Is this love that I'm feeling ? +++ Gallavich

Ian&Mickey

Is this love that I'm feeling ?

Je comprends bien vite que mon idée ne lui plaît pas et que j’ai encore fait un pas de travers. C’est à n’y rien comprendre ! J’essaye pourtant d’être gentil, ce qui n’est pas ordinaire chez moi. J’ai plutôt tendance à répliquer par la violence pour ne pas paraître vulnérable. Je ne sais que faire. C’est à son tour de me repousser avec beaucoup de force, alors même que je pensais avoir réussi à le ramener à la raison. Je souffre intérieurement de ne pas pouvoir l’aider comme il le mériterait et, vaincu, je soupire alors qu’il s’éloigne de moi.

Paraît-il qu’on a toujours le choix. Soit je le suis et trouve une autre idée pour le soulager, soit je laisse tomber et il erra je ne sais où, se mettant en péril. Cette idée ne me plait pas du tout alors je décide de le rattraper malgré tout. Il risque probablement de me mettre des coups, mais ce n’est pas comme si j’y étais sensible, après tout ce que je me suis pris dans la poire gamin.

« Ok, tu ne retourneras pas chez les Gallagher ! Je peux t’emmener ailleurs et personne ne saura que tu es là. Personne. Je ne préviendrai pas ta famille. Tu m’connais, je ne lâche pas facilement le morceau. Mais Ian, il faut que tu te mettes à l’abris, ok ? Viens. » Je lui prends le bras et le force à me suivre, ce qui n’est pas facile. Je ne parviens pas à comprendre son point de vue car pour moi, sa famille est son meilleur sanctuaire. Pourtant, il a l’air de les voir d’un mauvais œil. Je ne me permets cependant pas de juger vu que je ne me suis jamais vraiment intéressé à leurs relations, entre les Gallagher. Là, pour l’instant, je souhaite juste qu’il arrête de faire sa tête de nœud et qu’il me suive dans un endroit un peu plus sec et chaud.

Ian&Mickey

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Pour retourner dans cette maison alors que mes frères et soeurs me pensent tous aussi fou que Monica, non merci! J'en ai pas envie! Je marche donc d'un pas pressé et déterminé en sens inverse, quand je le sens me tirer à nouveau vers lui pour me faire arrêter de marcher. Je fronce donc les sourcils, regarde sa main sur mon bras et lui ensuite. Nah mais tu t'crois où!? Énervé, je viens pour reprendre mon bras quand j'entends ses paroles qui me calment presque instantanément. Mon regard devient aussitôt plus doux et ma voix aussi quand je dis «Tu ferais ça?» puis, pris d'une confiance aveugle à son égard, j’acquiesce et accepte finalement de le suivre là où il veut me traîner. Je marche lentement cette fois, tout en me tenant un peu à son épaule. Il est plus petit que moi, mais assez robuste pour soutenir mon poids entier. En marchant, je me met à me perdre dans mes pensés. Pourquoi est-il aussi gentil avec moi, d'un coup...? et soudain, je repense à ce que Mila m'a déjà dit au sujet des regards amoureux. Intrigué, je me met alors à l'observer subtilement ...Tout en le regardant très intensément afin de déceler cette certaine brillance dont elle me parlait. Pour le coup, ouais ...J'suis vraiment pas subtilement ...mais je ne réfléchi pas trop à cela et le regarde tout de même. J'ai envie de savoir s'il est amoureux de moi. L'est-il???

Ian&Mickey

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Bien sûr que je peux le faire. Je VAIS le faire, même. Il est hors de question que je le laisse se balader seul dans cet état ! Je ne sais pas pourquoi j’y attache autant d’importance. Je n’ai pas envie d’y réfléchir maintenant, alors qu’il semble enfin se calmer et être disposé à m’obéir. Ian, c’est un mec compliqué et je finis par le comprendre. Le temps de la baise occasionnelle sans question me semble bien loin, alors que je lui tiens le bras pour qu’il ne pense pas à aller ailleurs, loin de moi. On a dépassé ce stade, c’est un fait, et je ne suis pas certain d’y être préparé. Ni prêt, d’ailleurs. Mais pour l’instant, je ne dis rien. Je le conduis à cette planque un peu miteuse mais confortable qui lui servira d’abris pendant un temps, que j’espère court.

Je le sens me fixer sur le chemin, comme s’il cherchait à discerner les poils de ma moustache. Il fait quoi au juste là ? Je ne pige rien et finalement, tourne la tête vers lui avec les sourcils froncés. « Mais tu fous quoi au juste ? » Je frotte mon visage pour y enlever ce qui l’intrigue peut-être puis finalement, lui montre une porte. Sans un mot, je le pousse à l’intérieur et referme derrière moi. Je fais un tour du propriétaire, au cas où un squatteur – ou même Frank – n’ait eu l’idée de s’y installer. Personne.

« Tu peux te poser là s’tu veux. » Je lui montre un vieux divan en pas trop mauvais état. C’est toujours mieux que rien non ? Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai du mal à soutenir son regard.

