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 Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête »

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MessageSujet: Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête »   Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » EmptyDim 22 Jan - 15:49

Jirō Nakajima
Kim Jong Seok ©️ YH.




◊ L'essentiel en quelques mots.

■ Nom : Aujourd'hui, après beaucoup d'effort, de travail et de sacrifice, tu as le droit de clamer haut et fort, ton appartenance à la famille Nakajima. ■ Prénom : Jirō - qui veut dire « second né, le cadet » - Ton prénom est la preuve même du manque total, d'estime et de considération qu'avait ton Géniteur dès ta naissance, malgré les franches protestations de ta douce Mère. ■ Âge : Encore jeunot, tu as eu vingt-cinq ans. ■ Lieu de Naissance : Tu es né à la Capitale, au Pays du Soleil Levant. ■ Nationalité : Tu es donc de nationalité Japonaise. ■ Occupation : Fils de PDG, tu travailles avec ton Géniteur. ■ Statut Civil : A ce jour et aux dernières nouvelles, tu es célibataire. ■ Orientation Sexuelle : Question relativement peu apprécié, tu te clames hétérosexuel et te sais homophobe. En réalité, ce n'est que de l'homosexualité refoulé.

◊ Les petits détails croustillants.

■ Les Anecdotes.

Quatre ans の Tu l'as senti de tout ton petit être, que tu en trembles encore. Cette claque injustement méritée qui t'avait fait basculer. Cette soudaine chaleur brûlante qui lance ta joue, te donnes envie de pleurer, mais les larmes salées n'osent parler tes pommettes, encore sous le choc de ce qui venait d'arriver. Les yeux écarquillés, ton regard reste planté dans le sol comme si une plante allait finir par y pousser, alors que tu te tiens toujours recroqueviller sur toi-même, dos à l'homme qui t'avait frappé. Tes deux petites mains étaient posées sur ta joue qui avait pris une toute autre couleur, comme si elles pouvaient calmer un tant soit peu la douleur. « Bon dieu, mais qu'est-ce qui t'as pris, Atsuhito ?! » S’indigna ta délicate Mère, alarmée par le bruit. Sa voix reste douce malgré la colère qui la submerge, agenouillé devant-toi, une main protectrice sur ton dos, elle lève le regard sur lui. « J’en ai assez de le voir traîner dans nos jambes ! Ne voit-il pas que je suis occupé ?! J’ai du travail ! » Renchéris, ton Géniteur d’une voix si froide qu’elle te glace le sang, accentuant par la même occasion tes tremblements. « Mais ce n’est qu’un enfant !  Il voulait seulement te montrer le beau dessin qu’il t’avait fait. » Elle appuie franchement sur les derniers mots, comme si cela pouvait changer quelque chose. « Je n’ai que faire d’un torchon pareil ! Je n’ai pas le temps pour ces sornettes. Sors d’ici avec lui avant que je ne me fâche une nouvelle fois. » Elle grince des dents, baissant les yeux sur ton corps qui n’avait toujours pas bougé, t'attirant à elle pour te blottir contre sa poitrine avec des gestes emplis de douceur et d'amour, par réflexe, tes mains s'accrochent de toutes ses forces au haut de sa robe. Instantanément, tu te sens apaisé et protégé. Elle récupère de son autre main, le dessin que tu avais fait pour ton Paternel avant de se redresser. Ce dessin qui t'avait valu une claque, le début de toute une série. Tournant les talons, elle siffle entre ses dents, prête à quitter la pièce : « Du temps, tu en as que pour Hideaki. » Hideaki. Ton frère qui se tenait sagement sur le pas de la porte, un cahier entre les mains - lui-même choqué par la scène qui avait eu lieu sous son nez. Te hissant légèrement sur tes bras, alors que tu quittais la pièce, emporté par ta ravissante Mère, tu oses poser tes yeux effrayés sur ton Père qui te regarde avec mépris, avant de t’oublier et de se retourner vers son premier fils, le sourire aux lèvres. Finalement. Ce jour-là, tes larmes ont coulé sur tes joues.


