Quiproquo & other stuff w/ Eve B.

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Eve Blackstone

Aimé Bartholomew

C'est Mardi.
Bon je sais, pour n'importe qui, un mardi est un mardi, il n'y a rien d'exceptionnel. Pour moi c'est différent. Tous les mardis, Mr. Blackstone vient amener son chien pour travailler avec lui, le mettre en confiance et le dresser. Tous les mardis, je m'arrange pour être son comportementaliste attitré et tous les mardis, je tente d'avancer un peu plus dans notre "conversation". Ou flirt. Je ne sais pas trop ce que c'est vu que je n'ai aucune idée de ce qu'il ressent pour moi. Probablement rien, à bien y réfléchir !

Il est 14 heures, il est sensé arriver mais ce n'est pas le cas. C'est stupide, mais cela me fait angoisser un peu de ne pas le voir arriver, avec son bon mètre quatre-vingt-dix, ses beaux yeux rieurs et sa divine bouche. Okay, calme-toi Aimé, c'est un client... Mais je suis stressé. Et s'il ne venait pas aujourd'hui ? Je n'ai reçu aucun message mais en même temps, ce n'est pas obligatoire de venir ici. Juste une question de bon sens, de conscience ou... de je ne sais pas quoi. D'amour pour son chien, probablement.

"Bah alors, toujours pas arrivé le Prince Charmant ?" Je lève les yeux au ciel et ne réponds à mon collègue qui, bien sûr, a remarqué mon petit manège depuis quelques semaines maintenant. En même temps, il faudrait être complètement idiot pour ne pas voir que je suis raide dingue de ce garçon. Un vrai toutou...
J'évite le plus possible les autres clients qui arrivent au fur et à mesure, trouvant à m'occuper pour ne pas hériter d'eux. Je ne veux absolument pas qu'il me passe sous le nez ! Finalement, j'entends l'aboiement de son chien, Pongo. Je me retourne et vois l'animal comme à son habitude, en laisse... mais tiré par une jolie femme. Et pas mon beau client. Attendez, est-ce que c'est vraiment le bon chien là ? Je me suis peut-être trompé.

Un deuxième, puis troisième coup d'œil me confirme qu'il s'agit bien de Pongo, qui me reconnaît bien vite et s'arrête à mes pieds lorsque je le regarde. Un simple signe de la main suffit pour qu'il s'asseye et me tende sa patte droite, comme je le lui ai appris. Un signe de respect et de politesse qu'il a rapidement maîtrisé. Je regarde la jeune femme en face de moi avec beaucoup d'appréhension et il me vient une seule pensée en tête : c'est sa copine. Un tel canon, c'est obligé... Je veux dire, elle est grande, de belles formes, des jambes interminables, des lèvres sexy et un regard pénétrant. Comment peut-on ne pas être jaloux face à elle ? Ou se sentir diminué ? Je ravale ma jalousie et lui sers la main avec un beau sourire mais clairement, la joie n'y est pas. Et merde, il est en couple, j'ai vraiment la guigne...

"Enchanté, je suis Aimé. C'est moi qui m'occupe de Pongo depuis le premier rendez-vous."

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- Allez Eve soit cool ! J'peux pas l'emmener j'ai un boulot monstre à terminer ! supplie ton jumeau. Tu soupires puis tu finis par céder. Tu finis toujours par lui céder de toute manière. - Très bien ! J'emmènerais Pongo au centre ! Mais tu m'en devras une ! tu lances à ton frangin qui sourit. - Ca marche chica ! rétorque t-il. Tu lèves les yeux au ciel et tu fini l'article que tu es en train d'écrire sur ton ordinateur avant de l'envoyer à ton rédacteur en chef. L'avantage d'être l'une des meilleures journalistes de ton boulot, c'est que t'es assez libre de faire ce que tu veux et de bosser où tu veux et quand tu veux pourvu que tu ramènes un scoop bien étayé et bon à lancer. Puis tu te lèves pour aller te changer passant un jean et un petit pull qui te va à ravir. Rien de trop soigneux, après tout tu vas t'amuser avec le chien, mais bon tu vas pas y aller en guenilles non plus. - J'y vais ! tu lances à la cantonade avant de prendre les clés de voiture et de siffler Pongo qui te suit sans broncher. Bon chien. Ton frère l'a bien dressé. C'est son chien après tout même si tu adores Pongo et que tu cours avec lui tous les matins.

