Staryn • Just that you could cut me loose after everything I've lost on you. Is that lost on you ?

の Von Creem. Rien que le nom de base, il en impose. T'es la petite dernière de la petite tribu de quatre que tes parents ont fondée. T'aime bien l'idée d'être la petite dernière, le petit trésor, la petite étoile des grands. Mais t'aime moins l'idée d'être toujours la dernière a pouvoir faire les choses. Le problème, c'est que t'a pas pu tester ça. Ni le plaisir, ni la frustration. C'était cool au début. Le rire de Papa se mêlant au tient quand il te chatouille. La douceur de la voix de Maman qui te chante une berceuse avec son odeur de parfum et de chocolat. Les voix modifiées de Chardonnay quand elle te racontait une histoire et le sourire de Rosée. Les blagues débiles et drôles d'Armolay quand il tentait de vous faire rire, vous ses soeurs. Mais tout ça en fait, c'est enfoui dans ta petite tête, quand t'étais plus jeune, tu pensais que c'était tes amis imaginaires, des histoires que tu t'inventais pour échapper à la réalité de cette famille trop parfaite qui t'avais recueillie. Maintenant tu sais que non. Que tout ça, ce sont des souvenirs enfouis.

の Tout allait bien jusqu'à tes trois ans. En une journée, tout a éclatée et sans que tu comprennes quoique ce soit à ce qui se passes, trop jeune pour suivre le rythme des grands. T'as a peu près compris qu'il s'était passé quelque chose d'assez grave pour que tu ne vois plus jamais plus jamais papa et maman. T'as pleuré longtemps. Puis un nouveau papa et une nouvelle maman sont venus et ton cerveau a bloqué tout ça pour te préserver.

の Tout ça derrière toi, tu as été adoptée par les De Nouailles, une famille franco-canadienne très célèbre puisqu'ils font partis des ambassadeurs, des diplomates entre les deux pays. Et d'autres aussi. Très riches, très comme il faut, la famille parfaite en somme. Deux garçons plus âgés, une fille aussi. T'es la petite dernière. Encore. Apparemment tes parents adoptifs sont tombés amoureux de tes magnifiques yeux d'un vert d'eau/gris parfois bleu glacial, de ce visage d'ange qui ne réclamait que de l'amour. Les autres t'ont plus ou moins bien accepté. Céline, ta soeur aînée, absolument pas. Elle aimait être la petite princesse de la famille et tu lui a volé ta place. Elle ne te l'a jamais pardonné. Tu étais plus proche d'Amaury. Lui était ton frère, ton confident, ton soutient. Pour Damien c'était moitié moitié. Parfois vous vous adoriez, vous aviez une grande complicité et l'instant d'après c'était fini. Il était le plus âgé, le plus "responsable".

の Ta essayé d'être la fille parfaite comme eux. Bonne à l'école, douce et effacée ne faisant jamais de vagues, ne jouant pas trop les princesses au début. Tu ne sais pas pourquoi mais tu t'es jamais sentie à ta place dans cette famille. Pourtant, tu étais leur fille comme les autres. Oubliés les Von Creem, ton cerveau a tout bloqué pour te protéger, te préserver, tu n'étais qu'un bébé à l'époque, trop jeune pour te souvenir. A tes yeux tu es une De Nouailles. T'as donc jamais compris la haine de ta soeur ou la distance de Damien. T'as essayé d'être comme eux, de leur ressembler. T'as vraiment essayé. Jusqu'à ce que tu comprennes que ça ne servait à rien ...

の Du coup tu t'es transformée. T'as pris le rôle que te donnais tout le monde et t'a commencé à agir comme une petite princesse. C'était à peu près au moment du lycée. T'es devenue comme ces filles dans les films d'adolescentes. Vous savez la garce en furie, la chef des pom-pom girls qui sort avec le plus beau mec et qui déteste la geek de service. Ben t'es devenue ça ... Une garce, sans coeur, les répliques cinglantes et cyniques, méchante, une petite princesse usant de son argent, de sa beauté et de son influence pour faire ce qu'elle veut, quand elle veut. Reine de ton école, c'est limite si les autres ne s'inclinait pas quand tu passais dans le couloir. Ecole privée, école de riches, mais t'étais au dessus. T'aimais faire la fête, t'aimais t'amuser, tu en profitais tellement. C'était une sorte de carapace, une sorte de protection contre les blessures du monde parfait de ta famille.