Huit ans の « Mère, s'il vous plaît, apprenez-moi à jouer. » Son regard aimant se pose lentement sur toi et elle sourit de cette soif d'apprendre que tu avais pour ton âge. Mais cette envie en cachait une autre bien plus grande et féroce, qu'un enfant ne devrait pas avoir, surtout si jeune : Celle de vouloir lui plaire. Tu ferais tout pour qu'il te remarque, même une seule fois. Tu ferais n'importe quoi pour qu'il te félicite, en déposant une main à la fois douce et ferme dans tes cheveux. Tu ferais tout et n'importe quoi pour qu'il te reconnaisse enfin comme son fils, tout comme il reconnaissait ton frère. Toi qui n'étais que le second, toi qui n'étais que le cadet, toi qui n'étais qu'un enfant de plus et malheureusement pas le premier. La voix apaisante de ta Mère te ramène, sans brutalité, les pieds sur terre. « Viens t’asseoir à côté de moi. » Souffle-t-elle de sa voix chaleureuse, alors qu’elle s’écarte doucement pour te laisser un peu de place à ses côtés et d’une main douce, elle t’invite à la rejoindre sur le petit banc en cuir. Tu t’approches pour te poser à côté d’elle. Tu te tiens droit, les lèvres closent et les mains sagement posées sur les genoux. Dans un premier temps, elle joue le morceau d’une partition que tu connaissais. Celle qu’elle te jouait alors que tu gesticulais en essayant de te retourner sur le ventre, dans le berceau en bois. Et même bien avant ! Quand tu n’étais qu’encore qu’un tout petit être qui grandissait dans ce ventre chaud et protecteur. Les notes qui s’échappent merveilleusement bien de l’instrument, t’apaises si bien que tu en soupires de contentement. « Mère ? » Elle continue de laisser ses doigts glisser délicatement sur les touches blanches et parfois noires, alors que tu la sais attentive à tes mots. « Vous m’apprendrez aussi à jouer du violon ? » Son sourire s’illumine, dévoilant ses dents blanches et elle rit d’un rire cristallin, mais pas pour se moquer de toi. « Commençons d’abord par le piano, mon ange. » Tu baisses les yeux sur tes doigts qui se mêlent et se démêlent, tes pieds s’agitent lentement en se balançant d’avant en arrière. « Et si tu te débrouilles bien, je t’apprendrais le violon à côté, mais sache que c’est beaucoup de travail. » Ton regard se pose alors sur son délicat visage, tes yeux pétillants se plongent dans les siens. Et tu te tournes vers l’instrument de musique, attentif et heureux, nullement impressionné par la quantité d’apprentissages que tu te forçais à avoir.


Douze ans の « Mère. » Tu baisses lentement l’instrument de musique qui était à demi posé sur ton épaule, l’amenant doucement contre ta poitrine, tes mains se resserrent sur le manche et tes paupières se ferment. « Pourquoi Père ne m’aime-t-il pas ? » Une fausse note résonne dans la pièce et l’air se fait quelque peu malaisant. Tu sens alors son regard se poser sur ta personne et tu en frémis malgré toi. « Que dis-tu, Jirō ? » Tu pinces tes lèvres en ouvrant tes yeux que tu viens plonger dans les siens. Tu le sais. En ce moment-même, tu lui ouvres ton cœur d’un simple regard pour qu’elle soit capable de lire en toi comme dans un livre ouvert. Ce qu’elle peut y trouver lui fait mal, ses sentiments qui te rongent du plus profond de ton être. « J'ai compris Mère, et ce, depuis bien longtemps. Je sais qu'il ne m'a jamais aimé, qu'il ne m'aime pas et qu'il ne m'aimera jamais. Du moins pas comme son fils, pas comme Hideaki .. » Tu baisses les yeux et tes doigts se serrent si fort que tu sens les cordes du violon s'enfoncer doucement dans ta peau. « Quoique je puisse y faire .. Ce n'est jamais assez. » Tu gonfles ton buste en prenant une grande bouffée d'air comme pour te donner une once de courage. « Je peux apprendre à jouer du piano. Je peux apprendre à jouer du violon. Je peux apprendre tous les instruments que je désire, cela ne suffirait pas pour qu'il me regarde. Je pourrais rester des heures entières derrière un chevalet qu'il ne prêterait pas plus attention à ce torchon. J'aurai beau travailler mon anglais et même m'exercer à la langue française que cela ne l'intéresserait pas. » Tes yeux se plissent et tes muscles se tendent. Tu sens une colère sourde grimper en toi. « Je pourrais passer tout mon temps libre à étudier l’histoire des arts, et même m’initier aux règles du commerce, à la comptabilité, à l’analyse financière, au management et que sais-je encore ! A être un patron exemplaire et être tout simplement capable de reprendre le flambeau, que cela ne servirait à rien ! Car il y a Hideaki. » Une corde lâche sous la pression de tes doigts. « Tu es jaloux de ton frère ? » Tes dents grincent. « Bien sûr ! » La porte s’ouvre précipitamment, coupant net aux paroles. C’est ton géniteur qui s’approche de ta Mère, après avoir récupéré sa sacoche de travail, déposant un baiser sur son front sans guère faire plus attention à toi. « Je vais être en retard à la réunion. J’emmène Hideaki pour aujourd’hui. » Et tout deux, vous le regardez disparaître dans le couloir. « Je parlerais à ton Père. » Dit-elle encore sous le choc des mots.


