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 Regarder vers l'avenir - Gabwin

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MessageSujet: Re: Regarder vers l'avenir - Gabwin   Regarder vers l'avenir - Gabwin - Page 2 EmptyMar 15 Aoû - 12:13



" Le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif, et son futur est toujours conditionnel."

Oui ils faisaient la paire. Et à cet instant bien plus que d’habitude. Gabriel a toujours ressenti quelque chose de profond et de puissant pour Erwin. Un sentiment qui même malmené a su tenir le cap au travers des tempêtes. Mais à cet instant précis, il se sent plus retourné que jamais. Frappé par la fragilité que son ami dégage. Grisé par le gout retrouvé de ses lèvres sur les siennes. Envahi par la chaleur de son corps qu’il tient contre lui comme un présent précieux. Troublé par le regard qu’ils partagent. Gabriel sait qu'il ne peut plus se détourné ou repoussé ce sentiment qui l’étreint avec rage et fureur. Mais il respecte trop Erwin pour bousculer sa réserve, sa fébrilité. Ils ont besoin de temps pour assimiler l’évidence qui se fait maitresse à cet instant. Mais rien n’est simple et ils sont comme des gosses face aux émotions qui les enveloppent. Gabriel sera attendre même si le feu du désir le tanne et le dévore. Il ne veut pas bruler les étapes. Ni brusquer Erwin. Mais il reste honnête face à ce qu’il ressent. Il ne cache rien du ses envies. De son désir. Même si cela lui est difficile. Car avoir gouté à sa bouche lui donne envie de gouter à bien plus. Il a envie de savourer sa peau de ses doigts, de ses lèvres. Envie de fondre en lui avec passion et respect. Alors il prend les distances. Calme ses ardeurs qui devenaient plus tenaces. Même s’il garde le contact au travers d’un geste de sa main. Il s’apaise proposant de passer à table. Nourrir son corps pour oublier sa faim de chair. Et cela occupera son esprit, car là tout ce qu’il voit c’est Erwin nu entre ses bras. « Okay. Tu ne veux pas un coup de main. » Il propose tranquillement, même s’il se doute que son ami a besoin d’un moment de solitude pour se remettre de cette situation. L’architecte prend place à table, alors que son ami revient avec la salade. Avant de s’éclipser à nouveau. Gabriel le suit du regard. Il s’attarde même sur ses formes. Salivant en laissant ses yeux se poser sur ses reins. Il ne fait pas attention sur le coup qu’il dévoile ses poignets et les trace de ses blessures. Des blessures qu’il c’est infligé durant son naufrage et dont il n’a pas parlé à Erwin. Quand il le remarque il tire sur ses manches, espérant que cela soit passer inaperçu aux yeux de son ami. Il sent son regard se poser sur son poignet, mais il ne relève pas. « C’est parfait. Ne t’inquiète pas pour ça. Et puis les pâtes ça tient au corps. » Il lui sourit tout en tendant son assiette. « Et je suis là pour savourer ta compagnie pas spécialement un repas raffiné. » Gabriel joue sur les mots, mettant un peu plus de sensualité dans sa voix en prononçant cette phrase. Chercherait-il à le troubler pour le perturber ? Mais cela n’a pas l’air de marcher vu qu’Erwin parle de son poignet. Sur le coup Gabriel blêmit un peu. Il avale sa salive. Aborder ce sujet lui fout les jetons. Tout d’abord parce que c’est affronté à nouveau ses démons. Et surtout parce qu’il a peur de la réaction d’Erwin. « Oui. Mais ce n’est rien. Un vase qui a éclaté et j’avais mes bras au mauvais endroit.  Rien de bien méchant. » Il essaie de rester le plus sincère possible, mais cela le met à mal de lui mentir ainsi. S’il veut engager une relation amoureuse avec son ami, jouer à ce jeu pourrait tout remettre en question. Alors il se ravise. Il le regarde dans les yeux et avoue, le cœur lourd et la voix blessée. « Non ce n’est pas ça. Je ne suis blessé durant ma descente en enfer. » Il soupire et blêmit d’avantage en pensant à ces jours sombres. « Je souffrais tellement à l’intérieur que j’ai cherché un moyen de lutter .. alors je me suis fais souffrir dans ma chair .. » Son regard se fait plus intense dans celui d’Erwin. Il a du mal à retenir ses larmes car parler de ces moments là, le secoue violemment. « Je te promets que je n’ai pas cherché à mettre fin à ma vie .. c’était juste un moyen de ne plus souffrir .. enfin du moins essayé de ne plus souffrir. » La seule chose qui avait calmé sa souffrance au final c’était d’avoir retrouvé Stan. Et d’assumer  l’amour qu’il éprouvait pour son ami. Il ne quitte pas son regard, guettant ses réactions. Le peur visé à ses entrailles.
good vibes.