の Puis a dix-huit ans, le carnage. Une dispute violente avec Céline a lieu. Elle te balance des horreurs comme d'habitude et cette fois, la limite étant dépassée tu lui réponds sur le même ton agressif, chose que tu ne faisais pas autrefois. Vos frères se précipitent pour vous séparer quand vous en venez aux mains mais tu as réussi à la gifler avant qu'Amaury ne t'éloigne. La main sur sa joue rouge, Céline te fixe avec une haine que tu ne comprends toujours pas. - Papa et maman auraient mieux fait de te laisser crever dans ton orphelinat plutôt que de t'adopter !! te crache t-elle alors. Pile au moment où vous parents arrivent dans la pièce. Tout le monde se fige. Pour toi c'est le seau d'eau glacée. Tu écarquilles grands tes beaux yeux un peu étrange d'un gris mélangé à du vert d'eau. Puis tu tourne ta tête vers tes parents. - C'est faux n'est ce pas ? Dites moi que c'est faux ... tu murmures. Tes parents échangent un regard puis secoue la tête. - Je suis désolée Staryn ... nous comptions te le dire un jour mais ... commence ton père mais tu secoue la tête avant de t'échapper des bras d'Amaury pour t'enfuir. - Staryn ! Ryn attend ! Tu les entends t'appeler mais tu ne ralentis pas ta course. Tu as envie de vomir. La tête qui te tourne. Le coeur au bord des lèvres. Brisée. Détruite. Tout n'est que mensonge. Ta vie n'est qu'une illusion. Elle n'est rien. Et toi non plus d'ailleurs. Tu cours, tu cours sans faire attention où tu vas. Soudain tu déboules sur la route sans regarder. La voiture qui roulait essaye de freiner mais le verglas l'en empêche. Tu cries et lève les bras comme pour te protéger. La voiture te percute. Tu voles. Tu sombres.

の Tu te réveilles légèrement. Il y a des bruits de machine autour de toi. Tout est blanc. Tu entends une voix. - Staryn ... Staryn je t'en prie réveille toi ... j'suis désolée ... j'suis tellement désolée ... j'ai été tellement horrible avec toi ... pardon ... fais la voix de Céline, pleine de larmes. Tu l'entends vaguement. Tu voudrais lui répondre mais tu sombre de nouveau pour te réveiller plus tard. - Elle va s'en sortir docteur ? demande la voix grave de ton père. - Tout va plutôt bien, elle a le bras cassé, une foulure au genou et plusieurs hématomes mais sinon, ses signes vitaux ne montrent rien d'anormal. Elle a eu énormément de chance. De chance ? Haha il te fait rire lui. Tu voudrais appeler ton père. Mais tu ressombre. Et encore une fois tu reviens plus tard. - Oh John, pourquoi ne se réveille t-elle pas ? pleure ta mère. - Le médecin dit qu'elle fait une sorte de fuite. Il n'y a plus qu'elle pour la sortir de là, tout va bien sinon ... Tout ira bien Marie, elle va se réveiller. De nouveau un rideau noir passe devant tes yeux. La prochaine fois tu vas te réveiller putain ! Et c'est le cas. La fois suivante tu ouvres enfin les yeux et ton corps semble répondre à ton appel. Tu grimaces. Ta mal partout. Ta chaud à la main aussi. En baissant les yeux tu comprends pourquoi. Amaury s'est endormi en te serrant la main. Tu souris et tu bouges un peu. Il se réveille à son tour et te regarde en soupirant de soulagement. - Bienvenue parmi nous petite soeur, te murmures t-il avant d'appeler le reste de la famille. Tes parents s'approchent à la fois heureux et hésitants. Ils ont raison. Tu leur en veux. Ils auraient du te le dire. - Je veux savoir, tu exiges en les regardant. - Nous ne savons pas grand chose chérie, commence ta mère. - Alors trouvez. Trouvez-les. Trouvez ma famille biologique, tu demandes. Ils se regardent. - J'vais faire ce que je peux. Repose toi un peu ... répond ton père.

