" Si tu aimes une personne, dis-le lui. La vie est courte et trop de coeurs sont brisés par des mots jamais prononcés."
Tu as cette aisance à me faire perdre pied sans que je puisse le contrôler. Je te laisse me dévorer sans restriction, perd peu à peu mes moyens face à tes caresses de plus en plus conquérantes et délicieuses. Je te laisse m’enliser dans cet océan de bien-être, que je savoure sans la moindre gêne, ni culpabilité. J’accepte ce désir qui s’immisce dans mes veines, qui retourne mes tripes et me permet de retrouver une jouissance sans pareille. Je laisse ma raison se dérider, laisse mes pulsions et émotions prendre le contrôle de ma chair et me perds dans sous le plaisir que tu me fais ressentir et que je ressens en venant arpenter ta chair brûlante de mes doigts. L’extase est au rendez-vous. Elle implose littéralement dans chacune partie de mon être et je m’y livre sans aucune retenue. L’ambition est trop vive pour être contenue et mon côté réservé, n’est pas en mesure de s’exprimer. Je laisse ce sentiment de plénitude me dévorer les tripes, s’étioler dans mes veines tandis que je m’efforce de laisser notre complicité naturelle éclater de nouveau entre nous, malgré la position cruellement intime que nous avons à cet instant et qui me bouleverse toujours autant. Je ris à ta remarque, bien que ce mordillement au creux de mon oreille active ma sensibilité. « Sans doute l’expérience. » Je déclare dans un sourire fin sur les lèvres alors que je sens ton corps se retirer du mien et se poser à mes côtés. Je te laisse faire, admire ton corps se déplacer jusqu’à la place située à côté de moi. Une chose qui ne s’était pas produite depuis des années. Tu continues de laisser trainer tes doigts sur ma chair, qui demeure sensible à ton toucher. Cela est troublant et mon regard vent naturellement retrouver le tien. Tes propos empreints d’une vérité flagrante à le don de me chambouler. Le contact de ta paume contre ma joue, accentue cette réalité. Je te souris, le regard troublé par ces émotions qui me prennent en otage. Je ne dis mot, laisse juste tes lèvres effleurer les miennes. « Non, ça va. C’était supportable et tu m’as vite fait oublier tout cela. » Je te déclare sans quitter ton regard, alors que je viens doucement caresser ton avant-bras. « Cela fait bien des années que je ne m’étais pas senti si bien avec la luxure. » J’ajoute doucement comme pour te faire comprendre que notre joute m’a fait du bien. Je n’utilise pas les mêmes mots que toi, mais l’idée est similaire. « On pourra retenter. » Je te déclare dans un petit sourire en coin, en te taquinant tendrement. Je m’enlise dans ton regard bleu océan et je me rends compte que je suis faible face à ce regard-là. Le seul à pouvoir me faire perdre la raison, juste pour tenter de le voir se teindre de cette lueur enivrante.
good vibes.
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Sujet: Re: Céder ou lutter - Gabwin Mer 13 Déc - 18:42
" Si tu aimes une personne, dis-le lui. La vie est courte et trop de cœurs sont brisés par des mots jamais prononcés."
La joute charnelle est délicieuse et enivrante. Gabriel la savoure, s’en délecte avec douceur. Il se laisse emporter et envelopper par toutes les sensations que la présence d’Erwin éveille. Lui faire l’amour comble son corps, mais aussi son cœur et son âme. Et cela donne une dimension plus intense à ce moment de partage intime. Il se sent à la fois faible et fort face au corps de son amant. Face aux frissons et au plaisir qui les ravagent. Ivre de cette nouvelle chaleur qui inonde ses veines le faisant vibrer d’avantage. Et après la passion et la jouissance. Vient la tendresse. L’amour. Il les distille par ses caresses et ses baisers. Comme s’il voulait encore perturber le corps de son homme. D’ailleurs il le sent fébrile sous ses doigts. Il l’observe, il ne perd aucune seconde de cet après délicieux qui les trouble autant l’un que l’autre. Même si Gabriel n’a pas autant de réserve qu’Erwin, il est bouleversé par ce qu’ils viennent à nouveau de partager. Par ce bonheur qui s’étale comme une évidence entre leurs deux corps nus et encore brulant du plaisir partagé. Il y a de l’innocence dans les regards qu’ils échangent. Et du respect. Et le rire vient se joindre à la danse. Cette nouvelle complicité intime naissance les marque bien plus qu’ils ne l’auraient imaginé. Chacun la ressent à sa manière. Mais au fond elle a le même gout. Ce gout de miel délicieux que seuls les amants épris retrouvent dans le moment d’abandon. Et là ils s’en délectent ensemble tout en se taquinant pour apaiser le trouble qui les submerge. « Oui cela sert pas mal dans ces cas là. » Gabriel lui sourit avant de l’abandonner presque à regret et de venir prendre place à ses côtés. Il ne coupe pas le contact. Bien au contraire. Il frôle. Effleure. La chair d’Erwin voulant profiter jusqu’au bout de ce feu que la passion embrase. Leurs regards se retrouvent. Et la douceur se glisse dans leurs yeux. Une douceur emplit d’amour sincère. L’architecte continue de titiller le corps de son amant. Il s’attarde. Se disant au fond de lui qu’il n’a jamais connu ce plaisir là. Il comprend à quel point