En arrivant, il y a déjà un peu de monde et toi qui ne connaît rien tu laisses un peu Pongo guider. Lui a l'air de connaître par coeur et il se dirige droit vers un jeune homme qui d'un geste le fait asseoir et tendre la patte. Tu arques un sourcil en approchant. - Wow, faut que vous m'appreniez à faire ça ! tu lances d'un ton amusé. Il se présente. Aimé. Apparemment c'est lui qui s'occupe de Pongo depuis le premier jour. Mignon. Et même carrément canon. Bien à ton goût. Tu lui offre un de tes sourires en lui serrant la main même s'il n'a pas l'air enchanté bizarrement. Eve. Son maître adoré ne pouvant pas venir pour surplus de boulot, c'est moi qui suit venue emmener Pongo aujourd'hui. Par contre j'vous préviens, je ne connais rien à tout ça ! Ton chien à l'air de se plaire ici. Il lèche ta main pour te le faire comprendre et tu te baisses à sa hauteur pour déposer un baiser sur son museau. Tu me montres ce que tu sais faire mon tout beau ? tu lui demandes alors qu'une lueur espiègle anime son regard brun. Tu ris et te redresse pour fixer Aimé. J'vous suis alors ! Ce que tu fais dans les lieux en regardant autour de toi. Ca fait longtemps que vous faites ça ? tu t'enquiers curieuse.

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Eve Blackstone

Aimé Bartholomew

Eve, joli prénom. J'ai envie de jurer un bon "et merde" mais je me retiens. En plus d'une jolie bouille, il faut qu'elle ait une belle voix et un prénom très féminin. Elle aurait pu s'appeler Cunégonde, histoire de rectifier la balance non ? Je garde mon sourire, hors de question que je laisse paraître ma tristesse face au fait qu'elle ne soit pas la personne à laquelle je m'attendais. Tant pis, ce sera pour une prochaine fois, en espérant qu'il y en ait une - mais cela me confirme qu'il n'aime pas me voir autant que c'est le cas pour moi. Quelle grosse déception...

"J'ai appris à Rafaël comment le faire, alors pourquoi pas vous !" Dis-je sur un ton sympathique. Après l'explication de la raison de sa présence, je suis un peu plus soulagé. Bon, ce n'est pas grave, il a eu du boulot... Quel métier peut-il bien faire ? Nous n'en avons jamais discuté - du moins, il a toujours été évasif et je n'ai jamais osé pousser plus la discussion. C'est peut-être de ma faute si je n'en sais pas plus ou s'il n'a pas envie de me voir plus que ça. Est-ce que je devrais être plus "rentre-dedans" ?

"Si vous le souhaitez, je vais vous montrer quelques exercices qu'on a apprit la dernière fois, puis je vous apprendrais les bases. Pongo est très docile et il sait ce qu'il doit faire, suffit-il juste que l'humain ait les bons gestes à son égard !" Je lui souris avec beaucoup de tendresse et flatte le poil de l'animal qui semble très joyeux de se trouver là. C'est toujours un plaisir de voir des chiens agir de cette façon. Vaut mieux ça qu'une tristesse infinie dans leurs yeux !

"Hum... Trois ans déjà ? J'ai suivi une formation aux USA. J'ai toujours voulu m'occuper des chiens mais pas en tant que véto. On voit trop d'horreur à ce poste... Non, moi ce qui me plaît c'est de raffermir les liens entre l'homme et le chien, c'est bien plus gratifiant ! Je parle beaucoup, ahah." Toujours quand je suis en situation de stress. "Et vous, quel est votre domaine de travail ?" Nous continuons de marcher jusqu'à un espace un peu plus libre et verdoyant, où un seul autre comportementaliste se trouve avec un autre client. Le centre n'est pas très grand mais les hectares de verdure autour nous aident bien dans l'éducation des chiens. D'ailleurs, à la vision de tout cet espace rien que pour lui, Pongo s'impatiente.

