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 (Micah) Sometime violent is quiet.

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MessageSujet: (Micah) Sometime violent is quiet.    (Micah) Sometime violent is quiet.  EmptyVen 30 Déc - 22:59

Mikhael 'Micah' Dawkins
feat DANE DEHAAN ©️ tumblr.



◊ L'essentiel en quelques mots.

■ Nom : Dawkins. Ce nom ne te dit rien. Tu l'as hérité lorsque tu t'es fait adopter par cette famille, mais tu en es pas fier et tu ne le déteste pas non plus. Ce n'est qu'un nom de famille parmi tant d'autres. De toute manière, tu ne te rappelle plus de cette famille. Tu ne te rappelais même plus de ton prénom, lorsque tu t'es réveillé dans cet hôpital. Tout avait semblé s'envoler, comme un papillon lorsqu'il déploit ses ailes. Tu avais retrouvé peu à peu la mémoire, du moins, la plupart. Tu bloque à partir de quatorze ans. De cette âge à aujourd'hui, c'est le néant total. Un putain de vide sans fin qui te tue à petits feux. ■ Prénom : Mikhael. Un prénom que tu as toujours détesté. Tu n'aime pas sa prononciation, si différente d'une langue à l'autre tout comme tu déteste la manière dont c'est écrit. C'est trop voyant pour toi, trop original. Tu préfères qu'on t'appele Micah, voir qu'on t'appelle pas du tout. ■ Âge : Ça fait vingt-six ans que tu es sur cette Terre, mais ta tête en a enregistré quatorze, ce con. ■ Lieu de Naissance : En fait, tu ne sais même pas où tu es né. Tu as été jeté de famille en famille pendant ton enfance, parce que ton paternel, il a transperçé ta mère avec sa colère et lui a arraché la seule chose qui pouvait te rendre meilleur. Sa vie. Alors, quand tu étais jeune, tu inventais. Un jour, tu étais né sur la chaleur de la Floride, tandis que l'autre jour, tu venais du Japon. Tu écrivais les différentes aventures que tu créais dans ton carnet, parce que tu ne parlais pas. Tu ne le sais pas, mais tu es né en Norvège. ■ Nationalité : Tu es de nationalité britannique. Encore là, tu as aucune idée de tes origines, à cause de l'ordure qui t'a permis de venir au monde. Mais, si tu prendrais un test d'ADN, ce sont les origines norvégiennes de ton père et les origines françaises et anglaises de ta mère qui seraient inscrit sur le papier. ■ Occupation : tu aimerais pouvoir vivre de ton art, mais la vie n'est pas aussi simple. T'as postulé pour un poste à l'usine de légumes VegPro7, sans penser que tu allais être engagé et tu ne sais même pas ce que tu fais là-bas. T'es un peu le collègue chelou qui disparaît dès que c'est la fin de ton chiffre et tu l'accepte, parce que c'est vrai. Tu pourrais être aisé, vivre dans un château, mais dépendre de tes parents adoptifs et tu ne veux pas. Alors, tu n'es pas pauvre, mais pas riche non plus. ■ Statut Civil : Veuf. Quatre lettres qui veulent tout dire et rien dire. Tu es brisé, blessé par la perte de la 'seule' personne qui rendait ta vie meilleure. Tu te pensais incapable de poser tes yeux sur une autre femme comme tu avais posé tes yeux sur cet ange, mais le problème, c'est que tu ne te souviens plus. Tu ressens ce même vide immense qui s'aggrandit de jour en jour, mais tu ne peux pas mettre la main sur le problème. Ton cerveau refuse de te donner les réponses, alors tu souffre en silence, dans l'attente de trouver la raison de ton mal qui ne fait que grandir, grandir et grandir. ■ Orientation Sexuelle : Tu t'es jamais posé la question. Jusqu'à maintenant, tu as été attiré par des femmes, mais si jamais tu étais attiré par un homme, tu l'accepterais sans problème.

◊ Les petits détails croustillants.
■ Les Tocs & Manies.
Toujours pour en savoir plus parce que nous sommes très curieux. Dis-nous toutes les petites habitudes qui concernent ton personnage. Tu peux en citer autant que tu le souhaites.

tu es un écrivain, un artiste. lorsque tu ne travailles pas, tu écris. c'est une passion que tu as depuis ta jeunesse et tu ne l'as jamais abandonné. tu étonnes plus d'une personne lorsqu'ils apprennent que tu joues du piano. car, comme l'écriture, le piano est ta passion. tu as un chien qui s'appelle marmelade. tu l'as adopté avec Charlotte à l'aube de tes 24 ans. et tu viens tout juste d'adopter un chatpm, dont tu as toujours pas de nom. en attendant, tu l'appelle monsieur chat. tu es bilingue, tu parles français et anglais. tu as tendance à te retirer du monde, à ne pas te mélanger avec les autres. tu as beaucoup de difficulté à échanger avec les autres, ton niveau social est à zéro. tu ne fais pas facilement confiance aux autres, car chaque fois que tu faisais confiance, quelque chose arrivait et la brisait.

