon corps. Je souris, totalement charmé par ce moment. Je frissonne alors que mes mains se glissent sous ma chemise, propageant une chaleur diffuse dans tout mon corps. Tu mordilles ma peau, créant une décharge électrique dans tout mon corps. Mes mains se resserrent contre toi avant de glisser également sous ta chemise, pour flatter tes courbes et ta peau chaude. Je continue cette danse sensuelle et de découvrir ton corps par mes doigts et mes lèvres. « C’est encore meilleur que nos échanges. » je souris alors que mes lèvres vont grignoter l’arête de ta mâchoire.