Ian&Mickey

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«Uh? Non, rien ...» avant de faire comme si tout allait bien. Malgré tout, j'ai quand même vu ce que je pense être une faible lueur dans ses yeux ...mais encore, c'est peut-être que le reflet de la lumière extérieur. J'en sais rien. Je marche donc en me tenant à son bras jusqu'à un endroit tranquille. Mick me fait entrer avant de refermer la porte derrière lui, pour ensuite faire un tour du propriétaire en me laissant en plan sur le seuil de la porte. Comme si je ne savais pas me défendre! Eh bah! Il me montre ensuite un vieux divan un peu poussiéreux et me dit que je peux m'y asseoir. Ce que je fais. C'est pas ce qu'il y a de plus confortable, mais ça ira. Au moins, les ressorts ne sortent pas trop. Ça va.

Je croise alors mes bras contre moi-même et le regarde en disant «Mickey ...Viens ...» tout en tendant ma main vers lui. Je me sens vulnérable même si je déteste ce sentiment ...En ce moment, je n'y peux rien. J'ai juste envie de soit être seul, soit ... Être avec lui. J'ai besoin de lui, même si je ne veux pas me l'avouer. Sa présence me sécurise et m'apaise ...et il est le seul qui semble bien vouloir de moi, pour l'instant. Il est le seul qui m'accepte tel que je suis ...

Ian&Mickey

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Il a l’air complètement paumé le pauvre et j’avoue ne pas savoir quoi lui dire. Ce n’est pas mon genre de rassurer les autres, encore moins de les réconforter en cas de galère. J’ai déjà bien du mal avec moi-même ! Quand il me demande de m’approcher de lui, je m’exécute même si cela me met mal à l’aise. Est-ce qu’il va vouloir parler ? Et moi, est-ce que je le veux ? Je n’en sais rien. Alors, pour briser un peu la glace, je prends une cigarette, l’allume, en tire un peu puis la passe à Ian à mes côtés. C’est le moyen le plus facile que j’ai trouvé pour établir un contact.

Finalement, je finis par prendre mon courage à deux mains, même si je ne le regarde pas dans les yeux quand je me mets à parler. Non, fixer le mur est bien plus intéressant ! Quel con je suis… « Et… il y a un traitement pour ce que tu as ou c’est genre… pas guérissable du tout ? » J’avoue que je n’y connais rien et qu’il n’est peut-être pas judicieux de ma part de relancer ce sujet, mais vu qu’on est coincé là et que je n’ai aucune conversation…

« Nan parce que j’me disais… Je connais des gars. J’ai des relations. Je peux peut-être te trouver ce qu’il te faut. Enfin je sais pas. » J’ai envie de lui dire que s’il veut me parler de ce qu’il ressent au sujet de sa bipolarité, il peut le faire, mais c’est beaucoup trop pour moi. Je peux l’écouter, certes, mais en parler… c’est autre chose. Je ne suis pas très ouvert, je le sais, mais je fais des efforts parce que quelque chose au fond de moi me pousse toujours plus à m’inquiéter du sort de Ian Gallagher.

Ian&Mickey

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Il me tend sa clope et je la prend avant de tirer la fumer et ampli mes poumons pour ensuite la recracher. Oh god. Je roule des yeux et me frotte le front. Il veut vraiment parler de ça, là? Maintenant? Je hoche non en disant «J'sais pas, Mickey ...J'ai que l'exemple de ma mère et ...et elle peut avoir des hauts ...vraiment très hauts ...et des bas ...vraiment très bas et ce depuis que j'suis tout petit. Je sais qu'il y a des médicaments pour ça ...mais j'ai peur de consulter. Je ne veux pas qu'ils me gardent et qu'ils me catégorise fou.... » et je le regarde en lui tendant sa clope «...J'suis pas fou, tu comprends...?» Oui j'ai mes délires et mes crises de dépression mais ...mais j'ai juste besoin d'une personne à mes côtés qui sache me supporter. C'est tout!

Je hausse ensuite l'épaule en ajoutant «J'ai pas envie que le mot s'ébruite ...Okay? J'ai pas envie que tous le monde sache en rapport au fait que je sois bipolaire. Je sais que je vais devoir faire quelque chose pour ça ...mais ...» puis je mord ma lèvre. J'arrive pas à faire sortir mes mots de ma bouche. Dire à quel point ça m'angoisse. Que j'ai peur. Je n'ai pas envie d'être étiqueté ...De prendre toutes sortes de médicaments qui vont seulement me rendre zombie. Je n'ai pas envie ...mais je sais ce c'est ce que tous le monde veut. Me médicamenter pour que je me calme. Avec ça, je ne serai pu le même Ian Gallagher ...et ça m'effraie ... Me terrifie ... Je ne fini donc pas ma prendre. Reprend sa clope et la fume en me taisant et en regardant mes pieds.

Ian&Mickey

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Bah voilà, j’ai encore foutu les pieds dans le plat avec mes questions stupides et mes propos débiles ! Mais c’est pas moi ça ! Je peux pas faire ce job, voilà pourquoi je voulais qu’il aille dans sa famille. Eux, ils doivent bien savoir quoi dire. Surtout vu leur mère bipolaire catastrophique, si j’en crois les dires des uns et des autres.