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Ca à l'air vraiment cool comme endroit et tu te demandes pourquoi tu n'est pas venue plus tôt. Trop de boulot sûrement, tu es souvent submergée et entre toutes tes activités des fois, tu te perds un peu. Et puis Pongo est le chien de Rafe même si tu es très proche de lui quand même. Tu aimes profiter quand vous allez courir tous les deux le matin, Pongo est tout heureux et toi tu peux lui accorder un peu plus d'attention que le reste de la journée. Tu te présentes donc à Aimé qui te souris. - En effet ! tu ris. C'était pas gagné avec Rafe. Défaut de concentration bonjour ! Ton frère est presque aussi brillant que toi et lui aussi s'ennuie vite. Si ici non, c'est que quelque chose à retenu son attention. Ou qu'il s'amuse bien. Heureusement que tu as mis tes bottes à lacets style militaire vintage, sans talons quoi. Et que tu peux te permettre de salir sans crainte. Avec plaisir ! tu fais toujours pétillante et souriante quand il te proposes de te montrer des bases plus des petits tours. Pongo lui, ne tient plus en place trop content que tu es prit du temps pour jouer avec lui. Le pauvre, parfois ça doit être long d'être enfermé dans un loft aussi grand soit-il pour un dalmatien. Tu caresses ta tête alors qu'il file avec vous. Aimé et toi discutez sur le chemin. - C'est super intéressant ! Non non vous ne parlez pas trop ! J'aime bien connaître les gens, défaut professionnel je supposes ! Tu ris. C'est une de tes plus grandes qualités. Tu es pleine de vie, tu prend la vie comme elle vient, sociable et chaleureuse tu n'as aucun mal à te lier aux gens et ton côté charmeur en séduit plus d'un. Ca t'aide souvent dans ton boulot. Je suis journaliste d'investigation au Vancouver Sun, tu réponds quand il te demande ce que toi tu fais. Vous arrivez à un grand terrain presque vide. Tu vois ton chien trépigner d'impatience ce qui te fais rire. On est allés courir ce matin je te rappelle, tu lui lances alors qu'il jappe. Tu te tournes vers Aimé. Nous sommes tout à vous pour faire les exercices qu'il faut ! tu fais, un rire sur les lèvres et le regard brillant. Tu aimes apprendre de nouvelles choses, tu en as besoin pour te changer les idées. Finalement c'est plutôt cool que ton frère t'ai poussé à venir.

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Eve Blackstone

Aimé Bartholomew

Donc elle aime savoir ce que font les gens - ou ce qu'ils sont - c'était déjà un petit indice pour connaître la potentielle et probablement petite-amie ou même future fiancée de Rafaël. La guigne quand même. Bref, je ne devais plus y penser, ça allait finir par se voir sur mon visage et je ne veux pas la mettre mal à l'aise avec mes envies tordues de bisexuel. De plus, elle a un rire plus que charmant et comme tout garçon qui se respecte attiré par la gente féminine, je ne peux que fondre face à ce sourire charmeur. Je comprends de mieux en mieux pourquoi elle est là maintenant... Comment ne pas avoir envie de passer du temps avec cette femme ? On ne peut même pas la qualifier de "fille" tellement elle est... belle. Mature. Oui, Femme. Je suis impressionné.

"Wow, journaliste d'investigation, c'est le genre de métier qui donne un coup de massue !" Je ris tout autant, intrigué par la manière dont elle a pu arriver à faire un tel métier. C'est tout de même assez dur, très exigeant... J'en déduis donc qu'elle est une personne forte, au caractère prononcé et qui sait ce qu'elle veut. Vraiment charmant... On sent en la voyant que c'est une femme qui en a à revendre. Je crois que je ne vais pas me la mettre à dos de si vite...

