hand you another drink, drink it if you can (elyana)

Pour une fois, pour une soirée, tu travailles pas. Tu travailles pas, non, pas du tout. Et pourtant t'es là, assis à ce bar, à attendre dieu n'sait quoi et à boire un verre en attendant cette même chose. T'étais habitué de venir ici tout les soirs, même quand t'y bossais pas, et les habitués pensaient certaines fois que t'avais seulement la flemme de monter sur scène, ce qui n'était absolument pas le cas. Au fond, cette fois-ci t'attendais une amie, une très jeune amie, du nom sublime d'Elyana. Ely, tu l'avais rencontré à cet endroit elle aussi. Elle t'avait semblé tellement jeune que ça t'avait surpris qu'elle soit ici, mais finalement elle était pas si jeune, pas tant que tu l'avais pensé. Alors vous aviez commencé à sympathiser et maintenant c'était une amie avec qui tu buvais un peu trop et vous vous éclatiez le crâne à chaque fois. Et au fond, si tu venais ici pour boire avec elle c'était parce qu'on te faisait des prix, vu que t'y bossais. Donc tu payais ses verres aussi, pour faire genre qu't'étais un gentlemen. Mais t'en étais pas un du tout. En fait, t'en avais rien à foutre qu'elle paye ou pas, t'façon tu gagnerais de nouveau ton argent donc c'était pas si important. Et puis t'as regardé ton téléphone, quand tu buvais, le message que tu lui avais envoyé. Qui disait simplement un truc très franc. Salut gros cul, ramène toi à la boite, qu'on passe la soirée ensemble. J'veux pas jouer le loveur mais tu me manques avec tes jolies fesses donc j'aimerais bien qu'tu viennes. Sinon j'trouverais quelqu'un avec qui finir la soirée, t'inquiètes. Au fond, t'espérais que t'ai pas à chercher ça, quelqu'un avec qui finir la soirée. Si on te demandait de répondre franchement en te demandant si tu voulais te taper Elyana, tu répondrais qu'évidemment t'en avais envie, mais c'était ton amie donc t'y allais doucement et t'allais pas lui demander subitement comme ça de copuler avec toi pour le bien de la planète, parce que ça serait pas pour l'bien de la planète en réalité mais plus pour tes besoins corporels et un peu trop masculins. Un soupir a finit par sortir de tes lèvres quand t'as regardé autour de toi. C'est fou c'que c'est lent pour venir, une femme. Ouais, tu savais qu'elle allait venir. Ouais, c'était évident. Tout le monde t'aimait trop pour te dire non.

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