Seize ansの Il n'y a pas un bruit, pas un son, si ce n'est celle de ta respiration. Ta tête est posée sur tes mains liées, accoudées sur tes genoux, tes paupières sont closes et tes lèvres sont pincées. Tu sembles médité, mais je te sens fatigué, tes traits sont tirés et je te vois épuisé. Tes épaules s'affaissent, tu croules sous le travail et tu effrites ton quotidien, tu te noies dans ton ambition et ton envie d'être quelqu'un. Et tout cela pourquoi ? Pour rien. T'es efforts sont vains. Tu le sais très bien. Tu en as conscience, mais tu feins l'ignorance. Tu te mens à toi-même, toi qui n'es que le deuxième. Tu rêves de la place du premier, celle qui ne t'est destinée. Tu te redresses et tes mains s'ouvrent vers le monde. C'est à peine perceptible, mais tu le sens, elles tremblent, elles s'agitent. Tu le sais très bien. Rien de ce que tu pourras faire ne pourra lui plaire. Et tes doigts se referment, crispés. Tes yeux se lèvent et se posent sur la toile à seulement quelques pas, déposé sur le chevalet devant toi. Un tableau au goût inachevé comme le chemin que tu as emprunté, peinturés de couleurs sombres comme les sentiments qui te rongent. Tu sembles déboussolé, désorienté, désemparé. Ton regard s'accroche à l'œuvre. Tu ne ressens que frustration. Ta jambe vibre, frénétique, simple tic. Une soudaine gêne t'empares le cœur, elle te donne la nausée. Tu as besoin de lâcher prise, te reposer, mais c'est la jalousie, qui tu pousses à ne pas t'arrêter. Quoique tu fasses, tu ne seras jamais le fils prodige. Celui qui fait la fierté d'une famille. Tu es celui que l'on oublie de présenter à ses amis. Tu n'es qu'une tâche au milieu d'une toile, une crasse que l'on nettoie, une imperfection que l'on cache, une bavure que l'on efface. Tu es insignifiant. Tu te lèves, doucement, tu avances, lentement. Ta main attrape un pot de peinture de la teinte d'une nuit sans étoiles, que tu fixes sans un mot, tu le fais tournoyer entre tes doigts et tes yeux se laissent bercer par ce mouvement hypnotique. Soudain, tu te retournes promptement, tu lances le pot brusquement. Et tout vole en éclats dans un fracas. La toile se dérobe et se voit séparer du chevalet qui se fracasse sur le sol. La couleur se répand sur l'œuvre à moitié fini avant de s'écouler sur le tapis et la tapisserie se voit tacher de cette impureté. C'est le reflet de ta vie. Et tu te laisses glisser à genoux, les mains crispées et les lèvres pincées.