On arrive à l'endroit souhaité et l'excitation de tout le monde est à son comble. Moi-même, je suis pressé de me mettre à l'action. Plus vite ces exercices seront fait, plus vite la journée passera et plus vite la semaine passera également... Jusqu'au mardi prochain où cette fois, il y a intérêt que ce soit Rafaël qui vienne ! Je ne quitte pas mon sourire et retire la laisse de Pongo tout en lui ordonnant d'un geste et d'une voix fermes de rester à nos pieds. "Eh bien, on va déjà tester un peu ses limites avec vous. Ce que vous allez faire, c'est marcher devant lui en lui ordonnant de rester à sa place. Vous marcherez jusqu'à ce qu'il y ait environ... allez, deux mètres entre vous. Il ne doit pas vous suivre et rester assis à sa place, okay ? C'est un exercice basique qui évite notamment qu'un chien traverse n'importe comment les routes et se fasse renverser par une voiture en voulant suivre son propriétaire alors qu'il n'y a pas droit. Allez-y." Je me décale sur le côté, prêt à voir si elle en plus d'avoir tout pour elle, elle sait aussi contrôler son chien. Le chien de Rafaël. Enfin Pongo quoi.

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- Wow, journaliste d'investigation, c'est le genre de métier qui donne un coup de massue ! Tu fais un clin d'oeil à Aimé. - C'est très sympa ouais ! Mais c'est du boulot ! Ouais t'adores ton job avec ses avantages et ses inconvénients. C'est vrai que t'es jeune, les gens imagine souvent, et souvent à raison aussi, de vieux ermites un peu grincheux pour ce genre de boulot. Le style un peu Sherlock Holmes. Toi t'es jeune, t'es belle et t'es intelligente. Ca fais souvent des ravages autour de toi. Ce qui exaspère ta mère au plus au point et t'amuses tout autant. Tu uses de tes charmes pour atteindre tes objectifs surtout quand t'es sur une enquête mais t'essayes au mieux de pas être cruelle, t'es pas une fille méchante dans ton genre. T'as un putain de caractère, tu te laisses pas marcher sur les pieds mais c'est pas pour autant que tu écrases les autres bien au contraire !

Vous arrivez dans un grand espace presque sans personne. Pongo trépigne, toi aussi presque. Comme une gosse devant le sapin de Noël. Aimé t'explique ce que vous allez faire. Il est trop craquant comme ça, quand il joue les dresseur. Ton chien l'écoute sans broncher et toi aussi. Tu te demandes si il est aussi autoritaire dans un autre lieu moins ... public. Tu devines les muscles sous son tee-shirt et ... tu secoues la tête pour te reprendre. Ok, pas le moment de se laisser aller ! Mais si t'avais su que les dresseurs étaient aussi canons tu serais venus avant. Dire à Pongo de ne pas bouger ? Ca, c'est faisable tu le fais pratiquement tous les jours quand vous allez courir, que chaque matin, tu récupères quelques infos de tes indics avant de repartir. Tu te tournes vers ton chien et plante ton regard dans le sien lui montrant qui est le maître. - Tu restes là Pongo, tu fais d'une voix ferme et sans appel. Ton chien s'assoit sans bouger alors que tu avances jusqu'au point indiqué par Aimé. Et maintenant ? tu t'enquiers en souriant. Bon si tu connais cette base, tu dois en connaître d'autres. En même temps, même sans aller aux cours de dressage t'as une autorité assez naturelle, les gens t'écoutent et après tout, Pongo est aussi un peu ton chien. Normal qu'il t'écoute aussi même si, à choisir entre Rafe et toi, il aurait bien du mal le pauvre.

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Aimé Bartholomew

Pendant un instant, je la vois me regarder bizarrement. Et pas dans les yeux. Je ne suis pas bête, je me sais bien séduisant et croyez-moi quand je dis que j'ai beaucoup travaillé pour que ce le soit. Je ne me sens bien que lorsque mon torse est bien musclé, que mes pectoraux et mes abdos sont bien visibles. La masculinité, c'est très important pour moi alors je souris un peu, embarrassé qu'elle me regarde ainsi même si cela n'a pas duré. Disons que si elle est vraiment la copine du mec que je convoite, cela devient un peu... tordu non ? Mais bon, ce n'est qu'un regard, n'en faisons pas toute une montagne.