l’amour véritable donne une teinte bien différente à l’acte charnel. Et il parle avec son cœur. Se livre sans pudeur. Espérant ne pas avoir fait souffrir Erwin. « Tant mieux si le plaisir ressenti t’a fait oublier la douleur. Je voulais tellement que cet instant soit émouvant. » Leurs yeux ne se quittent pas. Ils continuent leurs caresses. Comme s’ils se découvraient pour la première fois. Gabriel frémit sous le toucher des doigts de son amant. Son cœur s’emballe même à ses mots touchants. Il lui sourit, surement d’un sourire béat. Il est heureux tout simplement. L’architecte est ému par l’aveu de son ami. « A croire qu’il nous fallait à nouveau être ensemble pour retrouver ce bonheur là. » La main de Gabriel joue sur le torse d’Erwin glissant habillement sur ses courbes. Tout en restant très sage. Le regard de l’architecte se fait plus brillant sous les mots de son amant. « Quand tu veux. Ou tu veux. Autant de fois que tu veux. » Leurs lèvres se retrouvent encore gourmandes de partager des baisers. Gabriel reste là des heures. Collé contre le corps de l’homme qu’il aime. A lui distiller du bonheur sous forme de caresses et de baisers. « Est-ce que voudrais manger quelque chose ? » Quand il est arrivé au chalet Erwin était plutôt mal en point. D’ailleurs tout a failli partir en vrille entre eux. Et pourtant ils avaient fini par faire l’amour. Comme quoi rien n’est jamais écrit d’avance. « Je peux cuisiner un truc si tu veux. A part que tu veuilles me manger moi. » Il se met à rire. Faudrait pas qu’Erwin pense qu’il n’est qu’un gros obsédé.
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Sujet: Re: Céder ou lutter - Gabwin Dim 17 Déc - 19:15
" Si tu aimes une personne, dis-le lui. La vie est courte et trop de coeurs sont brisés par des mots jamais prononcés."
Le temps semble en suspens, durant ce laps de temps où nos êtres se remettent de cette joute charnelle, tandis que notre tendresse naturelle s’exprime sur la chair de l’autre. Notre complicité est là, se peint dans la lueur de nos regards, comme dans les mots qu’on s’exprime. On essaye de s’approprier cet instant, mais j’essaye surtout de m’accoutumer de nouveau à cette intimité avec toi. Je sais que rien n’est gagné, bien que je me sente serein, mais il me faudra du temps pour vraiment accepter le chemin que prend notre relation. J’évite de me tourmenter avec cette question et me concentre sur l’instant présent, la manière que tu as de faire frémir ma chair. Ce toucher me trouble, rend mon cœur plus aliéné au fond de ma poitrine, mais je ne fuis pas, ressent cette fébrilité sans ressentir le besoin de la cacher, même par pudeur. Je redécouvre cette intimité avec toi, sans crainte, bien qu’avec une légère appréhension. Rien de plus naturel et je sais qu’il en est de même pour toi. Je suis serein contre toute attente, rien à voir avec cette boule de nerfs que j’étais avant ton retour. Je glisse timidement mes doigts sur ta chair offerte, échange avec toi sur les sujets que tu abordes. « Il l’était. » Je n’admets simplement, pas aussi disposé que toi à parler ouvertement de mes émotions. Cela n’a jamais été mon genre. Je suis discret à ce sujet, mais je pense que tu as bien compris que tu avais ébranlé mon être lors de cette étreinte. Tu es le seul qui peut me rendre si faible et soumis. Cela m’arrache un faible sourire et je t’avoue ce que je ressens. Juste quelques mots pour apaiser des questions qui pourraient rester en suspens. Je te sens réceptif à ce message, ton sourire est apaisant et beau. Cela fait bien longtemps que je ne t’ai pas vu sourire de cette manière. Tu as l’air serein et c’est plaisant à observer. « Un nouveau chapitre se tourne. » Un moyen pour moi de t’informer que je me sens prêt à me lancer dans l’aventure, bien que les doutes persistent et mettront du temps à s’évanouir, mais je dois bien nous donner une chance pour voir si effectivement cela en vaut la peine. Je pense que ça en vaut la peine, car t’es le seul être qui a autant d’importance. Toi et Jane avaient toujours été les deux exceptions de mon existence, du moins avant que n’apparaisse Connor. Je t’informe qu’on pourra réitérer ces instants, ce qui rend ton regard plus éclatant et pénétrant. Tes doigts continuent de faire frissonner ma chair et j’en fais de même sur la tienne, tout en subtilité. Nos lèvres se retrouvent pour un doux baiser et tu me proposes de manger un morceau, ce qui n’est pas de refus à cet instant. « J’ai aucune idée de ce qu’il y a dans le chalet. » J’admets avec une certaine gêne. Je sais que j’ai fait le plein en alcool et qu’il coule encore dans mes veines à cet instant, bien que je me sente moins comateux. « Mais si t’es motivé à nous faire un truc, je ne dis pas non. On verra si mon appétit revient. » Je déclare dans un fin sourire alors que tu viens te relever pour te rendre dans la cuisine. « Je te rejoins. » Je te déclare alors que tu passes le pas de la porte. J’ai encore du mal à réaliser ce qu’il se passe, pourtant, nous venons bel et bien de refaire l’amour et cela a été parfait. Il faut juste que je me réhabitue à tout cela. Je veux y croire, afin de pouvoir te donner la relation que tu désires.