Vingt ans の « Mère. » Tu la sens quelque peu nerveuse et tendue comme à chaque fois que tu te prépares à sortir de la Maison. Toi qui as grandi et tout appris à l'intérieur même de celle-ci et qui ne sortait jamais sans raison. Elle défait et refait ta cravate encore et encore, pestant discrètement contre l'accessoire qui n'avait rien fait. Elle qui était habituellement si calme, toujours empreint de douceur et pas un mot plus haut que l'autre. Tu souris brièvement à demi-amusé par son comportement qui lui était inhabituel. Tu l'appelles, tu cherches à accrocher son attention - à capter son regard et quand tu y parviens, tu la forces doucement à ne pas quitter tes yeux profonds et ton sourire devient plus doux, plus confiant et rassurant. « Je pense qu'elle est bien mise maintenant. » Lui dis-tu au moment même où tu sens le noeud de la cravate se refermer délicatement autour de ton cou, et ce, pour une énième fois, abaissant finalement le col de ta chemise. Elle laisse une main glisser contre le tissu de ta veste, tandis qu'elle remonte la deuxième pour la poser sur ta joue, qu'elle caresse du bout de ses longs doigts. « Tu es ravissant mon fils, comme toujours. » Tu soupires de contentement en fermant quelques instants tes paupières. Elle te complimente sans cesse et tu la laisses toujours faire. Tu te sens apprécié et aimé, apaisé et déterminé. Elle est la seule qui te donne amour et courage. Tu souffles plus franchement quand le klaxonne d'une voiture s'exclame bruyamment, montrant son impatience. Tu t'abaisses, récupères ta mallette et tu quittes la demeure. « Tu travailleras avec Hideaki. » Lui avait dit le Paternel qui en avait eu assez de se faire remonter les bretelles par sa petite femme - non pas par reconnaissance du travail fourni après tant d'effort et d'acharnement. « Tu travailleras pour Hideaki » Aurait été plus approprié à la situation. Tu ne sais exactement ce que tu es : Un secrétaire ou un assistant ? Une sorte de garde du corps ? Non. Tu es plutôt le larbin de service, le laquais de monsieur. Celui à qui on confie des tâches ingrates et pénibles. Celui que l'on veut humilier et écraser par sa supériorité. Tu en bouillonnes de frustration et de colère d'être traité de la sorte. Pourtant, tu ne dis rien et te contentes de subir. Tu patientes en silence dans l'ombre de ses pas prêt à bondir. Comme on le dit si bien : Tout vient à point à qui sait attendre.


Vingt-quatre ans の Tu soupires, toujours. Il manque des papiers, encore. Une fois de plus, c’est à toi de t’en occuper, car ton frère préfère fuir ses responsabilités. Il est de plus en plus absent, son humeur est changeante et ses priorités vacillent. Tu le sens. Tu le sais. Il faiblit. Tu ouvres la porte de sa maison comme si c’était la tienne, c’était bien pour cela qu’il t’avait donné un double des clefs. Tu te diriges jusqu’à sa chambre où tu sais que la paperasse trône sur son bureau, tu ouvres la porte sans aucune gêne. Un léger cri de protestation résonne à tes oreilles quand les mouvements du drap sur les corps cessent. Intérieurement, tu souris, bien que sur ton visage, rien ne se lit. « Ne vous occupez pas de moi, je ne fais que passer. » Dis-tu en allant chercher ce dont tu as besoin. Toujours la même rengaine. Tu as l’habitude maintenant des élans de plaisir d’Hideaki. Ce frère qui devait être un modèle. Ce frère qui devait être un parfait Japonais. Ce vautrait désormais dans la débauche. Trop de travail. Trop de pression. Un trop grand poids sur ses épaules. Il avait craqué. Il n’avait pas la carrure disait-il, mais tentait de garder bonne figure. La peur d’un père, mais aucune honte devant son frère. Et ce n’est pas la première fois que tu romps une jouissance de ta présence. Tu as le don pour arriver pile au moment où un corps veut s’abandonner dans un autre. Tu imposes une frustration qui fait grogner les partenaires. Tu en as l’habitude. Et pourtant aujourd’hui, c’est différent. Tu sursautes, tu frissonnes. C’est désagréable. Tu lâches ce que tu as dans tes mains. Tu ne veux pas savoir, mais ton corps bouge pour toi et tu te retournes, tu te figes et tes yeux s’écarquillent. C’est impossible. Ce n’est pas une femme que tu découvres dans les bras de ton aîné, mais un homme. Un homme ! Il t’appelle, inquiet. Tu fuis, mais il te rattrape par les poignets, t’obliges à lui faire face. Ton regard se pose sur ses mains qui te tiennent, ses mains qui ont touché et caressé le corps d’un homme. « Promets-le-moi. » Tu lèves tes yeux pour les plonger dans son regard. « Promets-moi que tu ne diras rien à père. » Sa voix se fait implorante. Tu peux lire la détresse dans son regard. Tu soupires et tu lui glisses un sourire qui se veut rassurant et compatissant. « Je te le promets. » Tu tires doucement sur tes bras pour le forcer doucement à te lâcher. Tu fronces légèrement les sourcils « Mais fait en sorte que père ne l’apprenne pas. » Il te sourit. Te remercies. Et tu quittes la demeure avec un haut-le-cœur.