◊ Derrière l'écran.

■ Prénom : louuuuu. ■ Pseudo : sirens/gcldenmaknaez. ■ Âge : 18 yo. ■ Pays : canadaaaaaa. ■ Double-Compte : minho, jaehyun, astrae, river, namsun, sage, soo mee. I love you ■ Comment as-tu connu le forum ? :  (Micah) Sometime violent is quiet.  2960409412 . ■ Veux-tu avoir ton mini-flood ? :  (Micah) Sometime violent is quiet.  2847869285 . ■ Un dernier mot ? : C'MON BÉBÉ MICAH QUI ARRIVE D'UN AUTRE FORUM, MAIS JE L'AIME TROP D'AMOUR ALORS VOILÀ JE LE JOUE ENCORE CE BÉBÉ ET OUAIS, ENCORE UN AUTRE COMPTE MAIS COMMENT NE PAS LE JOUER EH? (Micah) Sometime violent is quiet.  1797775081  (Micah) Sometime violent is quiet.  2338258451  (Micah) Sometime violent is quiet.  2338258451  (Micah) Sometime violent is quiet.  2338258451

Code:
<ai>dane dehaan ■</ai> micah dawkins.


Dernière édition par Micah Dawkins le Dim 1 Jan - 6:51, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: (Micah) Sometime violent is quiet.    (Micah) Sometime violent is quiet.  EmptyVen 30 Déc - 23:00

Three years old. Papa et maman se disputent encore et mon coeur se serre. Boom, boom, boom. C'est mon coeur qui bat de plus de plus vite tandis que les cris se rapprochent de plus en plus vers moi. Je suis recroquevillé en dessus de mon lit, comme maman m'a demandé. Cette dispute, elle n'est pas comme les autres. Je le sais, mais je le sais pas. Je suis encore trop petit pour réaliser l'ampleur et la gravité du moment. Je ne suis qu'un petit garçon, je n'ai que trois ans, et j'ai toujours vécu comme ça. Depuis ma naissance, je vis dans la peur, dans les cris et la violence, mais on ne s'y fait jamais réellement. J'entends un cri plus fort que l'autre et une porte qui se ferme violemment. Papa est parti, mais je reste en dessus du lit. Maman va venir me chercher. Elle vient toujours me chercher et elle me prends dans ses bras et pleure. Et moi, je ferme les yeux, parce que dans les bras de maman, je me sens toujours en sécurité. Et j'attends que maman viennent me chercher, mais elle n'arrive pas. Maman, on joue à cache-cache? Pourquoi tu viens pas me chercher comme toujours? Je sors du dessous de mon lit, maman, elle vient pas, alors je vais aller la voir, moi. Le pouce dans ma bouche, je marche vers le salon. Maman, elle est sur le sol. Elle dort. Elle dort, non? Maman, réveille-toi. Réveille, maman. J'ai peur, maman. J'ai peur. Maman, elle est tachée de rouge sur le ventre et dans le visage. Papa, il aime pas quand je pleure, mais papa, il n'est pas là. Maman, tu vas bien? Maman, elle bouge pas. [...] Maman, j'entends du bruit. Papa, t'es là? Ça fait longtemps que j'attends que maman se réveille. Mon ventre, il crie famine et les larmes n'arrêtent pas de couler sur mon visage. J'entends des pas qui se rapprochent de moi et des personnes que je connais pas apparaissent devant moi. Il est où, mon papa? Une dame me prend dans ses bras, mais moi, je veux ma maman et mon papa. Je veux me débattre, mais je suis trop faible. La dernière image que j'ai de ma maman, c'est ses grands yeux vitreux qui fixent le plafond d'un air... mort.

