[DC] Lucas + Find the will to fight for your life.

Feat Steven R. Mcqueen ️ FanPop

Lucas Zimmermann

It's getting dark so dark to see.. feels like i'm knocking on heaven's door.

Principales qualités
Attentif
Patient
Intelligent
Altruiste
Courageux
Honnête Principaux défauts
Défaitiste
Distrait
Direct
Lunatique
Imprévisible
Jaloux
Possessif
— Les petits détails croustillants.

◊ Tu viens d'une famille pauvre. T'as pas eu la chance de naître avec une cuillère en or dans la bouche. T'étais le premier de ta famille. Alors, t'as eu plus ou moins la chance de connaître la vie pas trop serrée. Même quand y avait Elizabeth. Quand y avait que vous deux. Mais bon, t'étais trop petit pour t'en souvenir, même si les vidéos aident pas mal, en vrai. Puis y a eu les Triplés, puis Anabelle, puis enfin Louis. Famille nombreuse ? Oui, clairement. Avec l'argent que gagnaient tes parents, c'était pas simple au quotidien. Toi tu voyais qu'une chose : tu voulais grandir. Grandir pour les aider à s'en sortir. Pour être une charge en moins.
◊ Déjà à tes seize ans, tu passais la plus grande partie de ton temps en dehors de la maison. T'étais en excursion chez tes potes, où t'allais dormir chez ton parrain. Au moins, il avait un peu de place pour t'accueillir, et c'était moins dur pour lui et sa femme de t'accueillir et te donner à manger, qu'une famille avec sept enfants. Enfin, alors que t'approchais des dix-sept ans, tu rêvais déjà de pouvoir te tirer. Pourquoi ? Tu pouvais plus regarder ton parrain dans les yeux, quand il te parlait. Tu te sentais coupable, parce que sa femme et toi, vous aviez eu une liaison pendant un de ses voyages d'affaires. Elle était beaucoup plus jeune que lui, et pas forcément beaucoup plus vieille que toi. Enfin, c'était quand même ta première fois, et si vous ne le lui aviez jamais dit, toi, tu n'avais pas pu continuer à vivre face au mensonge. Plutôt que de ruiner sa vie, et votre relation, t'avais choisi, égoïstement, de garder ce secret pour toi. Et pour elle. Et autant dire que quelques années plus tard, quand ils ont divorcé, tu t'es toujours bien gardé de dire la vérité. Mais la culpabilité restait là. Alors, le jour de ton anniversaire, bien que tu n'étais pas encore majeur, t'as fait ton sac, et t'es parti. Direction Vancouver.
◊  Là-bas, t'as atterri dans un foyer. Et là, les emmerdes ont commencé. Autant dire que l'autorité du foyer ne t'allait pas du tout. Pire, t'étais devenu violent. T'as tenté de mettre fin à tes jours. Rien de bien grave. Enfin, si on voit ce que tu es aujourd'hui, c'est pas trop mal. Mais t'as quand même fini en Hôpital Psychiatrique. Ils t'ont décrété une bipolarité. T'as pas trop compris ce que c'était. Un trouble du comportement. Apparemment, t'étais de Type 1. T'as pas non plus compris ce que ça voulait dire, mis à part qu'il y avait plus d'un seul type de trouble bipolaire. On t'avait donné des médicaments à prendre. Autant le dire, il a fallu attendre un moment avant que tu les prennes. Et ça t'a joué des tours. Dans ta famille, personne ne sait ce que tu as. Tu joues ton rôle à la perfection. Mais ça ne t'empêche pas d'être obligé d'aller voir le psy, qui contrôle ta prise de médicament quotidienne. D'autant que t'es naturellement distrait, et tu oublie. Sans mauvaise foi.
◊ Quand t'as été majeur, t'as enfin pu avoir ton appart'. Mais travailler, c'était dur. Du coup, t'as fait quelques années à donner des cours, et à être pion dans un lycée. Heureusement qu'à l'époque, le lycée, pour toi, ça fonctionnait bien. T'as tenté de suivre la fac. Une école de musique. Mais ça n'a pas fonctionné très bien avec les professeurs. Toi, de toute façon, tu rêvais du conservatoire. Juste que t'as jamais eu l'occasion ni la possibilité de t'y inscrire. Alors, t'as appris la musique, tout seul, au fil des années. Et franchement, pour quelqu'un qui a appris seul, tu te débrouillais drôlement bien. Ta famille était séparée depuis longtemps, à cause des soucis d'argent, tu voulais pas en rajouter. Au pire, tu passerais à côté de ton rêve. T'étais rodé, si ça t'arrivais, t'étais prêt à l'accepter.
C'est pendant une des nombreuses soirées que tu passais dans ton bar favori, derrière le piano que t'a été remarqué. On t'a embauché dans une entreprise, pour faire des génériques de pub, et des introductions musicales de court-métrage. Pas forcément bien payé, mais pour les heures de travail, c'était raisonnable.. A côté, t'as continué à faire des petits boulots de merde, pour essayer de gagner ta vie. Jusqu'à ce que t'atteigne une certaine notoriété, et que tu commences à te faire assez d'argent pour te satisfaire du piano, et des cours que tu donnais de temps en temps.
◊ Il y a huit ans, presque neuf, t'as eu une histoire d'amour. La seule vraie que t'aies jamais connue. Parce que celles d'avant, bien qu'elles t'aient mises dans l'embarras, notamment une dont il a été question avant, c'était, pour tes partenaires, juste pour s'amuser. Amélie. T'étais fou d'elle. T'aurais décroché la lune pour elle. Tellement que tu n'as pas hésité, après quelques semaines, à lui dévoiler ta bipolarité. En échange, elle, elle a attendu, et elle s'est tirée. Avec un polichinelle dans le tiroir. Enfin, une Polichinelle. Mais ça, tu le savais. Elle est partie enceinte. Et quand, au terme de la grossesse, t'es allée la voir, pour lui dire que tu l'aiderai avec l'enfant, elle t'a dit qu'elle l'avait perdue. Comme chez elle, y avait rien pour contredire ce fait, t'a fini par te faire à l'idée. Mais ça, c'était jusqu'à il y a deux ans. Un appel. Une visite, et tu t'es retrouvée papa d'une petite Maisie, de six ans. Sa mère avait trempé dans quelque chose de louche, et s'était retrouvée prise entre deux feux. Elle était morte. Et toi, tu devais apprendre à vivre avec cette petite. Ce qui, en soit, n'a pas été du plus simple. Depuis que Maisie est avec toi, les choses sont plus simples. Elle est le petit bonheur de ta vie, et celle qui amène de la lumière à tes pensées noires et défaitistes. Même si la cohabitation n'est pas forcément aisée, et vous vous apprivoisez encore.