La promesse の Tu arrives à la maison familiale. Tu te diriges d’un pas rapide jusqu’à la salle de bains. Tu ouvres le robinet, enlèves ta montre et sans prendre le temps de remonter les manches de ta chemise, tu glisses tes mains sous l’eau. Tu prends du savon dans tes paumes et te frottes frénétiquement les poignées. Encore et encore. Jusqu’à ce que l’angoisse au creux de ton estomac s’apaise. Tu t’appuies contre le rebord du lavabo et tu souffles pour te détendre. Tu te regardes dans le miroir. Tu secoues la tête et t’asperges le visage avant de t’essuyer et quitter la pièce. Tu sais ton père dans son bureau et tu t’avances jusqu’à toquer à la porte pour te permettre d’entrer. Prenant une grande inspiration, tu lui balances la vérité sans états d’âme. La claque part et ta joue chauffe. Tu t'attendais à celle-là et pourtant, tu n'as pas cherché à l'éviter. Il bouillonne. Il doute de toi. Tu le sais. Il ne te croit pas. Mais tu es si sûr de toi. Tu ne t'ébranles pas. Bien au contraire. Tu lui présentes la paume de ta main avec les clefs. Il hésite. Il gronde. Il te les arrache des mains, pestant et t'injuriant, récupère sa veste et quitte la maison, toi sur ses talons. Il n'en fallait pas plus pour qu'il explose. Adossé contre le mur du couloir, les bras croisés contre le torse, tu fixes un point devant toi et tu attends. Tu écoutes la voix qui s'élève et qui gronde. Il le renie, le déshérite. Il lui retire tous ses biens et tous ses droits. Le déshonneur est sur lui. Il n'est qu'abomination. Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination, disait la Bible. Tu vois ton père quitter la chambre et passer devant ton comme une furie, avant de s'arrêter à quelques pas. Il ne se retourne pas. « Demain. Je veux te voir dans mon bureau à la première heure, Jirō. » Le coup de grâce. Il s’en va. Ton frère déboule à son tour, désabusé, désemparé, désespéré, un drap tentant vainement de cacher sa nudité, regardant votre Père lui tourner le dos et s’éloigner de lui. Et il se retourne vers toi. « Pourquoi ? » Sa voix est tremblante. « Pourquoi est-ce que tu me fais ça ? » Ses larmes coulent silencieusement sur ses joues. « Tu m’avais promis. » Il tombe à tes genoux. « Tu me l’avais promis ! » Doucement, tu t’accroupis face à lui. Lentement, tu t’approches de lui. Tu lui embrasses le front et tu murmures. « C’est pour ton bien mon frère. » Et tu l’abandonnes. Comme ton père.


■ Les Tocs & Manies.