の Deux mois. Six mois. Huit mois. Rien. Rien. Toujours rien. C'est ce que répond ton père chaque fois que tu vas lui demander des nouvelles de ta famille biologique. T'es partie en communication et langues étrangères. Puis ta tout lâché. Toi t'es une artiste. Tu aimes dessiner, tu aimes imaginer, tu aimes la mode, l'art, le design. Alors tu abandonnes et tu pars faire l'équivalent des beaux arts à Vancouver. Tu es douée. Tu prends des cours de dessin de mode en cours supplémentaires. Les mois passent et deviennent des années. Tu soupçonnes ton père de ne pas faire d'effort. Vous vous disputez. Tu dégringoles. Depuis que tu as appris que tu avais été adoptée, que tu comprends enfin pourquoi tu te sentais tellement différente d'eux c'est comme si tout avait explosé en toi. Plus de barrière, plus de limite, tu te sens perdre peu à peu pied comme si plus rien ne te retenait. Tu sors tous les soirs, buvant à en perdre la tête, tu couches à droite et à gauche, tu deviens une menteuse patentée, fille parfaite en extérieur et dissimulant le volcan à l'intérieur. Tes parents semblent fermer les yeux alors que tu cherches le conflit. Ils essayent de te protéger. Toi tu leur en veux et ça te bouffe. Tu les aime et tu les déteste en même temps et ça te détruit de l'intérieur. Tu veux savoir qui tu es et d'où tu viens mais rien ne semble donner de résultat. A croire que ta famille biologique n'est plus vivante, qu'il n'y a plus personne pour te trouver et t'expliquer. Tu es toute seule.

の Vingt ans, deuxième bouleversement. Tu sors de ton cours de dessin quand une fille plus âgée t'interpelle. - Staryn ? Elle a l'air timide malgré ses cheveux rouges. Tu arques un sourcil. Elle s'avance vers toi alors que les autres s'éloignent. Une de tes amies fait mine de t'attendre mais tu la renvoie d'un signe de main et elle hoche la tête. Tu attends que la fille aux cheveux rouge parle. - Je m'appelle Chardonnay. Chardonnay Von Creem, ça commençait bien tient, et je suis ta grande soeur. La bombe. Encore. C'est elle qui t'a retrouvée plus ou moins facilement grâce à un détective privé. Pourquoi elle, elle t'a retrouvée et tes parents avec leurs gros moyens eux, sont toujours au point mort ? Parce qu'ils n'ont pas cherché tout simplement. C'est la seule réponse qui te vient à l'esprit.

の Vous avez discuté des heures durant. T'as séché le reste de la journée. Elle t'a parlé de votre famille, du drame, de la fratrie, des souvenirs qu'elle a de vous tous et qui colle avec ceux qui te reviennent brutalement comme des flash back. Tout ce que tu pensais être une invention de ta part, tes prétendus amis imaginaires étaient seulement des souvenirs. De vrais souvenirs de ta vraie famille. Tu l'a laissée dans la soirée en lui promettant de vous revoir. T'es pas rentrée. T'es sortie toute la nuit pour encaisser le choc. Quand tu rentres à l'ambassade le matin, tes parents t'attendent de pieds ferme. Tu les ignore pour aller te chercher un café bien fort dans la cuisine. Ils te suivent. - Où tu étais ? qu'ils te demandent. Ouais d'habitude tu les préviens quand tu sors. Ou t'invente que tu dors chez une amie. - Avec ma soeur, tu rétorques. - Ca ça m'étonnerait, Céline n'a pas quitté la maison. Tu arques un sourcil dédaigneux. - J'parles pas de cette pétasse qui vous sert de fille modèle, tu entends un hoquet outré de la part de ta mère que tu ignores, je parle de ma vraie soeur. Vous savez celle que vous étiez censés rechercher depuis deux ans. Ben finalement c'est elle qui m'a trouvé avant vous. C'est con hein ?! T'es mauvaise. T'es venimeuse. Tu as mal. T'as que vingt ans, t'es qu'une gamine et t'es complètement paumée. T'as l'impression que depuis deux ans, tu es sur le fil du rasoir, au bord du gouffre en équilibre précaire, menaçant de tomber à tout moment. Tu comprends pas comment tout a pu exploser comme ça. Tout allait plutôt bien avant. Tes parents ont au moins le bon goût de paraître gênés. Tu secoue la tête en sifflant. - En fait vous avez fait comme vous faites depuis dix-sept ans ... Vous vous payez ma tête et vous me mentez. Ouais ... y a des choses qui changent pas ... Tu les dépasse pour aller te prendre une douche et te changer. Tu entends ta mère pleurer. Et ben qu'elle pleure t'en a plus rien à foutre.

