◊ Les petits détails croustillants.■ Les Anecdotes.の C'est en France que j'ai vu le jour il y a trente ans. Mes parents n'étaient pas riches. Mais ils n'étaient pas pauvres non plus. Je n'ai jamais manqué de rien et encore moins de l'amour de mes parents. Tout ce que je voulais, mes parents faisaient tout leur possible pour me l'offrir. Mais bon, si je n'avais pas ce dont j'avais envie, je ne piquais pas de crise pour autant. J'avais beau n'être qu'une enfant, je comprenais très bien que l'on ne pouvait pas toujours tout avoir et ça, ce sont mes parents qui me l'avaient appris, dès que j'avais été en âge de comprendre les choses.
の A l'âge de six ans, maman a donné naissance à mon petit frère mais ce dernier est malheureusement mort à la naissance. Paraît-il d'après maman et papa que celui-ci était déjà mort, avant qu'il ne viennent au monde. Moi qui me réjouissait à l'idée d'avoir un petit frère, j’avais été très déçu par cette mauvaise nouvelle. D’ailleurs j’avais beau n’avoir qu’une sixaine d’années, j’ai beaucoup souffert de la perte de mon petit frère. Durant trois mois, je ne parlais plus du tout. J’étais devenue complètement muette et pour communiquer avec mes parents, nous nous servions du langage des signes.
Ce n’était pas que j’avais décidé de ne plus parler, c’est juste que je n’y arrivais pas. Parait-il d’après le pédo-psy que maman m’a emmené voir, que le fait que j’ai perdu la parole était dû au choc de l’annonce du décès de mon frère. A côté de ça, je faisais aussi pas mal de cauchemars et je me réveillais chaque nuit, à la même heure, au grand dam de mes parents. Pour autant ils ne me disputaient pas et me réconfortaient comme tout parents étaient censés le faire quand son enfant fait des cauchemars.
の J’ai passé mon enfance entre mes cours, les rendez-vous familiaux et les rendez-vous chez mon pédopsychiatre. Grâce à lui, j’avais réussi à remonter la pente petit à petit, mais quand ce dernier a dit à maman que je n’avais plus besoin de ses services, cette dernière a insisté pour que l’on continue les séances. Ce n’est que bien plus tard, à l’âge de onze ans, que j’ai découvert pourquoi elle tenait tant à ce que je continue d’aller à ces séances. Un jour, alors même que j’avais normalement un rendez-vous, comme chaque mercredi, chez le psy, celui-ci avait dû décommander sa séance au dernier moment, mais maman n’ayant pas eu le message, m’avait tout de même déposée à son cabinet, avant de disparaître au travail. Oui, enfin, ça ce qu’elle m’avait fait croire, parce qu’en réalité maman n’était pas à son travail... Oh non je vous rassure de suite, je n’étais pas rentrée à pieds. Quand j’ai appris que je n’aurai pas de séance ce jour-là, j’avais appelé papa pour qu’il vienne me chercher et me ramène à la maison. Arrivée chez nous, ni lui, ni moi, nous ne nous étions attendus à voir un tel spectacle.
Quand nous sommes rentrés dans la maison, nous avons vu tonton Haydan, le frère de papa, se précipiter dans la salle de bain, à moitié nu et maman, qui était là, debout dans la salle, en train de se rhabiller à la hâte. Surprise par un tel spectacle, j’étais restée sans voix, jusqu’à ce que je vois papa se précipiter à son tour vers la salle de bain pour y extirpé son petit frère et le mettre dehors. Ne voulant pas assister à la scène qui allait suivre, j’étais partie m’enfermer dans ma chambre, mais croyez-le ou pas, même avec mes écouteurs, j’entendais tout ce que se disait mes parents. « DIVORCE » ça y est le mot fatal avait été prononcé. Je savais bien qu’entre mes parents ça n’était plus l’amour fou depuis des mois, mais jamais je n’aurai pensé que papa en arriverait à là. Bon en même temps avec ce que maman venait de lui faire c’était plutôt compréhensible. Faisant mine de rien avoir entendu, j’avais accouru, sourire aux lèvres, dans la salle à manger à l’heure du repas et alors même que j'allais entamer ma Danette à la vanille, voilà que papa et maman avait pris la parole pour m’annoncer qu’ils allaient divorcer.
