pourquoi l'amour est si complexe ? (Terry - 10)

Je suis tendu. Cet échange vif de SMS n’a fait qu’accroitre cette mauvaise journée. Ce qu’il s’est révélé me chagrine profondément même si je ne te le montre pas. Je n’aime pas cette tension avec toi. La peur de te perdre est réelle. Je ne le veux pas, mais il me semble que nous sommes à l’opposé sur certains aspects de notre manière de vivre. Je suis un ermite alors que tu es plutôt sociable. Tu as besoin des autres, alors qu’au fond de moi, j’ai juste besoin de toi. C’est dur d’encaisser que la dépendance ne va que dans un sens. ’arrive à mon appartement en gardant une certaine appréhension. J’allume une clope, car je ressens le besoin de fumer. Je vérifie bien que j’ai bien les billets pour le match dans ma poche. Une manière indirecte de te demander pardon. Ce que je ressens à cet instant est complexe. J’enlève ma veste, trouve la pièce principale vide, avant de me diriger vers ma chambre où je te retrouve. Mon regard retrouve le tien. « Salut. » Je déclare de manière troublé en venant me rapprocher du lit. Je ne sais pas trop quoi faire ou dire. Je ne suis pas doué dans ce domaine.

C'était douloureux de se disputer, de douter. Alors je décide de prendre des initiatives pour effacer nos blessures et instaurer un climat plus favorable pour notre complicité. Je prends tous mes vêtements et quelques objets chez moi, après avoir fini ma journée beaucoup plus tôt, avant de m'installer dans ton appartement. Je prends mes aises sans t'annoncer la nouvelle, puis pars faire quelques courses, dans le but de préparer des pancakes et une poutine. Lorsque l'heure de ta rentrée arrive, je me déshabille et me pose sur le lit. Je laisse une vision sur mon corps dénudé. Lorsque tu débarques dans la chambre, je t'esquisse un sourire coquin, avant de venir croquer une myrtille dans un sachet à côté. « Tu en veux ? » Je te regarde avec désir, avant de tendre le fruit vers toi pour que tu te rapproches.

La vision que tu m’offres est appréciable. Comme toujours, tu disposes de formes qui m’attirent profondément. L’envie de retrouver ton corps est tentante, mais je ne sais pas quoi penser de tout ce qu’il s’est passé. Pourtant, ton corps transpire cet érotisme qui me rend dingue. Ton sourire coquin, ta manière de croquer ce fruit, tout semble indiquer que notre relation ne s’est pas complexifiée en dépit de ces SMS désarmants. Tu m’invites même à te rejoindre sur le lit pour savourer une myrtille. Je me laisse tenter, retrouve le matelas où je m’assis non loin de toi. Mon regard ne quitte pas tes rétines. Tu me fais savourer ce met et je me sens plus perdu qu’avant d’entrer dans l’appartement. « C’est bon. La vue aussi est agréable. » Je commente avant de te regarder avec attention. As-tu vraiment envie de régler nos soucis par la luxure ? Je ne comprends pas. Tu t’en es en partie plaint tout à l’heure. C’est à cet instant que je remarque quelques changements dans ma chambre. De nombreux objets semblent avoir fait leur apparition. J’y reconnais tes objets, qui sont normalement chez toi. Cela me trouble profondément, mon cœur s’emballe dans ma poitrine alors qu’une questionne conne s’épand de mes lèvres. « Tu as finalement décidé d’emménager ? » Ma voix est troublée, mon regard brille d’une lueur particulière tandis qu’un sourire s’épand naturellement sur mes lèvres. Cette journée est vraiment singulière.

Tu acceptes de prendre place près de moi, tu t'assois sur le lit et attrapes la myrtille. Tu complimentes la vision que je t'accorde, avant de repérer les changements dans les lieux, notamment l'ajout de mes objets. Ton visage s'éclaire, par ton regard et ton sourire lumineux qui me renverse le coeur. Je te retourne ton sourire avant de me redresser pour entourer tes épaules de mes bras. Je pose un baiser dans ton cou sans te lâcher. « Oui. Je veux vraiment essayer et que tu comprennes que j'aimerais que ça fonctionne. Réellement. » Je savoure ta présence.