Ten years old. Encore une autre famille. Depuis que tu as trois ans, c'est le quotidien, chez toi. Les gens, ils ne veulent pas d'un enfant aussi bizarre que toi. Tu ne parles jamais, tu ne fais que les fixer avec cet air perdu qui en font flipper plus d'un et hop, tu quittes pour une autre famille. Ce n'est pas de ta faute, si tu vois ses yeux vitreux partout où tu poses les yeux. Ce n'est pas de ta faute si tu figes et qu'aucun mot ne sort de ta bouche. Les médecins, psychologues et autres, ils te répètent que tu es normal, mais tu sais que tu ne l'es pas. Tu sais que quelque chose cloche chez toi, mais personne ne veut t'aider à comprendre. À l'école, les enfants, ils rient de toi. Ils se moquent et toi tu fais comme si tu t'en foutais, mais réellement, ça te blesse. Alors, au lieu d'y aller, tu marches dans la ville pendant toute la journée et tu rentres le soir, tu t'enfermes dans ta chambre et tu attends. Tu attends que la sonnerie du téléphone résonne et que quelqu'un répond. Assis sur ton lit, tu griffonnes quelques mots avant d'entendre un soupir et Fanny cogner à la porte avant d'entrer. « Micah, il faut qu'on parle. » Tu déposes ton carnet à tes côtés, sachant d'avance ce qu'elle allait dire. Au moins, elle avait l'audace de t'en parler avant. Les autres, ils ne te parlaient même pas. Ils faisaient tes bagages, comme si tu étais idiot. Tu évites de regarder ses yeux, les posant plutôt sur le mur, devant toi. « L'école a encore appelé, mon poussin. Si tu as quelque chose à me dire, il faut pas hésiter. Tu sais, je veux t'aider. » Aider. Elle voulait t'aider. Pas te foutre à la porte, comme les autres. Sur le coup, ça t'a secoué. Comment pouvait-elle vouloir t'aider, toi? Elle avait finalement réussi à t'atteindre. Toi, le petit garçon bizarre, celui qui n'avait pas dit un mot depuis l'incident. « Aider? » avais-tu réussis à souffler en butant sur tes mots. Elle t'avait regardé avec la tendresse d'une mère. Elle n'avait pas semblé être surprise que tu ailles parler et tu étais soulagé. Soulagé de ne pas être bizarre, comme les enfants de l'école t'appelais.

Thirteen years old.  De retour à la case départ. Une nouvelle ville, une nouvelle putain de famille qui t'accueillait dans leur vie. Cette fois-ci, tu n'avais pas été jeté en dehors, non. Cette fois-ci, elle était morte. Rongé par la maladie, un putain de cancer. Elle était partie quelques semaines plus tôt et tu les avais passé en fugue, le coeur en miettes et les yeux remplit de rage. Elle t'avait juré. Elle avait promis qu'elle n'allait jamais t'abandonner. Et où étais tu? Dans une autre famille, encore. Tu savais que c'était pas de sa faute, mais tu le rejetais sur elle quand même. Tu n'avais personne d'autre à blâmer. La police t'avait rattrapé à peine quelques jours plus tôt. Tu avais revu ta travailleuse sociale, qui t'avait placé à nouveau dans une ville avant de donner ton dossier à quelqu'un d'autre. Tu te tenais debout, dans leur salon, le regard fixé devant toi, alors que ta nouvelle travailleuse sociale parlait à la famille qui allait t'accueillir. Tu n'écoutais rien, c'était le même dialogue qu'à l'habitude, tu avais fini par le connaître par coeur. Une seule chose avait changé. La famille avait un enfant, un garçon de ton âge. Avant, tu étais seul. Seul contre le monde, quoi. Personnellement, tu t'en foutais. Tu allais pas le côtoyer assez longtemps pour être 'ami' avec lui, quoi que tu n'avais jamais réellement eu d'amis non plus. « Jérôme, montre le quartier à Micah, veux-tu? » Tu entends ton prénom et dévie lentement ton regard sur la dame qui a parlé, sans toutefois regarder directement vers elle. Montrer le quartier? Tu vis le nommé Jérôme qui se levait en haussant les épaules et tu su d'avance que tu allais le détester. Il avait, dans son regard, l'arrogance d'une centaine de personnes. Tu réprimas un soupir et le suivis, les mains dans les poches. À peine avais-tu fermé la porte de l'entrée qu'il se retournait vers toi avec un sourire arrogant. « J'ai entendu dire que tu avais tué ta dernière mère d'accueil. » Ton sang ne fit qu'un tour et tu vis rouge. « J'ai pas tué Fanny! Elle était malade! ». Tu avais les points serrés et tu retenais les larmes qui menacaient de couler le long de tes joues. « Foutaise! Je suis sûr que tu l'as tué. Vu la tête de psychopathe que tu a... » Tu voulais qu'il se la ferme, mais il continuait de parler, alors tu avais sauté dessus. « TA GUEULE. » Tu frappais au pif, tout comme lui, jusqu'à ce que quelqu'un vous tire l'un loin de l'autre. Tu te débattais, criant la même chose, encore et encore. « Je ne l'ai pas tué, je ne l'ai pas tué. ».

