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 Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen.

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MessageSujet: Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen.   Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. EmptyMar 21 Fév - 2:46

Yakova Eva Azarov
feat rosie tupper ©️ tumblr.



◊ La parole

■ Azarov. C'est ton nom. Sorti tout droit de ta tête quand il a fallu que tu te crées une nouvelle identité. Tu l'aimes bien, ce nom. Le vrai, c'était Beria. Tu ne sais pas s'il était inventé lui aussi ou s'il appartenait à l'un de tes deux parents. Tu ne le sauras jamais. ■ Yakova, Eva, ce sont tes prénoms. Le premier ressemble peut-être un peu trop à du fabriqué mais tu t'en fous, tu adores sa résonance. Le deuxième t'es symbolique. Même s'il faudra que tu changes quarante fois d'identité, tu t'appelleras toujours Eva. ■ 21 ans dans quelques jours. T'es presque majeure. Tu ne pourras même pas le fêter réellement parce que t'es née un 29.02. Ouais, elle a bien choisi son jour, ta mère. Peu importe. Il y a longtemps que tu as cessé de célébrer quoi que ce soit de toutes façons, âge ou autre. ■ Moscou, Russie, plus précisément à Tverskoï. C'est ton lieu de naissance, tu y as vécu la majeure partie de ta vie. Mais plutôt mourir que d'y retourner. ■ Canadienne, jusqu'à nouvel ordre. Oui, tu as pris la peine de modifier ça aussi. Tu n'as absolument aucune fierté à dire que tu es Russe, alors pourquoi s'encombrer de ce détail ? La nationalité canadienne te va très bien, même si ton accent a très souvent tendance à revenir. ■ Serveuse au Pasta d'Angelo, tu préfères dire ça quand on te demande ton occupation dans la vie. C'est plus correct que ex prostituée. Tu suis également des cours de théâtre et de natation. L'un sert à berner ton monde et l'autre sert à te défouler. ■ Célibataire à vie, tout simplement. Tout peut changer, ton statut lui, ne changera jamais. ■ hétéro tu diras, mais tu as déjà eu à le faire avec des filles donc tu ne sais pas trop. Une orientation sexuelle ou l'autre, qu'est-ce que ça change de toutes les façons.

◊ L'évangile selon une prostituée.

■ Les livres.

の Au commencement étaient Eva & Avdotya
Elle s’appelait Eva. Son nom de famille est resté inconnu jusqu’à son dernier souffle, elle n’a jamais voulu le dire. On ne sait même pas si Eva était son vrai prénom. Elle a sonné à la porte du couvent en pleine nuit, enceinte de sept mois,  trempée jusqu’aux os, le regard assombri pas toutes ses misères passées. Son cas ne ressemblait à aucun autre de ceux que le couvent prenait en charge d’habitude. Elle ne répondait à aucun de leurs critères. Pourtant, la Mère Supérieure ne put la mettre à la porte. « Il y avait quelque chose dans son regard… Si je l’avais rejeté, je ne me serais jamais pardonné », te raconta t-elle plus tard. Elle est restée là seize jours, ta mère. Renfermée sans être asociale, secrète, timide, mystérieuse. Personne n’a réussi à l’approcher, à la mettre en confiance, à la faire parler. A percer sa carapace. Dommage, tu aurais pu apprendre à mieux la connaître à travers les autres si elle avait fait quelques efforts. Elle a accouché  le 29.02.1996, d’une petite fille prématurée de six semaines. La petite était en pleine forme. Ce n’était pas le cas de la mère. Une hémorragie anormale après l’accouchement. Les médecins ont essayé de la sauver. Mais ils n’ont rien pu faire, elle avait perdu beaucoup trop de sang. Elle aura tenue sa fille dans ses bras en tout et pour tout quatre-vingt huit secondes. Le temps de l’embrasser, de sentir ses petits doigts, de pleurer, de lui souhaiter bonne chance dans la vie. Étrangement, elle avait toujours su qu’elle ne passerait pas du temps avec son bébé. Instinct de mère sans doute. Au prénom Avdotya qu’elle avait choisi, la Mère Supérieure y ajouta Eva, en se disant que celui-ci sera beaucoup plus facile à porter que le premier. C’est comme ça que la petite Avdotya Eva Beria a vu le jour, a connu et perdu sa mère, puis est entrée au couvent.