Tu es né dans un foyer aisé à l'éducation stricte et catholique. Depuis tout petit, on t'apprend à être le parfait Japonais qui rentre dans le moule du pays et qui fait honneur à la famille. Tu ne manques de rien, ton éducation sonne impeccable et ta foi inébranlable. D'ailleurs, tu portes toujours un Chapelet autour de ton cou que tu caches sous ta chemise ou ton haut. Tu n'as jamais réellement su pourquoi tant de mépris et d'ignorance de la part de ton Géniteur. Dans la famille, les langues des vipères se délient. On peut penser que tu n'es qu'une bouche de plus à nourrir. On chuchote que tu as probablement une maladie ou un handicap qui te vaudrait le rejet d'un amour paternel. Et l'on susurre bien pire entre deux murs : Que tu ne serais que le fruit d'un adultère. Tu frôles parfois l'homophobie dans tes gestes et tes paroles. Tu te mens à toi-même en faisant cela. Tu feins l'ignorance au plus profond de tes entrailles. Mais ça ne vient que d'une peur du rejet de la famille, du déshonneur et de l'humiliation que cela apporterait, te menant à ta perte comme cela a causé la perte de ton aîné. Tu crains de voir tous tes efforts et ton travail, partir en fumée pour un simple plaisir du corps. Tu es à la fois mysophobe et haptophobe. Tu crains d'être touché par quelqu'un d'autre que toi-même et tu ne peux t'empêcher de laver la partie de ton corps qui ont été confrontés à un contact - en ressentant gène et anxiété. De même que tu te laves plusieurs fois les mains par jour dès qu'elles entrent en contact avec un objet de la vie quotidienne. D'aussi loin que tu te souviens, tu n'as pas toujours été ainsi. Tu es aussi nyctrophobe. Tu as peur de la nuit et de l’obscurité qu’elle apporte. Tu ne sais pour qu’elle raison, elle te rend mal à l’aise et te donne des sueurs froides dans le dos. Depuis que tu es tout petit, tu as toujours dormi avec une veilleuse, aujourd’hui, tu laisses ta lampe de chevet allumé tous les soirs et tu feins d’avoir trop de travail quand on veut t’inviter à sortir la nuit. Tu es le genre de personne à paraître adorable à première vue. Une personne sur qui nous pouvons compter à tous moment. Une personne à qui tu peux lui confier les secrets les plus inavouables. Une personne qui te rassure et qui te fait croire que tu es la chose la plus précieuse au monde. Mais tu es le genre de personne qui peut en poignarder une autre dans le dos. Si cela te permet d'arriver à tes fins. Tu as ce qu’on appelle « un balai dans le cul. » Dans le fait que tu te donnes qu’au travail ou dans tes activités et que l’on te sait plus que sérieux. Tu n’as jamais vraiment eu des amis, que des collègues de travail. Tu n’es jamais vraiment sorti en soirée, que des rendez-vous d’affaires. Il faut le dire. Tu es un peu nulle dans les relations amicales ou amoureuses, à savoir que pour la dernière, c’est un zéro pointé. Il n'y a pas à dire. Tu es grognon et tu es loin d'être du matin. Tu as toujours besoin de boire ton café avant d'attaquer la journée. Tu as horreur que l'on vient te causer avant que tu n'aies eu le temps de le boire et tu envoies paitre sans ménagement celui qui s'y risque ou tu l'ignores tout simplement. Bien que cela risque de te mettre de mauvaise humeur pour le restant de la journée. C'est l'une des raisons qui fait que tu te lèves tôt et avant tout le monde. Tu es assez pudique en ce qui concerne tes sentiments que tu n'exprimes que rarement avec des mots et tu parles rarement de toi aux autres. Moins ils en savent, mieux tu te portes. Car tu sais que tout peut se retourner contre toi à chaque instant. Tu le sais. Car tu le fais. Tu ne veux pas te sentir vulnérable et attaquable. Alors, tu as appris à dissimuler tes sentiments en portant un masque d'indifférence. Tu es particulièrement doué en cuisine et cela, grâce à ta grand-mère. C'est tout le contraire de ton frère qui ne sait même pas faire cuire des nouilles. Tu manges sainement et évites de grignoter un tas de cochonnerie. Tu manges peu, non, même pas du tout au fast-food. Tu aimes tout particulièrement la gastronomie française et tu comptes bien profiter de ton séjour à Vancouver pour savourer ses plats. Plus jeune et avant que tes phobies ne prennent trop de place dans ta vie, t’obligeant à cesser toutes activités. Tu pratiquais deux sports pour entretenir ton corps et ton esprit, développant confiance et maitrise de soi ainsi que de l’auto-défense : L’escalade et le Krav Maga. Bien qu’aujourd’hui, tu n’en fais plus, bien trop envahi par tes phobies. Tu continues néanmoins de prendre soin de ton corps.