Je reprends la clope et fume à nous, avant d’hocher de la tête. « Tu n’es pas fou, ok. » En vérité, je me demande si nous ne le sommes pas tous, fous. Je veux dire, je ne pense pas être le plus sain d’esprit dans ce quartier, donc il n’a pas de souci à se faire à ce niveau-là. Mais bon, je comprends son exigence, je peux au moins faire ça pour lui.

« Pas de souci, je sais garder un secret. Mais dans ce cas-là, ne traîne plus dans la rue comme un paumé ou tu vendras la mèche tout seul… » dis-je en guise de mise en garde. Mais bon, je pense que ça rentre dans son oreille et ressort aussitôt de l’autre !

Après plusieurs minutes à fixer les murs, le sol et le plafond, je me décide à faire un ultime geste de réconfort. Vu que mes propos ne font que rendre les choses encore plus compliquées, je prends sur moi pour faire un geste significatif. Je me sers du prétexte de la clope pour poser ma main sur la sienne. C’est totalement nouveau pour moi et ça ne me met pas à l’aise à vrai dire. Mais bon, si ça l’aide à se sentir un peu mieux… je veux bien le faire.

Ian&Mickey

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Ses propos me rassure et me font sourire un peu. C'est comme du baume au coeur, même si je ne veux pas trop l'avouer ...Par fierté. Je hoche ensuite de la tête et dit «J'vais tenter ...» puis hausse une épaule «J'serais pas resté là, de toute façon ...» pour ensuite m'adosser la tête contre le mur en regardant le plafond. J'suis pas très maison de débauche, disons. Le silence tombe entre nous et les secondes passent quand je sens sa main se poser sur la mienne. Quoi? Il est sérieux, là? Il s'est transformé en Ryan Gosling le romantique ou quoi? Je ris un peu, bien malgré moi et dit «Milkovich qui me prend la main, maintenant...? C'est du progrès ...» puis rit encore un peu avant de lui prendre sa clope et en fumer. Je rigole bien, mais son geste me fait du bien et rapidement avant qu'il décide de reculer, j'enveloppe sa main dans sa mienne et la serre un peu. J'ai pas envie qu'il se rétracte. Je relève ensuite mon regard vers lui et tente à nouveau d'y déceler cette lueur dont Mila me parlait. Le fait qu'il me prenne la main ainsi est un geste amoureux ...Nah? Alors ça devrait paraître dans ses yeux! ...Nah?

Ian&Mickey

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En entendant sa remarque, je me frappais intérieurement. J’aurais jamais dû faire un truc aussi stupide ! Lui prendre la main, non mais quelle connerie ! Je me suis cru où là, dans un film romantique à deux balles ? Je pense aussitôt à la retirer, vraiment mal à l’aise, mais bizarrement il ressert cette étreinte maladroite et je suis vraiment surpris.

Cette fois-ci, et comme ça semble être le mood du moment, je me permets de le regarder franchement dans les yeux. Je ne sais pas ce qu’il y cherche à vrai dire, je me contente d’être moi-même. Au final, ce n’est pas si désagréable de tenir sa main. Je m’attendais à ce que ce soit moite et dégueulasse, mais en fait non. C’est plus chaleureux qu’autre chose et on peut dire que la chaleur, ce n’est pas mon domaine !

Je me laisse guider un peu par cette chaleur et finalement, me redresse pour quitter ma place à ses côtés afin de m’accroupir devant lui. Je lâche sa main et, consciencieusement, défais la ceinture de son pantalon. Je sais que ce n’est pas vraiment romantique, mais j’ai déjà fait beaucoup d’efforts là et je pense que c’est le bon moment. Cela va le détendre, lui faire un peu oublier ses tracas et moi, ça va m’occuper la tête – et la bouche. Bah oui, je n’aime pas faire la discussion alors… Milkovich style !

Ian&Mickey

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Après ce taillage de pipe tout à fait fabuleux qu'il vient tout juste de me donner, je me sens complètement détendu. C'est vrai ce qu'on dit, au fait. Le sexe, c'est meilleur que la drogue. J'ai un léger sourire satisfait aux lèvres quand je m'allume une clope pour savourer d'avantage ce moment. Je la fume lentement en regardant le plafond. Un bras plié en dessous de ma tête. J'suis bien en ce moment. Mon regard tombe à nouveau sur lui quand je lui prend la main pour le tirer vers moi avant de l'envelopper dans mon bras libre. D'une voix un peu épuisé, je dis alors «T'as su comprendre ce que j'avais réellement besoin ...C'est génial...» puis sourit en coin avant de le regarder à nouveau. Physiquement, il m'a comblé ...mais psychologiquement? Ça reste à voir. Pinçant mes lèvres, je fume encore un peu avant de souffler ma fumer lentement. Je réfléchi longuement avant de demander «...Nous sommes quoi, Mick? ...J'suis quoi pour toi?» D'un air sérieux. C'est le moment. Je dois savoir maintenant. Je n'ai plu envie d'attendre ...et d'espérer pour rien, si tel est le cas. J'ai envie d'être fixé.