の Une réincarnation de Eve, en mieux.
La douceur incarnée. Une petite fille très calme. Très sage. Tu étais ce qu’on pouvait appeler l’enfant modèle. Tu n’as jamais créé de problèmes à qui que ce soit. Tu n’as jamais enfreint les règles. Tu n’as jamais rien fait de mal. Tu ne sais même pas comment on pouvait choisir ne pas respecter ce qui a été dit. Faire du mal c’est quelque chose qui t’étais inconcevable. Tu étais la lumière de ce couvent. Tout le monde t’adorait. Ta personnalité si unique. Calme sans être timide. Gentille sans être stupide. Intelligente sans être vantarde. Tu étais comme un plat qu’on avait préparé avec amour et dont on avait minutieusement dosé chaque ingrédient. Tu sais quoi dire pour faire sourire les personnes tristes, pour aider ceux qui en ont besoin. Tu ne rechignes jamais à rendre service. Depuis toute petite, tu savais déjà que tu voulais être nonne plus tard. Ta foi est l’une des choses qu’on admire le plus chez toi. Tu es extrêmement croyante. Un peu trop même au goût des autres filles de ton âge. Les prières, les grâces, les messes, tout ça est très important pour toi. Tu voulais devenir bonne sœur et contribuer au merveilleux travail que les religieuses faisaient dans ce couvent. Sans elles, ta mère n’aurait pas su où aller. Tu serais peut-être morte toi aussi. Toutes ces femmes qu’elles recevaient, tous ces enfants dont elles s’occupaient, tout cet amour qu’elles donnaient, tu voulais le faire aussi. Aider les autres. Leur apporter un peu de bonheur. C’était plus qu’une envie pour toi. C’était une vocation. Tu n’étais qu’une enfant. Une enfant encore trop innocente.

の Le serpent fait son entrée en toge blanche.
Il était bien plus grand, lui. Adulte et vacciné. Tu le connais depuis depuis toujours. Il venait une fois tous les ans, passait trois mois au couvent et repartait. Tu as toujours été très proche de lui. Il disait que tu étais sa préférée. Il passait le plus clair de son temps libre à jouer avec toi. Le premier prénom que tu as prononcé était le sien. Filipp. Il était ton abbé, ton ami, ton confident. Tu le croyais, tu le vénérais. Chacun des choix que tu faisais, chacune des décisions que tu prenais, tu le faisais en pensant : « Qu’est-ce que Père Filipp me conseillerait ? » Votre relation était si fusionnelle, que plusieurs fois tu lui a demandé de t’adopter, que tu deviennes sa fille pour de vrai. « Tu sais bien que je ne peux pas, Eva. Et puis… je ne suis pas ton père, tu sais. Je suis… ton amour. » Il avait serré ta petite main entre les siennes avant de la porter à ses lèvres pour les baiser. Tu t’étais mis à rire parce qu’à chaque fois qu’il faisait ça, ça te chatouillait. Une autre personne aurait peut-être vu ce qui se passait. Mais toi, tu ne voyais rien. Tu avais douze ans. Tu étais trop innocente. Ses regards, tu les trouvais normaux. Ses attouchements, tu les trouvais normaux. Ses petites caresses, tu les trouvais normales. Tout ça pour toi, était juste des preuves de l’amour qu’il te portait. Mais l’amour a plusieurs facettes. Et même ton innocence légendaire ne pouvait pas te protéger face aux dégâts de l’une d’entre elles. Son premier baiser t’a perturbé. Léger. Rapide. Furtif. La veille nuit de son départ. Tu n’as pas compris. Tu as essayé de demander. Mais il a posé un doigt sur tes lèvres. Et puis il t’a promis qu’il reviendrait. Tu attendais toujours ses venues avec impatience. Mais tu t’es rendue compte que l’année qui a suivi, tu étais moins excitée. Tu ne voulais pas qu’il vienne. Tu te sentais affreuse de vouloir  ça. Tu culpabilisais de vouloir priver tout le monde de ses services juste parce que toi tu ne voulais pas le voir. Tu n’as pas eu le courage de glisser ce vœu dans tes grâces du soir. C’était un péché. Père Filipp ne t’a jamais fait du mal. Il ne mérite pas que tu aies des mauvaises pensées à son encontre. Tu es une vilaine fille. Il est arrivé. Tu n’es pas allée lui souhaiter la bienvenue comme chaque année. Tu as essayé. Tu as fui une fois devant sa porte. Mais il n’a pas fui, lui, devant la sienne. Il a tourné pour la première fois le poignet de ta porte une semaine après son arrivée. Durant onze semaines cette année-là, puis pendant vingt-quatre autres les deux années qui ont suivi, tu as compris comment la perversité d’un homme pouvait détruire à tout jamais la vie d’une enfant.