Dernière édition par Gabriel de St Roc le Lun 4 Sep - 22:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Regarder vers l'avenir - Gabwin   Regarder vers l'avenir - Gabwin - Page 2 EmptyDim 3 Sep - 10:54



" Le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif, et son futur est toujours conditionnel."

Tu me laisses du temps pour appréhender cette nouvelle voie que prend notre relation et je t’en suis reconnaissant. Ce n’est pas anodin ce qu’il se passe entre nous. La singularité de notre relation rend cette transition difficile. C’était beaucoup plus simple lorsqu’il n’y avait pas besoin de mettre de terme exact sur l’affection qu’on se porte. Ce n’est pas un art dans lequel j’excelle. Je m’exprime peu sur les émotions que j’éprouve. Ma réserve m’empêche d’évoquer aussi spontanément que toi ce que je ressens. Je suis plus brut, plus terre à terre que toi. Cela a toujours été la force de notre relation. Je te temporise et tu me permets de m’extirper de ma coquille en me détendant, bien qu’en ce moment tout signe de nervosité prévaut sur la félicité d’être à tes côté. C’est tellement déboussolant que j’ai besoin de temps pour calmer cette agitation qui fait rave au fond de moi. Alors, on décide de passer à table. J’amène les plats après m’être efforcé d’amoindrir ma fébrilité, en vain. Seulement toute cette nervosité s’effrite par la vision d’une cicatrice saugrenue sur ton poignet. Du moins, j’en ai l’impression. Cela m’inquiète, me questionne et si je préfère dans un premier temps amener la suite de notre repas pour te servir, mon besoin d’être rassuré l’emporte sous toute forme d’initiative de ta part de me faire sourire. Je fonce dans le tas, prêche le faux pour obtenir le vrai. Je te sens blêmir à ma question. Ton sourire s’effrite à son tour et je sais que ce qu’il va s’extirper de tes lèvres va être un doux mensonge. Je te connais suffisamment pour le savoir, pour entrevoir certains signaux quand tu n’oses pas m’annoncer la vérité. Je garde le silence toute en te sondant avec intensité dans l’espoir d’entendre les faits réels. Une angoisse profonde s’empare de mon être et elle se trouve confirmer par la teneur de tes propos. Je blêmis autant que toi, écoute avec douleur ce que tu t’es infligé durant cette période sombre. Mon regard est brillant, troublé par des larmes que je ne laisse pas couler, mais qui sont bel et bien présentes. Je me sens incapable de m’exprimer, vient simplement glisser mes doigts autour d’un de tes poignets pour observer l’horreur commises par ta détresse. J’avale ma salive pour contenir l’émotion qui me prend les tripes avec violence. J’inspire profondément tandis que mes doigts tremblants frôlent ses cicatrices avec dévotion. « Tu n’es qu’un idiot… un sombre idiot. » Je déclare dans une voix enragée, mais tiraillée par la douleur que la présence de ses cicatrices m’inflige. Je n’aurai pas dû perdre mon calme. J’aurai dû ravaler ma fierté et m’efforcer de m’imposer à toi. Si je l’avais fait, tu n’aurais peut-être pas dû faire cela pour ne pas sombrer totalement dans la folie. J’ai perdu mon sang froid légendaire et en voici une des conséquences. « Tu ne le fais plus ? » Je te questionne pour obtenir les moyens de me rassurer. Je ne suis pas tellement surpris de ton geste, mais cette réalité m’ébranle tout de même. Alors mon regard vient trouver le tien. « Promets-moi que tu ne le recommenceras plus jamais. Que tu ne me rejetteras pas pour me protéger. » Car je suis sûr que j’aurai pu t’empêcher de commettre cet acte, mais malheureusement le mal est fait. Je m’applique juste à prévenir l’avenir. Du moins espérer.
good vibes.
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MessageSujet: Re: Regarder vers l'avenir - Gabwin   Regarder vers l'avenir - Gabwin - Page 2 EmptyLun 4 Sep - 18:19



" Le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif, et son futur est toujours conditionnel."