Fifteen years old. Nouvelle famille, nouvelle ville, nouvelle école. Étonnement, tu étais resté deux ans dans la même famille avant qu'ils te jettent dehors. Jérôme et toi, vous n'étiez clairement pas devenus meilleurs amis et rien n'avait changé en deux ans. Les deux, vous aviez fini à l'hôpital, à force de se battre comme des cons et ils avaient fini par laisser faire. De ton côté, tu étais plus que content de quitter cette famille. Jérôme commençait à gravement de tomber sur le système. Tu commençais même à ne rien ressentir lorsque tu changeais de familles. À force de changement, tu commençais à y prendre plaisir. Tu voyageais, quoi. Aujourd'hui, c'était ta première journée que tu passais à l'école. Malheureusement pour toi, tu arrivais en plein milieu de l'année scolaire. Tu savais d'avance que tu allais en baver pendant les premières semaines, surtout que tu étais plutôt du genre à rester seul. Tu allais en entendre des bonnes. Tu suivais la directrice de l'établissement vers ta première classe, un peu en retard. Enfin, il restait une quinzaine de minutes avant le dîner, plutôt. L'enseignant ouvrit la porte avec un sourire un peu bizarre avant de vous inviter à entrer. Tu suivis avec les mains dans les poches. « Bonjour à tous! Je vous présente votre nouveau camarade de classe, Mikhael Daw-... » Tu te retenu de lever les yeux au ciel avant de l'interrompre. « Micah. » « Pardon? » avait-elle répondu avec sa voix extrêmement aiguë. « C'est pas Mikhael, c'est Micah. » Elle avait hoché la tête avec un petit 'oh' avant de continuer de parler, comme si rien n'était. Tu étais resté debout à ses côtés, en attendant que la cloche sonne, ce qui arriva assez vite. « Charlotte, voudrais-tu lui montrer les environs? » avait demandé la directrice alors que les élèves quittaient la classe. Une seule personne était restée. Charlotte. Lorsque tu avais posé ton regarde sur elle, tu jurerais que ton coeur s'était arrêté pendant une seconde. C'était la fille la plus belle que tu ailles jamais vu de ta vie. Tu restas figé pendant deux secondes avant qu'elle se lève et te sourit. « Alors, on y va? »

Seventeen years old. « Micah, tu m'écoutes? On doit rendre ce devoir pour mercredi, je te rappelle. » Tu n'écoutais pas, non. Tu étais hypnotisé par elle. Son sourire, ses cheveux, sa voix... elle tout court. Vous étiez dans ta chambre, assis sur ton lit et vous faisiez vos devoirs depuis votre arrivée de l'école. Charlotte, ça avait été la première fille que tu avais rencontré là-bas. Elle t'avait montré l'école et depuis, vous ne vous étiez plus quitté. Vous étiez devenu inséparable, vous traîniez toujours ensemble. C'est un peu grâce à elle que tu étais resté dans la même famille. Tu faisais des efforts pour ne pas te faire jeter dehors, pour ne pas quitter de ville, encore. Tu relevas les yeux vers elle avec un petit sourire. « Oui, oui. On doit faire quoi encore? » Tu l'avais vu soupirer avant de fermer ton livre et de se lever rapidement. « Allez, viens! Laisse tomber le devoir, on s'en va dehors. » Tu regardas dehors, puis vers elle, perplexe. Est-ce qu'elle avait vu la température à l'extérieur? On dirait qu'il allait avoir une tempête. « T'a vu la température? On va se faire innonder en quelques secondes. » « Allez, Micah! Tu sais comme j'aime la pluie.. » Tu levas les yeux au ciel, prenant finalement ton manteau avant de descendre avec elle. Tu entendais clairement Louise s'exclamer de ne pas sortir, vu la température, mais Charlotte te tira rapidement vers l'extérieur en riant. Charlotte, c'était un peu comme ton rayon de soleil. Elle avait réussit à trouver le bon en toi et de le faire ressortir. Elle avait fait remonter des sentiments que tu n'avais pas ressenti depuis un bon moment et tu ne savais pas comment les exprimer. Tu gardais ça au fond de toi, de peur que ça ne soit pas réciproque. Vous aviez marché et couru pendant une bonne quinzaine de minutes avant qu'un bruit de tonnerre résonne dans vos oreilles, puis le cri de panique de Charlotte, qui était revenu illico vers toi. « Micah.. » avait-elle chuchoté. « J'ai peur du tonnerre.. » Tu avais secoué la tête avant d'éclater de rire. « Micah, c'est pas drôle! » s'était-elle exclamé avant de te taper le bras. « Si. » lui avais-tu répondu, avant de l'entraîner à l'abri. Elle boudait dans son coin, tandis que tu la taquinais jusqu'à ce qu'elle s'approche à nouveau de toi, une lueur bizarre dans les yeux. « Tais toi. » Tu ne sais pas où tu as trouvé l'audace de lui répondre ainsi. « Fait moi taire. » Vous voyez le cliché total des films? Là où le héros embrasse la fille sous la pluie? Eh bien, c'est ça qui se produit à ce moment même. Une histoire d'amour qui commença bien.