の Dans toutes les histoires, il y a le cul avant la bénédiction.
Tu erres dans les rues de Moscou. Tu as faim. Tu as froid. Ça fait deux jours que tu marches sans but. Où aller quand on a passé toute sa vie dans un couvent ? Tu gèles. Malgré les cinq pulls que tu portes, tu as l’impression que le froid te broie les os. Tu aurais pu prendre tes affaires, mais tu devais partir avec le moindre de choses possibles. Quand on fugue, il faut voyager léger. Tu avances à grand peine. Les mains tendues, tu mendies. Un billet. Une bouteille d’eau. Un pain. N’importe quoi que tu puisses avaler. Personne. Désespérée, les yeux gonflés à force de trop pleurer, tu te laisses choir contre un mur, te replies sur toi-même. Tu vas certainement y passer la nuit. Si tu arrives à te lever demain. Un passant jette une peau d’orange pressée à quelques mètres de toi. Tu la regardes un instant. Plutôt ça que mourir de faim. Tu tends la main pour la récupérer. Mais quelqu’un t’écrases le poignet avec ses bottes. Tu cries de douleur. Mais l’homme ne semble pas disposé à enlever ses pattes. Il se baisse pour passer un mouchoir sur ta bouche. Trou noir. Brusquement, trop de lumière. Trop de blancheur. Tes yeux tournent. Tu n’arrives pas à dissocier. Tu vois vaguement une silhouette humaine. Mais elle est floue. Elle oscille. Des voix te parviennent mais tu ne comprends pas. Tu as été droguée. Tu planes, totalement défoncée. C’est étrange comme sensation. Tu aimes ça. Tu voudrais que ça ne s’arrête jamais. Ça ne s’arrêta pas. Tu avais ta dose journalière. On venait te faire une piqûre chaque jour, puis deux, puis trois. Tu es devenue accro. Tu n’en avais jamais assez. Tu ne savais pas où tu étais. Enfermée dans une chambre, tu avais à ta disposition tout ce dont tu avais besoin. Tu ne sortais jamais. On ne te disait jamais rien. On se contentait juste de faire de toi une junkie. T’as dû restée sous ce régime environ deux mois, ou peut-être plus, tu as perdu la notion de la réalité depuis longtemps. Puis, on t’a donné un compagnon de chambre. Lui aussi était souvent défoncé mais il fonctionnait à la pilule plutôt qu’aux aiguilles. Et il en prenait seulement quand il voulait. Il était tellement beau. A lui aussi tu es devenue rapidement accro. Tu ne le connaissais pas. Tu ne savais même pas comment il s’appelait. Les rares fois où vous avez  arrêté de vous envoyer en l’air pour parler, tu étais défoncée. Tu ne te rappelles d’aucune des conversations que vous avez eues. Ni même de tout ce que tu as dû lui raconter sur toi. Puis un jour, on te l’a arraché. Aussi brusquement qu’on te l’avait donné. Et avec, tes doses journalières. Tu as cru que tu deviendrais folle. Ton cerveau bouillait. Tu avais des hallucinations. Tu avais besoin d’une dose. Tu ferais n’importe quoi pour en avoir une. « N’importe quoi… », confirmas-tu en larmes à l’homme aux aiguilles. Il a alors fait entre un homme dans la chambre. « Tout ce que tu as à faire, c’est te laisser faire. Et tu auras ce que tu veux. » Tu as cessé d’être innocente il y a longtemps. Ça te répugne. Mais tu ferais n’importe quoi pour une dose. Quand l’homme s’approche de toi et pose une main sur tes seins, tu revis en larmes tes trois années d’abus avec Filipp. Ça ne s’arrêtera donc jamais. Tu es finalement sortie de ta chambre. On t’a expliqué ce qu’on attend de toi. Comme toute la cinquantaine d’autres filles qu’il y avait à cet endroit, tu étais maintenant une prostituée, une fille de Mandie, la femme qui gérait tout ça. Du simple strip-tease au plus pervers des parties de jambes en l’air, tu ne dois rien refuser aux clients qui venaient dépenser une fortune pour avoir du plaisir. Vous êtes nourries, vêtues, logées et dopées. Vous n’avez donc pas besoin d’argent. Tout ce que vous récoltez en écartant vos jolies jambes va dans le compte de Mandie. Tu te prostitues pour quelqu’un d’autre. C’est ça maintenant ta vie.