Cette initiative est une surprise. Je n’y croyais pas, ne pensait pas cela possible. Elle me chamboule réellement, a une signification que tu n’imagines même pas. Je ne dis mot, mais je pense que certains signes me trompent. Tu t’imposes à moi, glisse tes bras autour de ma nuque en te plaçant dans mon dos. L’étreinte est appréciable. Je savoure le contact sans rien dire, tout comme cette lueur d’espoir que cela éveille. Tu me déclares que tu veux vraiment essayer, que cela fonctionne entre nous. « Je déteste quand on se dispute comme ça. » J’admets simplement dans un soupir. « Je veux vraiment essayer, également. » Je déclare dans une voix calme, mais ferme. Je ne fais pas de geste à ton égard, mais ma sincérité éclate. Je n’ai pas envie que cette relation s’arrête. Je n’ai pas envie de perdre espoir.

Je me pose dans ton dos pour obtenir ma dose d'affection sans un mot. C'est essentiel car noté disputé a creusé une véritable déchirure dans nos coeurs. "Moi aussi." J'embrasse ton oreille sans te lâcher. C'est bon de t'avoir près de moi. "On verra les détails plus tard" Je n'ai pas envie qu'on se dispute en évoquant nos désirs pour cette cohabitation. J'attrape une nouvelle myrtille que je dépose devant ta bouche pour que tu l'attrapes de tes lèvres. "On peut goûter au dessert avant le repas ?" Je te propose sensuellement en embrassant ton cou. J'ai même la bouteille de sirop d'érable pour que tu l'etales à ton gré pour un dessert bien savoureux et sucré.

Tu m’offres ta douceur comme toujours. Par ce geste, tu tâches d’amoindrir la douleur qui s’est immiscée au sein de nos poitrines. Tu partages le même déplaisir de nous fâcher, même si nous ne pouvons rien faire contre cette réalité. J’aimerai changer la donne, mais cela va nécessiter du temps et des efforts. Tu ne désires pas en parler pour le moment. L’appel de la luxure se fait de nouveau présent. Tu glisses une nouvelle myrtille entre mes lèvres pour que je la déguste. Je te laisse faire, croque le fruit en savourant tes baisers contre ma nuque. C’est bel et bien une invitation. Tu désires te perdre dans les méandres de la luxure et comme toujours je ne te résiste pas. De ce fait, mon regard sombre vient retrouver le tien, un sourire amusé se niche sur mes lèvres. « Tu sais que j’adore sauter les repas avec toi. » Je déclare en venant m’emparer de ta bouche. J’en profite pour me retourner, te faire tomber sur les draps et m’imposer à ton corps offert. La vue est excitante, tu sais à quel point ton corps me fait craquer à chaque fois. Ma langue vient cueillir la tienne, savoure son gout sucré tandis que ma main libre glisse sur tes pectoraux, ton ventre, ta hanche, la chute de tes reins. Par une poigne ferme, je te colle contre mon bassin en venant jouer de mon poids. « Et c’est quoi le désert au juste ? Tu es resté silencieux à ce sujet. Je le dévore à quelle sauce ? » Je murmure contre ta mâchoire que je mordille avec plaisir. Je bande déjà, car mes sens sont naturellement éveillés à tes côtés. Je te désire comme je n’ai jamais désiré un autre homme.

Je glisse mon doigt au creux de ta bouche pour que tu viennes sucer lentement le sirop d'érable qui s'écoule contre ma peau. Tu te prends au jeu, tu savoures le liquide les yeux fermés. Tu ne tardes pas à exercer une pression contre ma phalange pour le sucer sensuellement. Ton action est excitante, à tel point que la chaleur au creux de mes reins s'accentue. Tes paupières s'entrouvrent de nouveau, rendant le moment que plus intense et savoureux. C'est un préliminaire délicieux que tu m'accordes. Je t'observe avec attention me sucer le doigt sans relâche, avec ce brin de sensualité qui te rend sexy. Je détaille tes mouvements tout en te scrutant dans les yeux avec désir pour que tu remarques à quel point je suis excité. Je te trouve cruellement désirable à cet instant. J'ai chaud. Trop chaud.