[DC] DIMITRI + Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris.

Feat Dave Franco ️ fanpop

Dimitri Bourbon

Mets une petite citation ici pour représenter ton personnage.

Principales qualités
Sérieux
Passionné
Investi
Calme
Intelligent
Sociable
(en apparence) Principaux défauts
Taciturne
Casse-cou
Dur/Froid
Autoritaire
Machiste
Franc
— Les petits détails croustillants.

◊ Les contes de fées, très peu pour moi. Mes parents, ils vivaient ensemble. Ils s'étaient trouvés. Mais ils étaient une erreur. J'ai été le moyen qu'a trouvé mon père pour garder ma mère prisonnière. Sombre histoire de pilule échangée avec des doliprane. Il avait peur de la perdre, parce qu'il l'aimait trop. Il l'aimait mal. Il pensait qu'il en crèverait si elle partait. Elle est morte d'être restée. j'avais seulement 10 ans quand elle est partie rejoindre mes grands parents dans un sommeil éternel.
◊ Quand maman est morte, papa a décidé de rejoindre sa famille, puisqu'il disait ne plus rien avoir à faire en France. On est parti rejoindre mes grands-parents, à Vancouver. J'ai commencé à détester tout ce qui se rattachait de près ou de loin à cette ville, à cette famille, à mon père. C'était de la faute à toutes ces choses si ma mère était morte. Je les détestais. Et d'être si loin de sa tombe, c'était quelque chose d'impossible à vivre. ne pas pouvoir lui parler, être près d'elle, de lui confier mes soucis.
◊ J'ai quitté la maison à mes 18 ans. Je ne savais pas où aller. Je n'avais pas de travail, pas d'études. J'ai commencé à me droguer à cette période là. A boire de l'alcool. A me faire du mal en somme. Comme aux Etats-Unis, comme presque partout ailleurs, sauf en France, je n'étais pas majeur, j'ai été envoyé dans une famille d'accueil. je crois que j'aurais pu me débrouiller seul, puisque je dépendais de la législation Française. Enfin, je crois, je n'en étais pas sûr. J'ai passé deux ans, presque trois là-bas avant de m'enrôler dans l'armée.
◊ L'armée, c'était la seule façon qu'avait imaginé ma famille d'accueil pour me faire sortir du cercle de la drogue et de l'alcool. Ils avaient hésité entre ça ou de me faire entrer dans un séminaire, mais comme je n'avais pas ce qu'ils appelaient "une sexualité désordonnée", ils ont décidé de me laisser le choix de mon futur de façon plus évidente. Au début, c'était assez difficile de m'adapter. La plupart de mes camarades étaient volontaires, ils avaient ça dans le sang. Moi, tenir une arme, c'était un défi, alors tirer avec. Et puis, avec force de temps, j'avais finalement réussi à m'y faire. Je n'étais pas le meilleur, loin de là, mais je me débrouillais. Et surtout, j'avais fini par rentrer dans les rangs.
Aujourd'hui, je suis ce qu'on appelle un "vétéran". Enfin, à moitié. Je continue d'intervenir sur les bases militaires mais plus en tant que formateur, intervenant dans les classes militaires. Et d'un autre côté, je travaille pour une Agence Nationale de Service.
◊ Niveau coeur, c'est un peu chaotique. Je suis incapable de garder une relation. De m'ouvrir aux autres. Certainement parce que j'ai vu ce que l'amour peut faire et que le premier amour que j'ai jamais eu, celui que tout petit garçon a dans sa vie en premier, sa maman, a disparu de ma vie, et est un fantôme. Cela a beau faire presque 22 ans que ma mère est morte, les blessures sont à peine pansées. Et aucune femme ne m'aide à me sentir mieux. Déjà parce qu'il faudrait que je me confie à elles pour qu'elles sachent et m'aide, et surtout parce qu'aucune n'est faite pour moi. Elles m'ont toutes reproché d'être renfermé, de vivre sur et pour moi. Après tout, je suis peut-être abonné aux relations courtes, sans engagement. Si je ne m'engage pas, je ne risque pas non plus de faire vivre à la femme que je pourrais aimer ce que ma mère a vécu.