の Va et ne pêche plus.
Tu as été sage pendant quatre ans. Tant qu’on te menaçait de te priver d’héroïne, tu faisais ce qu’on te demandait. Les rares filles qui ont voulu se rebeller, on ne les a plus jamais revues. Dans certains moments de lucidité, tu t’es toi aussi demandé si ce ne serait pas mieux de se faire tuer. Tu as essayé quelques fois. Mais à chaque gaffe que tu faisais, il faisait tout pour te couvrer. Lui. Dmi, comme on l’appelait. Sûrement pas son vrai nom. Il travaillait lui aussi pour Mandie. Il était l’un de ses chers professeurs, ceux qui sont chargés d’initier les filles au sexe durant leur période préparatoire. Et quand il n’apprend pas le kamasutra à une pauvre innocente, il veille à ce que toutes les filles fassent bien leur boulot. Toute cette alchimie que tu pensais avoir partagé avec lui, en réalité c’était simplement son boulot. Il a été le professeur de plusieurs autres filles ici. Il n’en a rien à foutre de toi. Il t’en veut même on dirait, vu qu’il s’acharne à ne pas vouloir te laisser te faire tuer en paix. Un con. Tu avais finalement renoncé au fait, te résignant à accepter ton sort. Mais un jour, quelque chose a dégénéré. Tu es incapable de dire ce qui s’est passé. Tu t’es juste retrouvée en train de sauvagement poignarder ton client avec un couteau de poche, hurlant comme une bête. Ils ont dû s’y mettre à deux pour t’arracher au corps ensanglanté.  Scandale. En quelques minutes, la maison devint un véritable chaos. Il fallait apparemment partir. Tous les hommes de Mandie se mirent au boulot. On vida les chambres. Certaines filles n’eurent même pas le temps de s’habiller et montèrent à poil dans les vans qui démarrèrent. Certaines avaient tellement peur qu’elles pleuraient. D’autres planaient et racontaient des inepties. Dans ton van, tu avais l’impression d’étouffer. Repliée sur toi-même, les mains et le corps encore pleins de sang, tu imagines que ce sera la fin pour toi dès que le van aura atteint sa destination. Mais le van n’atteignit pas sa destination. Un accident. Le van roula sur lui-même pour s’arrêter les quatre pneus à l’air. Tout le monde hurlait à l’intérieur. Les portes s’ouvrirent en fracas. Trois hommes en cagoule vous faisaient sortir. Ils vous criaient de vous en aller. De fuir. Ils disaient que vous étiez libres. Tu sors, les seins à l’air, avec comme unique vêtement ton string. Tu veux courir mais tu n’as pas le temps. On t’étouffe. Tu te débats. Tu tombes dans les pommes.  Calme-toi, il ne te veut pas de mal. Il ne t’en a jamais voulu. Au contraire, il a risqué sa vie, pour sauver la tienne…