の Quand tu descends, tes "frangins" te bloquent la route. Enfin surtout Damien le fils parfait et Céline, la fille modèle. - Quoi ?! tu t'énerve. - Tu peux pas leur faire un coup pareil Staryn ! Les parents ils t'ont tout donné ! commence Céline. Tu la fixe d'un air mauvais. - Tu en sais quelque chose toi hein ? J't'ai piqué ta place de princesse Céline, c'pour ça que t'a jamais pu m'encadrer. J'aurais eu besoin d'une grande soeur et toi, t'as juste été mon bourreau ! Alors toi et ta putain de famille allez vous faire foutre ! Damien s'interpose avant que vous ne vous battiez encore. - Arrête Staryn ! Tout ce qu'on a fait, on l'a fait pour te protéger ! T'es qu'une gosse bon dieu ! Tu secoues la tête. - Laisse tomber Damien. Ca fait longtemps que j'en suis plus une. Vous avez tout fait pour ! Fiche moi la paix ! Une main se pose sur ton poignet. Tu te retournes vers Amaury qui te fixes d'un air triste. Ton Amaury. Ton confident, ton meilleur ami, lui aussi il t'a menti, il t'a trahie. Tu sens les larmes monter à tes yeux. - J'vous déteste ! J'veux plus jamais vous voir ! tu cries en les évitant et en descendant l'escalier. - Staryn ! Staryn je t'en prie ne part pas ! Tu es une De Nouailles toi aussi ! appelle ta mère. Tu te tournes vers eux. Ils sont tous réunis, ils te fixent. Tu écartes les bras. - Non ! Je ne suis pas une De Nouailles, je ne l'ai jamais été. Je suis une Von Creem ! tu clames avec fierté avant de claquer la porte.

の T'as emménagé avec ta soeur. C'était tellement génial au début. La retrouver. Retrouver enfin quelqu'un qui te connaît et t'aime pour qui tu es. T'as changé de nom. T'as viré les De Nouailles de ta vie. Enfin t'essayes. Parfois ils se rappellent à toi. Amaury ne lâche pas prise. Toi oui. Tu as été prise comme mannequin pour certaines grandes marques très célèbres. Ca paye le loyer. Tu continue tes cours. Enfin t'y vas de temps en temps. T'es rentrée dans une spirale infernale. Sortir toutes les nuits, ne pas rentrer, coucher à tout va. L'alcool. Parfois un peu de drogue sans t'y accrocher vraiment. Le sexe. Tu te perds dans un tourbillon de fumées, de cris, de rire et de musique. Tu fréquentes pas les bonnes personnes. T'as besoin d'oublier. Tu sais pas comment faire. T'as plus de repères. T'arrives plus à t'en sortir, à t'accrocher à quelque chose. Tu as découvert que sorti de la mode, Char et toi vous ne vous entendiez sur rien. Elle dit blanc quand tu dis noir, riz quand tu dis pâtes, jean quand tu dis robe. Rien ne vous lie. Vous avez pas grandies ensembles. Vous avez des expériences différences. Elle cherche vos frères, elle essaye de renier vos origines. Pas toi.

