Le coeur éléphant. (Ackse)

◊ L'essentiel en quelques mots.

■ Nom : Smorhth. ■ Prénom : Acksebhian. ■ Âge : 36 ans. ■ Lieu de Naissance : Montréal. ■ Nationalité : canadienne. ■ Occupation : Militaire pour le moment cloué au lit à cause d'une blessure de guerre. ■ Statut Civil : Célibataire mais son cœur n'est pas libre. ■ Orientation Sexuelle : Homosexuel.

◊ Les petits détails croustillants.

■ Les Anecdotes.
Il est temps pour toi que nous en dise un peu plus sur ton personnage. Il te suffit de lister cinq anecdotes (ou plus si tu le souhaites) qui concernent la vie bien remplie de ton personnage, qui retracent brièvement son parcours, en gros.

Auparavant
« Maman... J’ai quelque chose à te dire.. » [...] Si j’avais su que le début de cette phrase signerait ma perte, je ne l’aurais jamais commencé. J’avais 14 ans. Toute les dents et tout jeune adolescent. Comme tous les autres mecs, j’avais déjà eu quelques maigres expériences avec les femmes, mais j’avais rapidement réalisé que ça ne m’intéressait pas. Non ce qui m’intéressait c’était les hommes. Douloureux mais réel constat. Il allait falloir l’annonçait à mes parents. Je ne peux pas me plaindre, mon enfance a été plutôt heureuse, même si j’ai été bercé dans la foi chrétienne depuis ma naissance, je me suis toujours senti libre de la pratiquer ou non. Surtout depuis le début de mon adolescence, là où la religion était plutôt vu comme une paria. Mais même si mes parents étaient plus ou moins tolérant je sais que cette nouvelle ne passera pas, pourtant je suis loin d’être quelqu’un qui aime cacher quelque chose. Alors j’ai rapidement opté pour la vérité. Vérité douloureuse puisqu’elle causa la mort de mes parents. Enfin, c’est comme ça que je le vois, encore aujourd’hui. Comment ne pas se sentir coupable alors, qu’après votre annonce, tes parents partent en furie trouvé le prêtre de l’église, ayant dans l’idée de me ramener dans le droit chemin, et qu’ils ont un accident mortel ? Qui ne se sentirait pas coupable ? Mais ne voulant pas aller dans ma famille proche, qui, de toute façon, me forceront également à changer, je décide donc de partir pour le seul parent qui me reste, et qui est homosexuel, c’est un de mes oncles, du côté de mon père. Celui-ci habitait Vancouver. C’est donc ainsi que je poursuivi mes études dans cette petite ville. Toujours avec cette culpabilité qui me rongeait petit à petit, m’empêchant de vivre pleinement ma vie. J’avais l’impression de vivre dans un constant brouillard jusqu’à mes 25 ans. Je n’avais pas beaucoup d’ami, je ne sortais pas tellement en soirée, j’étais somme toute assez solitaire. Mais il a fallu qu’à 25 ans  je rencontre un jeune de 16 ans. Emile, celui qui dissipa le brouillard qui entourait ma vie. C’était sa première relation avec un homme et moi, c’était ma première relation sérieuse. Nous avons vécu quatre ans de relation passionnée, quatre ans où j’ai vraiment été heureux, mais il a fallu que mon oncle, trouvant que je ne faisais rien de ma vie de bien intéressant, décide de m’inscrire à l’armée. Je n’avais pas trop le choix, dépendant encore trop financièrement de cet oncle. Dans deux semaines j’allais partir pour l’Afghanistan.
« Chéri, je dois te parler » Encore cette phrase honnie, que je déteste. Signe de malheur. Et pour cause. J’allais le quitter pour partir combattre sur le terrain mais, je ne voulais pas qu’il passe son temps à s’inquiéter pour moi, à se demander si je suis encore en vie ou non. C’était la dernière chose que je voulais. Et la seule solution que j’ai trouvé, c’est de rompre. Pourtant c’était la dernière chose que je voulais, j’avais conscience que c’était l’homme de ma vie. Mais je ne pouvais pas lui infliger l’horreur de ce qui allait constituer mon quotidien. Ce fût la chose la plus dure à faire, lui mentir pour son bien, lui dire que je ne ressentais plus rien, alors que tout était faux. Mais je devais le faire. 
« Acksebhian, vous devez quitter l’armée pour nous rejoindre. » Faible, voilà ce que j’étais. J’étais toujours en Afghanistan, mais plus dans l’armée canadienne. J’avais été, bien trop facilement, enrôlé dans cette milice canadienne. J’y ai passé un peu plus d’un an, ce qui fait qu’au total j’ai passé quatre année dans ce pays. 
« Bon retour au pays. » Quatre ans après ce départ tumultueux en Afghanistan, me revoilà à Vancouver, de retour dans ce pays, avec l’objectif de me trouver un métier quelconque, tant que c’était stable et qu’il ne demandait aucune violence. J’étais prêt à reconstruire ma vie, à tourner la page. Mais une chose est certaine, je ne tournerais jamais la page d’Emile, conscient que j’avais laissé passé la chance de partager ma vie avec le seul homme que j’aime. 