Je lui donne les directives pour ce premier exercice tout en me demandant si elle saura faire preuve d'autant d'autorité que je la sous-estime d'avoir. Je me mets de côté pour les laisser seuls tous les deux et sans surprise, elle est assez ferme avec Pongo pour qu'il ne bouge pas de sa place, même si on peut sentir son envie de bouger à plusieurs kilomètres. Il faut dire que ce chien a été bien éduqué de base... donc normal qu'il obéisse, surtout s'il côtoie Eve quotidiennement. Ce doit être le cas, si en plus ils courent ensemble le matin... Non, Aimé, n'y pense pas ! Mon tour est passé, je dois faire face à la vérité.

Quand le premier exercice est terminé, je m'avance vers elle et lui donne des friandises pour chiens, tirées d'un petit sac de ma poche. "Cette fois, tout en tenant une friandise dans votre main bras tendu vers lui, vous allez le faire s'approcher de vous. Au pas, interdiction de courir. Toutes les deux secondes, vous lui demanderez de s'arrêter. Puis de venir, s'arrêter, venir... Jusqu'à ce qu'il arrive à votre main où là, vous le récompenserez de cette friandise. Toujours récompenser les efforts d'un animal, c'est primordial et ça ne coûte rien !" Enfin, juste le prix d'un sachet de friandise mais qu'est-ce que c'est de nos jours ?

De nouveau, je m'écarte pour que Pongo interagisse bien avec Eve et non avec moi. Il m'est déjà arrivé de me positionner trop près du client - okay, surtout avec Rafaël j'avoue - et que le chien me prenne pour cible et non son maître. Ce qui rend l'exercice un peu inutile du coup.

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A son regard bizarre, tu captes que tu t'es fait grillée. Zut, d'habitude t'es plus discrète mais là franchement on dirait une friandise emballée qu'on te tend puis qu'on te retire, c'est franchement injuste ! Rafe a trop de chance de voir ça tous les mardis ! Tu vas venir plus souvent sérieux ! Du coup comme tu t'es faite grillée tu te concentres sur autre choses. Genre les exos. Il te donne le premier exercice. Facile tu le fais tous les jours. Pongo ne bouge pas même s'il en a envie. Mais il sait qui est le maître. Ou la maîtresse pour le coup. Aimé te rejoint et te donne la suite de l'exercice. Le faire venir. L'arrêter. Encore un peu. L'arrêter. Tu hoches la tête en prenant la friandise. - Compris. Tu fixes Pongo qui semble te sourire de loin. Et avant même que tu es parlé il démarre au quart de tour pour te foncer dessus, te faisant tomber sur les fesses. Tu éclates de rire. Littéralement alors que ton chien te lèches le visage. Nooon ! Dégage Pongo ! tu ris en le repoussant. C'était pas ça l'exercice ! J'suis sûre que tu l'a fais exprès parce que c'est moi et pas Rafe ! tu te marres sans arriver à ne pas le caresser. Il jappe tout foufou et tu montres son premier emplacement du doigt. Allez file gros patapouf ! Il se montre beau joueur et retourne à sa place avant de faire l'exercice convenablement. Tu lui donnes la friandise en passant un bras autour de son cou avant de regarder Aimé. Et mon frère arrive à faire tout ça sans déconner ? Parce que d'habitude il peut pas s'empêcher de faire le clown avec Pongo ! tu lances franchement amusée quoique sceptique. En voyant sa tête tu te redresses en t'essuyant les mains sur ton jean. Au point où il en est. J'ai dis un truc qu'il fallait pas ? tu demandes en arquant un sourcil, surprise.

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Eve Blackstone

Aimé Bartholomew

Je ris, extrêment amusé par la réaction première de Pongo qui ne correspond pas du tout à ce que j'attends de leur exercice en commun. Cela me rappelle il y a deux semaines, quand il a fait exactement pareil avec Rafaël et que j'en ai presque pissé de rire. En même temps, voir un chien lécher ce si beau visage m'avait fait éprouver beaucoup de tendresse d'un coup. Pour Eve, je ne peux pas m'empêcher de rire non plus, mais avec plus de modestie. Je ne veux pas trop m'afficher néanmoins et la regarde reprendre le contrôle de son chien.