の T'es allée voir votre père à la prison. T'y ai restée longtemps. C'était bon de le voir. Vous avez parlé de tout et de rien. Rattrapé le temps perdu. Au début c'était dur. Y avait beaucoup de blanc. Puis ça a changé. Char ne supporte pas que tu y ailles, elle ne veut plus entendre parler de votre père, elle essaye de te mettre des limites là où tu n'en n'a jamais eu, elle essaye de te retenir, de te faire grandir, de t'empêcher de vivre. Toi tu veux juste encaisser l'choc, faire le deuil de celle que tu étais avant, de cette famille que tu as aimé malgré tout, tu veux juste essayer mais t'y arrives pas. Alors tu sors pour oublier. Et tu te perds petit à petit. De toute manière, si il y a bien une chose à souligner c'est que vous, les Von Creem avaient une certaine propension à l'autodestruction sous n'importe quelle forme. Un jour tu te dis que ça ira mieux. Peut-être ... mais ça fait bien longtemps que t'as cessé de croire aux contes de fées. Y a plus qu'à attendre pour voir ...

Ton prénom signifie Petite Etoile, tu l'aime beaucoup. On te surnomme Star ou Ryn mais il est rare qu'on t'appelle par tes secondes prénoms. の A la base t'es douce, innocente et agréable. Et puis il y a eu tout ces bouleversements et depuis t'es devenue presque invivable, rebelle, cynique, insolente, impertinente, provocatrice, cinglante. Tu restes drôle. Et parfois tu peux vraiment être charmante, agréable, sociable. の T'es pas du matin. En général tu te couches aux heures où les gens se lève. Ou alors tu te couches pas du tout, t'enchaînes les nuits blanches, tu peux tenir méga longtemps comme ça. の Ta une assez bonne résistance à l'alcool. の Tu fumes. Ouais c'pas bon, tu t'en fous. の T'as aucun taboo, aucune limite, tu couches à droite et à gauche, à un, deux, trois, plus, tu t'en fous tant que ça te plaît. の La mode est l'une de tes passions avec le dessin. Un des seuls trucs que tu partages avec ta soeur tient. の Tu bois trois tonne de café. Ca dilue l'alcool en général et ça te permet de tenir. の Tu ne l'avouera pas mais tu dors avec une peluche de Stitch. Tu l'a depuis toute gamine, ça aurait du mettre la puce à l'oreille. の Tu as une marque de naissance sur l'épaule droite. On dirait presque une étoile c'est drôle. の T'adores les films fantastiques, d'horreur, les thrillers, mais t'aime pas les comédies romantiques à l'eau de rose où tout est parfait et où rien ne montre la réalité cruelle du monde. Mais t'adores les Disney, t'es trop fan. の Tu aimes nager. Tu as fais de la natation très longtemps, ça te permet de te défouler et d'oublier en dehors de l'alcool. の Tu chantonnes souvent, t'adores la musique. の Tu sais jouer du violon et du piano. Une idée de tes parents adoptifs ça ... の T'es complètement cinglée mais ça va, tu le vis bien. の Tu aimes la moto, la vitesse, l'adrénaline. D'ailleurs tu en possèdes une de moto au grand désespoir de ta soeur. の Tu es méga rancunière, tu ne pardonnes pas facilement et tu n'oublies jamais. Ta famille adoptive est en train d'en faire les frais. の T'es la seule de la fratrie qui parle encore à votre père sans trop lui en vouloir. のTu parles couramment anglais et français, double nationalité obligée mais tu parles aussi l'italien et le russe bizarrement. Encore une influence des De Nouailles ça. の Les trois quart du temps t'es clash mais parfois tu peux être sacrément diplomate. の Tu sais tirer avec une arme et tu sais te défendre. の Sous tes airs de gamines délurées et dévergondées, tu peux être sacrément sérieuse. T'es méga intelligente, tes brillante, observatrice et maligne mais tu dissimules tout ça sous ta carapace pour ne plus qu'on te blesses. Après tout, si tu as l'air désinvolte et je m'en foutiste de tout, personne ne viendra te faire du mal. の Tu aimerais recréer un vrai lien avec ta soeur, mais tu sais pas comment faire. の T'es pas une salope, t'es pas une tarée, t'es pas une moins que rien comme le pense la plupart des gens, t'es juste une gamine paumée et brisée qui a besoin qu'on la sorte de là ... の T'en a pas l'air comme ça mais t'es super sensible et fragile. Un rien peu te faire basculer. D'où la carapace ...