Gabriel laisse Erwin se remettre de ses émotions. Il lui donne le temps d’assumer cette nouvelle tournure de leur relation. Même si lui aurait bien aimé le savourer et le gouter d’avantage. Mais il ne veut rien précipiter pour ne pas tout foutre en l’air. Il y a assez eu de bordel dans leurs vies ses dernières semaines. Là Gabriel a besoin de stabilité et de calme. Surtout vu comment tourne la relation entre Stan et Felipe. Bon pour le moment ce dernier est encore enfermé pour soigner ses addictions mais il finira par sortir et cela angoisse l’architecte. Même s’il n’en dit rien. Mais ce n’est pas pour aujourd’hui, ni demain. Et avant il va partir quelques jours avec son neveu pour renouer les liens qui ont été ébranlés avec rage par cette sordide histoire. D’ailleurs il en porte les marques encore. Des marques qui ne partiront jamais et qu’il cache comme il peut aux yeux d’Erwin. Il a peur de voir cette soirée partir en couille si son ami les découvre. Pour lui c’est un lien direct avec l’horreur vécu par Stan. Une horreur qui restera à jamais gravé chez l’oncle comme chez le neveu. De façon différente mais tout autant profonde. Mais même si Erwin a l’esprit embrouillé par les émotions qui les ont chamboulé. Il garde l’œil aguerrit et vif. Et malgré les manches longues et les précautions de Gabriel, les cicatrices ont montré le bout de leur nez. Et voilà l’architecte mis à nu face à cette vérité qu’il voudrait pouvoir taire. Ce qu’il fait au départ, détournant les choses. Mais il se sent mal face à son mensonge et se reprend vite pour ne pas gâcher l’ambiance de confiance. Il aime Erwin et il doit lui montrer au travers de diverses choses. La confiance et la vérité sont dont primordiales pour que leur relation soit saine d’entré. Assez de temps foutu en l’air pour de la fierté mal placé d’un côté comme de l’autre. Et tant pis si cela enclenche sa colère. Il préfère l’entendre crier que de se fourvoyer et le perdre. Mais au contraire c’est d’abord le silence qui se fait maitre après ses aveux. Erwin vient vers lui pour regarder d’avantage les marques. Il les frôle même de ses doigts tremblants. Ce qui fait frissonner Gabriel, touché par ce que cette vue provoque chez son ami. Il voit sa douleur et cela le fait souffrir. « Sur ce coup là oui. .. je n’ai été qu’un sombre idiot. » Sa voix est troublée. Il essaie de rester calme. Il ne veut pas s’emporter même s’il sent la colère dans la voix de son ami. Enfin une colère pas mal perturbée par la souffrance. Gabriel se rappelle le soir où ils se sont vus dans le cabanon. Il n’avait pas voulu qu’il vienne afin qu’il ne voit pas le désordre de la villa. Il n’avait pas voulu qu’il l’aide pour ne pas sombrer avec lui. Il préférait sombrer seul que de l’entrainer dans sa chute. Il voulait le préserver. Surtout par rapport à Connor et puis parce qu’Erwin avait eu sa part de douleur. L’architecte sent son cœur s’emballer sous la caresse des doigts de son ami. Il se retient de trembler. « Non je ne le fais plus. La dernière fois c’était la nuit avant que Stan ne force la porte de la villa alors que je lui avais interdit. Quand il m’a trouvé j’étais dans son lit. Bourré et les bras en sang. » Gabriel se perd au fond des yeux de son ami. Il le trouve désirable. Terriblement touchant à cet instant. « Je voulais juste souffrir. Je n’ai jamais eu le courage d’aller plus loin. Stan et toi m’avait permis de tenir. Quand je voyais le sang coulé plus fort je pensais à vous. A l’amour que je vous porte. A celui que je veux partager. Vous m’avez aidé à ne pas couler. Vous m’avez sauvé. Même si en retour je vous ai fais souffrir. » Il s’en veut d’avoir été la cause de toutes ses blessures. De ce silence et de ce vide qu’il a causé chez Stan comme chez Erwin. Il a abandonné son fils au moment ou il en avait le plus besoin et il avait laissé son ami sombrer seul au final alors qu’il pensait le protéger en l’éloignant de lui. Cela le rend fébrile sur le coup. Fragile comme un enfant démuni face à une atroce vérité. « Oui je te le promets .. je ne recommencerais plus jamais. » Il vient à nouveau frôler son visage. « Je ne te rejetterais plus jamais non plus. J’ai tellement eu besoin de toi dans ses moments là. Mais je me disais que je n’avais pas le droit de t’imposer ma déchéance. J’ai aussi compris à quel point je tenais à toi. Ce qu’au final tu représentais pour moi. Cette évidence que j’ai toujours repoussé parce qu’elle n’avait pas sa place dans notre amitié. Je suis désolé de t’avoir fait souffrir de la sorte Erwin. » Son regard se fait plus tendre. Plus intense. Et il cueille à nouveau un baiser sur les lèvres de son ami. Quelque chose de doux mais de tellement puissant au fond. Que la terre pourrait s’effondrer que cela ne marquerait même pas Gabriel.
good vibes.
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MessageSujet: Re: Regarder vers l'avenir - Gabwin   Regarder vers l'avenir - Gabwin - Page 2 EmptyMar 12 Sep - 19:51



" Le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif, et son futur est toujours conditionnel."