Bah tiens, maintenant elle l'appelle par son petit surnom, ceci témoigne d'un très grand rapprochement entre eux. Poisse, pourquoi j'y pense encore ? Il faut que je me fasse à l'idée que je suis un peu grillé sur ce coup-là, il faut que je passe à autre chose. Je me mordille la lèvre et les laisse tranquillement recommencer leur exercice. Mais franchement, pendant ce moment-là, je pense clairement à autre chose. Heureusement que je ne l'ai pas embrassé la dernière fois sous la pluie où j'aurais été un briseur de couple, et ce n'est pas un rôle qui me sied à merveille.

Je reviens vers eux après qu'elle lui ait donné sa friandise, m'apprêtant à la féliciter lorsqu'elle prend la parole en première. Seulement, j'en reste limite bouche-bée. Je suis sûr que j'ai un air idiot de poisson rouge dans son bocal à cet instant parce que je viens d'entendre un truc... juste... Son frère ??? Ils sont frère et sœur ? Pourquoi je n'ai pas émit cette hypothèse avant, au lieu de me faire des films ? Ils sont tous les deux sexys, avec des airs hispaniques... Je me sens trop stupide. Je ne sais même pas quoi dire en fait, je suis absent. Mon cerveau est parti retrouver Rafaël quelque part, en me disant qu'il est peut-être célibataire.
Ou peut-être pas. Mais peut-être qu'Eve pourrait m'en apprendre plus à ce sujet ? Comment le lui demander sans passer pour... un intéressé ? Je secoue la tête et fais un sourire d'excuse que j'espère assez mignon pour faire oublier ma tête bizarre d'avant.

"Euh... non non. Je n'avais pas compris que vous étiez sa sœur, mais c'est évident ! Hum, mais vous avez raison, il fait souvent le fou avec Pongo, c'est pour ça qu'il arrive souvent qu'on doive prolonger un peu l'heure d'entraînement." Mais comment expliquer que c'est pendant les moments où il est si complice avec son chien que je craque toujours plus pour lui ? Je ne peux clairement pas dire ça à... sa sœur. Je n'en reviens toujours pas. Je m'en sens presque rouge de honte !

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Pongo et Rafaël se complètent bien, tout deux un peu foufous parfois quoique Rafe soit parfois bien trop sérieux et responsable. Mais jamais avec son chien. T'aimes bien les regarder jouer, ça te rappelle quand vous étiez gosses et que Rafe ne se prenait pas encore trop au sérieux. La faute à vos cinglés de parents ça. Eux et leur religion alors, sérieux ! En attendant tu te marres bien avec Pongo, Rafe a eu une bonne idée de t'envoyer à sa place. Peut-être qu'il a vu que t'avais besoin de sortir, ça faisait un moment que t'étais sur ton article, t'es pas sortie depuis un moment. C'est jamais très bon ça. En attendant tu joues et Pongo fait le fou. Mais la deuxième tentative est la bonne et il t'écoute de manière impeccable. Tu le fais avec les mains. Avance. Arrête. Avance. Arrête. Avance. Tu lui donnes la friandises en parlant avec Aimé. Tu vois son visage passer du choc à la surprise puis à la compréhension et au soulagement. Et tu ne comprends rien. Tu te relèves en lui posant la question et éclate de rire à sa réponse. - Mon jumeau pour être exact ! tu acquiesces. Pourquoi vous croyiez que j'étais quoi, sa copine ? A son regard tu comprends que oui et tu rigoles d'autant plus. Pardon c'est ma faute ! Je vais me présenter convenablement alors. Tu tends la main. Eve Blackstone, soeur jumelle et bourreau attitré de ce cher Rafaël ! tu te présentes, le regard pétillant. Et puis ton cerveau ne s'arrêtant jamais tu arques un sourcil. Il vous plaît mon frère pas vrai ? C'est pour ça que vous aviez l'air déçu quand vous m'avez vue et si désemparé en croyant que j'étais sa copine ! tu comprends. Tu ris doucement mais tu ne te moques pas tu trouves ça juste mignon. T'es un peu dégoûtée pour toi - et même sacrément ! - mais tu en feras pas une montagne. Bon courage alors ! tu lances juste. Ouais il est pas facile ton frère et encore moins côté coeur. Tu caresses Pongo et tu tends la main. Il y dépose la patte et tu ris en caressant sa tête. Il est compliqué mon frère vous savez, tu fais soudain.

» Everybody's talking all this stuff about me