[DC] need to take back the light inside you stole

Feat Charlie Hunnam ️ melty ?

Jeff Lefebvre

just what i wanted, oh my my...

Principales qualités
Mâlin
Logique
Déterminé
Sportif
Rigoureux
Amoureux Principaux défauts
Malhonnête
À la recherche d'adrénaline
Aveuglé
Paradoxal
Menteur
Hypocrite
— Les petits détails croustillants.

◊ Je suis né à Paris, dans une famille très aristocrate, ploutocrate, bref, blindée de thunes, et très hautaine face à ceux qui ne le sont pas. J'ai gardé un peu ce petit côté là de leur vie, même si, aujourd'hui, je ne m'occupe simplement pas de savoir si telle ou telle personne que je fréquente a de l'argent dans ses poches. Sauf si c'est pour les lui faire.
◊ J'ai toujours eu un petit côté déviant. Je n'y pouvais rien, il fallait aussi dire que les combines familiales n'étaient pas pour arranger ce côté-là de mon caractère. À vouloir augmenter leur fortune en me mariant avec Madleen, que j'ai toujours connue et fréquentée, ils ont dû s'imaginer que je resterai toujours chez eux et que je pourrais leur servir de porte-monnaie le jour où ils seraient sur la paille. Ce qui me fait d'ailleurs penser que je n'ai aucune idée de là où ils en sont aujourd'hui... Je devrais sans doute les appeler. Mais plus tard.
◊ Madleen et moi, nous avons bien rendu les choses difficiles à nos parents. Nous n'étions pas d'accord avec le fait de grossir leur compte en banque, C'est d'ailleurs pour ça que, trois ans durant, je suis parti en pensionnat, dans un petit coin en périphérie de la capitale française. Bien sûr, mes parents avaient choisi la plus chère parce que la plus prestigieuse. Et autant dire qu'une partie de mon héritage a disparu entre toutes les réparations qui devaient être réalisées après mes nombreux passages dans les environs du pensionnat. La facture était si salée que je me suis fait "rapatrier" chez moi aussi sec quand ils se sont rendus compte qu'ils payaient plus que le quadruple du prix de pension. Jusqu'à mes vingt et un ans, après le lycée privé hors de prix, je suis allé à la Sorbone. Je n'avais pas particulièrement les notes pour, mais avoir un bon chéquier, ça sert. Et étrangement, j'y ai aimé les études, là-bas.
◊ Vingt et ans, Madleen n'en avait que dix-huit, mais nous avons plus ou moins pris la fuite, direction Vancouver. Nouveau continent, nouvelle langue, mais nous nous sommes vite adaptés. Elle a ouvert sa galerie d'art tandis que j'ai trouvé une place dans une entreprise d'architecture et de design. Nous ne manquions clairement de rien. Nous nous étions mariés sept ans après notre arrivée au Canada, mais laissez-moi rectifier ce que je disais auparavant. Nous ne manquions de rien, sauf d'un peu d'adrénaline. Alors, nous avons commencé à déconner encore plus que lorsque nous faisions des sales coups à nos parents, mais ce n'était clairement pas notre conscience qui nous étouffait. Tout ce qui nous tombait sous la main, ou en l'occurrence sous les yeux, nous le volions, des bijoux à des objets de technologie. Le pire ? Il existait pire que nous, puisque nous les leur revendions. J'agissais et elle réfléchissait et voyait tout ce que je ne pouvais pas voir, derrière son ordinateur.
◊ Il y a sept ans, nous sommes allés trop loin. Nous nous sommes faits coincés. Je n'avais aucune envie d'aller en prison. J'étais prêt à courir. L'endurance et la vitesse, ça a toujours été mon truc. D'ailleurs c'était les seuls moments où je faisais pas chier mes parents quand j'étais adolescent. Et puis j'ai fait le con. Vraiment. Je savais que Madleen ne pourrait pas suivre. Et je ne pouvais pas la porter ou la tirer, de peur de la faire souffrir ou de nous faire prendre tous les deux. Je n'ai pas réfléchi comme je l'aurais dû, mais je l'ai fait, à toute vitesse. Je lui ai conseillé de se faire prendre seule. Sans moi. J'espérais qu'elle sortirait vite. De toute façon, une femme qui vole derrière son ordinateur, ça prend toujours moins que son complice, qui plus est homme de main pour le coup. Je savais qu'elle me manquerait, mais c'était la meilleure solution à mes yeux. Puis j'avais pas envie de prendre quinze ans à perpétuité. Aussi.
◊ Sept ans plus tard, je continue ma vie, comme si rien ne s'était passé entre temps. Durant les sept ans qui se sont écoulés, je suis allé voir ma femme régulièrement, lui ai écrit, mais même sans ça, elle me manque. C'est d'autant plus difficile de faire bonne figure quand on me parle d'elle comme une criminelle. Les seuls moments où ma culpabilité resurgit : qu'on la critique devant moi alors que je ne suis pas mieux. Mais ma conscience se tait la plupart du temps : j'ai fait ce qu'il fallait, ce qui me plaisait, que peut-on me reprocher ?