の Deux ans. Il a fallu deux longues années et six jugements avant que maman daigne enfin lâcher prise et accepter de confier ma garde à papa. Et oui, s’ils étaient tous les deux d’accord pour divorcer, ni l’un, ni l’autre, ne voulait de la garde alternée et encore moins que je parte avec l’autre parent. Il en aura fallu du temps pour qu’enfin un juge daigne m’écouter et prenne en compte pas décision. Bien évidemment quand le verdict avait été annoncé par la suite, je n’avais pas été surprise en constatant que maman faisait la tête et ne voulait pas me parler. Mais qu’importe qu’elle m’en veuille pour ça. Qui sait, peut-être que si elle n’avait pas trompé papa, j’aurai décidé d’aller avec elle ce jour-là, toujours est-il que voir papa souffrir énormément de leur séparation, alors qu’elle, elle continuait de voir le frère de son futur ex-mari, m’avait fait prendre conscience que j’en voulais énormément à maman et que jamais plus je ne pourrai être aussi proche d’elle qu’auparavant.
Voilà pourquoi, quand le juge m’avait demandé avec quel parent je voulais vivre, j’avais répondu que je voulais habiter avec mon papa. Bien que souvent pris par son travail, ce dernier avait toujours été présent pour moi, quand ça n’allait pas, alors je me devais de ne pas l’abandonner au moment où il avait le plus besoin de moi. J’ai ainsi vécu avec mon père pendant deux ans, à Paris, en France, loin de ma mère et de ma ville natale et lorsque cette dernière a renoncer à ses droits parentaux devant le juge, alors que je venais tout juste d’avoir quinze ans, papa a décidé qu’il était temps pour nous, de quitter la France et d’aller nous installer à Vancouver, au Canada.
の Aujourd’hui, cela fait quinze ans que je vis à Vancouver. Je n’ai jamais revu ma mère après notre arrivée ici. Papa non plus d’ailleurs. Pourtant ce n’est pas faute de l’avoir appelé et de lui avoir écrit… c’est dans cette ville que j’ai fait la connaissance du seul et unique mec qui m’a brisé le cœur et qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui : autrement dit une jeune femme qui n’arrive pas à s’attacher à un homme en particulier et surtout qui n’a plus envie de donner son cœur à l’un d’eux de peur de souffrir à nouveau. Côté professionnel, je suis professeur de théâtre au sein même de l’université dans laquelle j’ai étudié par le passé. Bien que parfois fatigant, j’adore mon métier et je prends beaucoup de plaisir à enseigner à mes étudiants tout ce qui attrait au théâtre et au cinéma. Côté cœur, vous vous doutez bien que personne ne partage ma vie, non ? Quant à ma famille, je passe voir mon père toutes les semaines et je lui amène à chaque fois des fleurs différentes… Vous allez dire, c’est étrange d’offrir des fleurs à son père… et bien moi je vous répondrai juste que, mon père ayant perdu la vie des suites d’une crise cardiaque il y a deux ans, il est normal que j’emmène que j’aille lui rendre visite chaque semaine et que je lui emmène des fleurs. Depuis sa mort, il n’y a pas une seule journée durant laquelle je ne pense pas à lui. Qu’est-ce qu’il me manque…
■ Les Tocs & Manies.Elle est adepte des relation non-exclusive ou des nuits sans lendemain.
の Elle n'a jamais connu l'amour, mais quand elle voit comment ses amis ont souffert à cause de celui-ci, elle n'est pas pressé de faire sa connaissance.
の Elle ne touchera jamais à un homme marié ou à un homme déjà en couple.
の Très féminine, elle ne sort jamais sans être bien apprêtée et sans s'être maquillée auparavant.
の C'est une jeune femme très fidèle, elle ne trahira jamais ses amis.
の Elle s'entend mieux avec les garçons et ce depuis toujours.
の Elle ne supporte pas le lait, dès qu'elle en boit, elle est malade.
の Elle adore les chats et si elle pouvait, elle adopterait tous ceux qu'elle trouve dans la rue ou à la SPA.
の Elle déteste le pamplemousse, le café sans sucre et les légumes verts.
の Elle adore lire. Son livre préféré ? La fille du train.
の Elle est fan de la saga Harry Potter et a vu les films de nombreuses fois.
のElle a plein d'objets dérivés des films Harry Potter et a participer à toutes les convention de cette saga.
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