Twenty four years old. Sept ans. Sept ans avait passé depuis que tu étais avec Charlotte. Ça paraissait fou, non? Vous aviez eu des bas, mais surtout des hauts. Vous vous étiez mariés, trois ans plus tôt, et ça avait été la plus belle journée de ta vie. Tu avais été faire quelques courses et tu venais à peine de revenir chez toi, mais Charlotte ne répondait pas à ton appel. Tu t'étais dit qu'elle était sûrement partie marcher avec votre chien, Pablo, mais il t'avait accueillit à ton arrivée. Tu étais un peu inquiet, mais tu pris le temps de déposer les sacs avant de passer à travers votre appartement pour voir si elle était là. Tu as tombé sur une feuille où ton nom était écrit par Charlotte. Tu l'ouvris, perplexe. '' Micah, je suis désolée. Désolée de t'avoir menti pendant toutes ses années. Je ne voulais pas que tu sois inquiet pour moi, j'ai toujours eu peur que ça te brise en morceaux. Mais, je dois t'avouer quelque chose. Quand je quittais pour des vacances, c'était plutôt des journées à l'hôpital. J'étais malade. Et maintenant, j'en peux plus de te mentir, de te cacher mes faits et gestes, d'essayer de ne pas te blesser. Tu es fragile et je t'aime comme ça, mais je ne voulais pas te voir triste. Je ne voulais pas te voir inquiet pour moi. Je suis désolée, Micah. J'ai jamais voulu que ça arrive comme ça. J'allais mourir. J'ai eu trop peur. Pardonne moi, s'il te plait. Ne m'en veut pas de te quitter. Vis ta vie pleinement, souris pour moi et ne laisse rien t'abattre. Je t'aime, Micah. '' « CHARLOTTE. » Elle était partie? Où est-ce qu'elle était? Tu avais cherché partout, sauf dans ta chambre. Tu étais tombé sur la lettre juste avant d'y entrer. Elle était là, un flaçon de comprimés vide dans les mains et plusieurs autres à ses côtés.

Twenty five years old. Six mois sans Charlotte. Six mois qu'elle était partie, qu'elle s'était enlevé la vie. Six mois que tu ne vivais plus. Tu survivais sans celle qui te faisait sourire tout les jours. Mais, tu n'en pouvais plus de cette vie. Elle était ta vie et elle n'était plus là. Tu ne pouvais pas survivre sans elle. Les derniers mois avaient été l'enfer. Tu ne faisais rien, tu restais dans ton appartement et tu fixais le vide. Si Charlotte n'était pas là, en vie, tu ne voulais pas l'être non plus. Tu marchais sur le Golden Gate Bridge, c'est là que tu habitais avec Charlotte, à San Francisco, il faisait nuit, c'était tard, vers les deux heures du matin. Tu regardais l'eau en bas, tu essayais de t'armer de courage. C'était maintenant ou jamais. Tu ne pouvais plus respirer, tu voulais pouvoir te relever, quitter cette vie, partir rejoindre Charlotte, mais quelque chose t'en empêchait. Elle t'avait dit de vivre ta vie, de rien laisser t'abattre et tu faisais totalement le contraire. Tu étais seul, à genoux devant la rampe, du moins tu le pensais. Tu ne savais pas qu'au loin, une femme allait sauver ta vie. Tu ne savais pas qu'elle allait te parler et que tu allais passer les prochaines heures à pleurer dans ses bras et qu'elle allait t'aider à te remettre sur pied.

Twenty six years old. Tu étais arrivé. Vancouver. C'est cette inconnue qui t'avait emmené après ton accident. Tu n'avais pas sauté, non. Mais, quelques jours plus tard, un homme avec les facultés affaiblit t'avait frappé. Tu avais passé quelques semaines dans le coma et lorsque tu t'es réveillé, tu avais perdu la moitié de tes souvenirs. Après tes quatorze ans, c'était le néant total. Plus rien, pouf. Tu ne sais pas pourquoi tu as suivi cette inconnue, mais tu lui faisais étrangement confiance.
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