Je ne vais pas te contredire sur ce point. Cette nouvelle m’est particulièrement pénible. Elle provoque un véritable ras de marrée d’émotions si contraires. Ma fébrilité éclate, mais mon affection à ton égard prévaut sur cette colère muette qui ravage mes entrailles. Je suis ébranlée de voir les conséquences de ce qu’il s’est passé. La culpabilité me gagne inexorablement, car j’ai laissé mes sentiments, ma fierté guider ma raison et m’éloigner de toi, car ton rejet m’avait été cruel. J’aurai dû m’accrocher, accepter ta rage pour t’aider à évacuer ce mal être. J’ai manqué à mes devoirs et je ne peux pas l’oublier, surtout pas après avoir vu ces blessures que tu t’es affligé par désespoir. J’ai besoin d’être rassuré, que tu m’affirmes que t’infliger de tels sévices ne fait plus parti de ton quotidien. Je ne les quitte pas de mon regard, vient chercher le tien pour m’assurer que tu ne me racontes pas de mensonges. Je t’écoute en silence, n’ose imaginer ce qu’il s’est passé. Tes propos me glacent le sang, rend mon agitation plus conséquente. Mon regard se fait plus brillant. Je suis dévasté par ces découvertes et je suis partagé par des émotions contradictoires. « Idiot. » Je déclare dans un ton sec, mais faible. « Tu aurais dû m’appeler au lieu de sombrer dans ta folie. » J’ajoute, car je le pense sincèrement. Tu aurais dû faire appel à moi, tu aurais dû me donner les moyens de t’aider, bien que je ne sois pas parvenu à te comprendre. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi tu as eu besoin de te faire souffrir de la sorte, ce qui t’as poussé à faire tout cela. Ton côté passionné sans aucun doute, aux antipodes de ma nature raisonnée. Je te demande de me promettre de ne plus jamais réitérer une telle folie, que tu arrêteras de croire que je suis plus faible que toi. Tu frôles mon visage du bout de tes doigts. Cela a un effet particulièrement troublant et rend mon regard plus troublé. « Tu m’as fait souffrir, oui, mais tu n’avais pas besoin de chercher à me protéger. Je suis plus fort que toi, Gabriel. » Je te déclare avec fermeté. Je veux que tu comprennes que je ne suis pas le genre d’homme à flancher, à m’écrouler. « J’aurai pu être là pour toi, t’épargner de sombrer de cette manière. Je l’ai fait par le passé, j’aurai pu continuer à le faire, même si j’ai perdu Jane, si tu m’en avais laissé le choix au lieu de te laisser sombrer. Je t’en veux, car j’aurai voulu être là, mais que tu n’as pas voulu de moi. Les faits sont là et c’est très pénible à l’accepter, surtout quand je vois ce que cette folie a pu te faire commettre. » Je poursuis tandis que je sens ton visage se rapprocher du mien. Mes paroles sont dures, mais elles sont révélatrices de toute l’affection que je te porte. Je me laisse embrasser, laisse ce contact enivrer et chambouler mes sens. J’y réponds simplement, avec bienveillance, mais sans le rendre plus gourmand. « Ne t’avise pas à me refaire ce coup à l’avenir, sinon je te tue. » Je te déclare dans un ton à la sec, mais doux. C’est une menace bien que je sois incapable de t’arracher la vie. Tu m’es primordial et ta disparition créerait un vide profond au sein de ma poitrine.
good vibes.
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MessageSujet: Re: Regarder vers l'avenir - Gabwin   Regarder vers l'avenir - Gabwin - Page 2 EmptySam 16 Sep - 11:10



" Le verbe aimer est difficile à conjuguer : son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif, et son futur est toujours conditionnel."