Today. Soit six mois plus tard
Beaucoup de choses se sont déroulées depuis mon retour il y a six mois. J'ai revu Emile, complètement par hasard. Chamboulement intérieur. J'ai essayé de me repentir, mais ce n'est pas sans compter sur mon ancien supérieur, qui a besoin de moi et de mes qualités de combattants, passant un contrat me liant définitivement à l'armée, et renonçant à tout poste de pouvoir, suite à ma première désertion sous l'influence de gens peu recommandables. Ne voulant pas affoler Emile, je ne supporterais pas qu'il s'inquiète pour moi, et je veux surtout pas qu'il ne m'attende. Je ne peux pas mettre en pause sa vie par égoïsme de ma part. Mais, en six mois de combat sur le terrain une catastrophe peut totalement arriver. Je suis ce que l'on peut appeler un miraculé des combats. En tout cas physiquement. Car moralement c'est une toute autre histoire. Mon équipe était tombée dans un piège. J'étais le seul survivant, par un amoncellement de chance morbide. Le souffle de l'explosion m'avait soufflé au loin, me protégeant des débris mortels, mais n'évitant pas de graves blessures. Rapatrié d'urgence, j'avais oublié une seule chose : Emile est le seul contact, avec mon oncle a être prévenu en cas d'accident. Deuxième fuite, et maintenant deuxième retrouvailles. Je sens que j'entame désormais mon ultime combat.

■ Les Tocs & Manies.
Toujours pour en savoir plus parce que nous sommes très curieux. Dis-nous toutes les petites habitudes qui concernent ton personnage. Tu peux en citer autant que tu le souhaites.

Je peux être un peu trop gentil. Malléable à souhait, ça m'a pas mal desservi dans ma vie. の Je suis un passionné autant dans ma vie professionnelle que personnelle, je ne fais pas quelque . の Je suis un adepte au sport, j'en fais tous les matins au lever du soleil, quand c'est possible. の J'aime l'aventure, je déteste également rester sans rien faire. の Je passe un temps fou à me coiffer quand je ne suis pas en mission, je déteste qu'on y touche d'ailleurs, peu de gens le peuvent. の Je déteste le noir complet depuis que je suis revenu de ma première mission en Afghanistan, je suis même devenu ce que l'on appelle un claustrophobe の Je suis un addict au café, j'en bois pratiquement tout le temps, la caféine n'a plus d'effet sur moi. の J'adore passer mes soirées devant des séries ou plongé dans un livre, je suis plutôt un couche-tard et un lève-tôt. の Je déteste faire les courses, je me les fait livrer grâce à internet, et je ne sais pas vraiment cuisiner, donc mon frigo est plutôt rempli de plats pratiquement tout prêt. の Je fais attention à mon apparence, qu'elle soit vestimentaire ou physique, ça vire parfois un peu à l'obsession. の J'adore avoir un fond musical lorsque je reste chez moi, j'écoute à peu près de tout. の J'ai tendance à surprotéger ceux que j'aime, parfois créant des situations un peu cocasses . の