I need a gangsta to love me better than all the others do
nom : Lefebvre, nom de mon mari, mon nom de jeune fille étant Beauregard. prénom : Madleen. âge : 35 ans. lieu de naissance : Paris, France. nationalité : Française et canadienne. occupation : Propriétaire d'une galerie d'art dans sa ville d'origine grâce à l'héritage de grand-mère, criminelle reconnue depuis quelques années. statut civil : Mariée depuis des années. orientation sexuelle : Bisexuelle.
— Les petits détails croustillants.
◊ Née à Paris, mes parents sont des riches aristocrates hautains et tout le blabla. Je suis la dernière de ma famille, mais je vous assure, j'ai uniquement une aînée qui a toujours été la favorite. Y avait toujours un souci avec Madleen. La seule personne qui m'estimait, ne serait-ce qu'un peu, était ma grand-mère. Ce qui explique pourquoi elle m'a léguée sa galerie d'art à son décès, au plus grand regret de ma sœur et mes parents. Bien fait. ◊ Vu le favoritisme dans ma famille, j'en ai eu un peu marre et je suis partie en vrille. Je savais exactement ce que je faisais en fait, et ça ne m'inquiétait absolument pas, je montrais juste qu'ils n'arriveraient plus jamais à m'avoir dans le bon chemin. ◊ J'ai toujours connu mon mari. Nos parents étaient proches, et nous... On leur menait la vie dure avec nos caractères de merde. J'ai tout fait avec lui sans aucun regret, enfin... Presque. A ma majorité nous sommes partis nous installés à Vancouver et depuis mes 25 ans je suis mariée à lui. A nous deux, on a entamé une carrière de criminelle ; j'étais un as derrière un ordinateur, capable de hacker tout et n'importe quoi, et lui adorait l'adrénaline qu'il ressentait lorsqu'il volait. J'étais les yeux et les oreilles, ainsi, il était les bras. ◊ Puis y a eu le coup qui a mal tourné. On avait essayé de s'échapper, mais je n'étais pas très agile dans mon genre et lui l'était. Indéniablement. Alors il m'a lâchée, en me disant simplement que de toute façon je n'arriverai pas à me sauver et étant donné que je suis une femme, ils seraient plus indulgents. Mensonge. Même avec les meilleurs avocats, j'étais vouée à sept ans de prison que j'ai fait sans autre choix. ◊ Vous savez, sept ans c'est assez pour préparer une vengeance. Largement assez. J'ai pensé à toutes les manières de lui faire du mal, j'ai même songé à le tuer, je vous l'assure. Mais j'en suis venue à la conclusion que le meilleur moyen de le faire souffrir, c'était de le faire croire que j'étais toujours la même femme qu'il y a sept ans, ne pas lui montrer que j'étais pire qu'avant, plus cruelle. J'attends juste le bon moment pour lui asséner le coup fatal.