Déjà que les émotions tiraillent leurs entrailles, voilà qu’elles se font encore plus bouleversantes quand Erwin voit les cicatrices sur les bras de Gabriel. L’architecte a tout fait pour les cacher afin d’éviter de le faire souffrir. Il l’a déjà assez fait. Et surtout pour ne pas le perturber. Il a envie de tourner la page, mais là tout lui revient en pleine figure. Comme sa culpabilité d’avoir rejeter son ami. Un peu comme une trahison dont il a du mal à se sortir, même s’il essaie d’avancer. Ces marques le raccrochent malgré lui, à ces moments d’enfer. Mais il rassure son ami, il n’a nullement tenté de mettre fin à ses jours. Et si parfois sa tête aurait voulu son cœur se révoltait en lui hurlant l’amour qu’il porte à Stan et à Erwin. C’est ce qu’il a sauvé. Cet amour si puissant que parfois il est difficile à porter. Pas parce qu’il n’est pas partagé mais parce qu’il est au-delà de toutes les limites de l’imaginable. Gabriel donnerait sa vie pour l’un comme pour l’autre. Et c’est ce même amour qu’il l’a ravagé quand il a compris pour Stan. Il n’a pu supporter de se sentir si impuissant. Et il a voulu se battre seul. Oui il a été idiot, un idiot égoïste, trop fier, mais aussi trop fragile d’un certain côté. Mais c’est du passé, même si encore il hante ses nuits. Et il pense qu’il les hantera longtemps. Vu que le nom de Felipe traine au dessus de leur tête comme un couperet prêt à tomber. Mais il finira par apprendre à vivre avec .De toute façon a-t-il un autre choix ? Alors il laisse Erwin regarder ses cicatrices, il l’observe sentant son cœur se serrer face à sa peine. Et à sa colère qu’il garde muette. Ou du moins qu’il maitrise. Si le cas avait été inversé, l’architecte aurait surement explosé. Comme il l’a fait dans la villa, en vidant sa rage sur tout ce qu’il trouvait. « Je sais. Mais je ne l’ai pas fais. Et je ne peux revenir en arrière. Pourtant je le voudrais bien pour éviter  … » "A Stan l’horreur que Felipe lui a fait vivre". Mais il ne finit pas sa phrase. Il pense juste ses derniers mots. Il a encore du mal à accepter de n'avoir pu le protéger dans cet instant lugubre. Il ne sait même pas s’il se le pardonnera un jour. Pour lui c’est un échec dans son rôle de père. Un échec cuisant qui le ronge. Et qui le rongera longtemps. La passion peut parfois faire faire des choses folles. Felipe a détruit Stan par passion. Gabriel aussi d’une certaine façon. Il a également détruit Erwin. Et lui aussi. La reconstruction va être longue et difficile. Même s’il sait que l’amour va aider à tout cela. Il cherche le contact, un moyen de se rassurer, ce qui le trouble. « Et moi plus têtu que toi. J’ai échoué dans cette tâche comme j’ai échoué dans le fait de protéger Stan. » Sa voix est pleine de remords. Mais il va falloir qu’il vive avec ce fait. « Erwin on aurait sombré ensemble. Et cela aurait été pire. Tirer vers l’enfer par cette part de nous rempli de souffrance. Toi par la mort de Jane et moi par Stan. Mais cet enfer m’a permis de voir clair dans mon cœur. C’est cet enfer qui m’a ouvert les yeux sur mes sentiments pour toi. Je suis allé tellement profondément en moi. Que l’amour que je te porte m’a éclaté au visage. Peut être que je ne l’aurais jamais vraiment saisi sans toute cette folie. » Gabriel ne sait pas trop comment expliquer ce qu’il c’est passé en lui durant ces jours ou son âme a perdu pied. Tout ce qu’il sait c'est ce qu’il ressent à présent et qu’il fait encore une fois passé au travers d’un baiser. Rien de fougueux. Juste un baiser vrai et troublant. « Okay. Est-ce que je pourrais choisir l’arme ? A part que tu ne m’étouffes dans un baiser sulfureux. » Il essaie de donner une note un peu plus joyeuse à cette conversation lourde de conséquence. Même si Erwin reste discret il sait que ce qu’il éprouve pour lui est fort. Et que lorsqu’il en prendra vraiment conscience et qu’il se laissera aller ils risquent d’être ravagé par la puissance de leur amour. Mais Gabriel va y aller pas à pas. L’instant n'en sera que plus intense. . « Et si on passait à table. Tes pâtes vont finir par refroidir et cela serait dommage. » Il lui sourit. Son regard scintille d’une flamme toute nouvelle. Une flamme teintée de leur adolescence insouciante. De leur bonheur partagé au fil des années. De leur douleur encore présente. Mais aussi de l’avenir qui s’ouvre à eux. Ensemble ils vont écrire une nouvelle histoire. Enfin c’est ce que Gabriel espère. A présent il va se battre pour ça.
good vibes.



RP TERMINÉ
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