To be continued…


■ Les versets

Tu es lunatique. Tu as parfois des sauts d’humeur incompréhensibles. C’est compliqué de te suivre sans te prendre pour une dingue. Tu parles très souvent toute seule. Pas de petits trucs, de vraies discussions. Tu peux te contredire, te raisonner ou même te disputer avec toi-même. Ceux qui ont eu la malchance d’assister à ces débats-monologues t’ont donné le numéro de leur psy. Ayant été dopée aux pires substances pendant plusieurs années, tu évites aujourd’hui de toucher à quoi que ce soit qui puisse ressembler de près ou de loin à une drogue, quelque soit la forme sous laquelle ça se présente. Ta guérison a été difficile et tu as promis de ne plus y replonger. Tu lui as promis. Tu es claustrophobe. A tel point que tu évites au possible de prendre un ascenseur. Dès que tu te retrouves dans un endroit fermé, tu ne peux pas t’empêcher de revivre ton passé et la crise qui s’en suit n’est pas vraiment jolie jolie. Paradoxalement, tu adores t’enfermer dans ta chambre. A clé. Tu es très sportive. Tout ce qui peut t’aider à te défouler et dépenser de l’énergie, tu prends. Tu manges très peu. On dit souvent que tu es anorexique, que tu manges pas parce que tu veux demeurer maigre. Si seulement, ils savaient. Tu as la zarbie habitude de manger des carottes. Tout le temps. Tu en as toujours sur toi. Même toi tu ne sais pas d’où ça te vient cette manie.  Tu adores lire. Tes préférés, c’est les histoires qui finissent  mal. Eux au moins, ils sont réalistes. Tu écris aussi. Des petites histoires, des sortes de nouvelles. Glauques, gores, noires, tordues, tristes à en mourir. C’est ton côté obscur. Tu es extrêmement rangée, tu détestes qu’on touche à tes affaires ou qu’on change tes objets de place. Légèrement perfectionniste sur les bords, tu avoues. Mais tu y travailles. Tu as une sorte de côté blasé très perturbant quand tu regardes un film. Quelque soit le genre, ça ne suscite jamais aucune émotion en toi. Personne n’aime se faire un ciné avec toi, même pas toi-même. Quand ça t’arrive de te mater un film, t’as l’impression que tu était morte le temps que ça a duré. Même si tu as travaillé dur pour perdre ton accent, il arrive qu’il ressorte encore parfois quand tu parles sans faire attention. Dans ces cas, tu es obligée de parler de tes origines russes. Tu maquilles toujours tes bras pour effacer les traces de toutes ses piqûres que tu as reçues durant toutes ces années. Et pour être parée au cas où le maquillage s’efface, tu as toujours un chandail ou un châle sur toi. Si tu es douée pour mentir sur tes secrets, t’es pas douée pour cacher la vérité aux autres. Tu ne cherches même pas à le faire d’ailleurs, tu dis les choses telles que tu les penses. Si on ne veut pas entendre la vérité, qu’on ne vienne pas te voir. Tu ne consommes ni café, ni déca, ni thé, ni rien de tout ça. Ce sont d’autres formes de drogues, ces histoires. Ton truc à toi, c’est l’eau ou les jus de fruits. Tu es accro au sucre, plus c’est sucré, mieux tu te portes. Les glaces, c’est toute ta vie. Entre temps, tu étais la plus fervente des croyantes. Aujourd’hui, tu es athée, pure et dure. Tu préfères encore croire aux licornes. Tu n’es que serveuse mais tu vis largement au dessus de tes moyens. D’où vient le surplus ? Allez savoir. Tu as un tatouage sur le côté latéral du pied. La moitié d’une phrase écrite en russe. L’autre moitié, c’est lui qui l’a. Tu dors peu. • Aujourd’hui encore, tu fais des cauchemars la nuit. Faut croire qu’on a beau essayé, on ne peut tout simplement jamais se défaire de ses démons.

◊ Derrière l'écran.

■ Prénom : do ■ Pseudo :■ Âge : mi ■ Pays : fa ■ Double-Compte : sol ■ Comment as-tu connu le forum ? : la ■ Veux-tu avoir ton mini-flood ? : ni ■ Un dernier mot ? : il y en a encore tout pleins qui arrivent derrière  Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. 1326213240

Code:
<ai>rosie tupper ■</ai> yakova azarov


Dernière édition par Yakova Azarov le Mer 22 Fév - 4:55, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen.   Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. EmptyMar 21 Fév - 6:31

Re bienvenue parmi nous avec ton... je ne sais plus, je ne compte plus ton nombre de comptes non plus Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. 3502698297 Bref, si jamais tu as besoin d'aide pour l'avatar, n'hésite pas Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. 4084046224 Bonne continuation pour la rédaction de cette nouvelle fiche en tout cas Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. 2117646275
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MessageSujet: Re: Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen.   Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. EmptyMar 21 Fév - 8:54

Re bienvenue parmi nous et bon courage avec la suite de ta fiche. Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. 2018440904 Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. 375634288 Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. 2512847708
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MessageSujet: Re: Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen.   Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. EmptyMar 21 Fév - 9:00

Re apparemment Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. 3895257041
Si tu cherches toujours des colocs, je suis là Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. 4084046224 (avec mon futur nouveau perso Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. 3255181339 )
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MessageSujet: Re: Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen.   Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. EmptyMar 21 Fév - 17:58

Merci tout le monde https://imgur.com/WY

Megan, on va y arriver Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. 3502698297 Et merci pour la proposition mais c'est ok déjà Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. 2117646275

Tian, avec plaisir chaton https://imgur.com/WY Tu sais où me trouver Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. 4084046224
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MessageSujet: Re: Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen.   Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. EmptyMar 21 Fév - 18:04

re bienvenue :)
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MessageSujet: Re: Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen.   Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. EmptyMar 21 Fév - 18:08

Merciii https://imgur.com/WY
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MessageSujet: Re: Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen.   Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. EmptyMar 21 Fév - 21:49

(re) Bienvenue ♥
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MessageSujet: Re: Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen.   Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. EmptyMar 21 Fév - 21:52

Reeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. 1779620363
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MessageSujet: Re: Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen.   Yakova ∞ Au départ, je voulais être nonne... Amen. EmptyMar 21 Fév - 22:42

Bienvenue ! https://imgur.com/WY
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