◊ Derrière l'écran.

■ Prénom : Un des personnages du forum porte mon prénom. Bon courage ! Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 2960409412 ■ Pseudo : La Fouine ( Pas comme le rappeur, non, non, non ) ■ Âge : Vingt-et-un ans. ■ Pays : France. ■ Double-Compte : On ne plaisante pas avec ses choses-là ! ■ Comment as-tu connu le forum ? : Jin Sung Hyun. Pour toute réclamation, veuillez-vous adresser directement à lui. Merci de votre compréhension. ■ Veux-tu avoir ton mini-flood ? : Oui. Parce que je m'aime. ( Je ne sais pas si ça fait bonne impression de s'envoyer des fleurs dans sa propre fiche, mais bon, j'y peux rien. ) ■ Un dernier mot ? : J'ai spécialement attendu de m'inscrire à minuit pile pour dire d'être votre premier membre de l'année 2017. Bon. Pour ce qui était de finir ma fiche à minuit une pile - vous vous doutez bien - c'est un peu fichu.
Et pas qu'un peu  Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 533189928

Code:
<ai>célébrité ■</ai> Kim Jong Seok


Dernière édition par Jirō Nakajima le Dim 22 Jan - 16:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête »   Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » EmptyDim 22 Jan - 15:55

FEUUUUUUUUUURST Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 1084864092
Enfin ta fiche... Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 2960409412 Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 2960409412 Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 2960409412 Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 2960409412 Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 2960409412 T'es prêt à devenir un de mes jouets ? Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 4084046224 //SORS//
Bon je vais finir de lire Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 3943615972
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MessageSujet: Re: Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête »   Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » EmptyDim 22 Jan - 16:22

Bienvenue parmi nous et bon courage pour la suite. Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 2018440904 Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 2512847708 Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 375634288
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MessageSujet: Re: Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête »   Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » EmptyDim 22 Jan - 16:29

Tout d'abord bienvenue parmi nous Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 1779620363 

Ensuite, non tu ne m'as pas tuée Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 3502698297 Même si ça a failli Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 4084046224 

Tout est bon pour moi, donc je te valide Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 2117646275 Amuse toi bien parmi nous Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 1783911736
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MessageSujet: Re: Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête »   Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » EmptyDim 22 Jan - 16:33

Bienvenue parmi nous Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 3255181339
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MessageSujet: Re: Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête »   Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » EmptyDim 22 Jan - 16:39

Je suis prêt à tout Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 4113598150

Ouf. J'suis rassuré ! ( Quel rapidité ) Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 1797775081

Merci Gabriel et Maxim Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 375634288  
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MessageSujet: Re: Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête »   Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » EmptyDim 22 Jan - 16:59

Bienvenue en retard Arrow https://imgur.com/WY
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MessageSujet: Re: Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête »   Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » EmptyDim 22 Jan - 19:48

Merci Floralyn https://imgur.com/WY
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MessageSujet: Re: Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête »   Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » EmptyLun 23 Jan - 15:30

Bienvenue à toi ^^

Longue ta fiche Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 4084046224 (bon, j'avoue, je l'ai pas encore lue mais je vais me rattraper dans la soirée, promis ^^)
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MessageSujet: Re: Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête »   Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » EmptyLun 23 Jan - 20:11

Merci !

Ne t'inquiète pas. Je ne t'en voudrais pas si tu ne la lis pas Jirō ▬ « Qui sème le vent récolte la tempête » 3502698297
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