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 Frôler la lumière - Gabwin

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MessageSujet: Re: Frôler la lumière - Gabwin   Frôler la lumière - Gabwin - Page 2 EmptyDim 7 Mai - 21:54



" Il est parfois de purs instants de transparence où semble s'effacer toute frontière entre le dehors et le dedans. Où l'âme et le jardin se regardent, se découvrent accordés et s'accueillent dans la paisible évidence d'une amitié plus ancienne et fidèle que la mémoire des jours."

Gabriel est heureux de constater que l’après midi équestre apporte son lot de douceur et de sourire. Connor apprécie ces quelques tours de manège et la balade est également une vraie réussite. Le gamin le choisit en premier et cela emplit son cœur du bonheur intense. Il profite du moment sans se poser de question. Sans se prendre la tête. Un bonheur simple et vrai. Et cela apaise un peu son âme durement torturé. Il a de plus en plus de mal à gérer la rage qu’il ressent envers Felipe et Stan prend son parti sans arrêt. Il a la sensation de le perdre. Il est vrai qu’il n’est plus un gamin et qu’il a le droit de faire ses choix dans sa vie. Mais cela lui arrache le cœur que la plus part de leur discussion ou de leur moment ensemble dérape à cause de ce petit con arrogant. Mais il oublie tout ça, ou du moins il l’enfouit pour se concentrer ce Connor et Erwin. Eux aussi comptent énormément dans la vie de Gabriel. Il se dit même qu’il donnerait plus de place à Erwin. Mais il trouve cette idée stupide et il est certain qu'Erwin n'est pas prêt pour ce genre de chose. Même s’il l'a vu troublé à diverses occasions. Et l’après midi tire à sa fin. Connor fait ses adieux à Câlin. Gabriel lui promet de le ramener vu qu’il a aimé. Et puis il regagne la voiture pour retourner à la demeure d’Erwin. Le voyage se passe dans le silence mais le bonheur les enveloppe tous les trois. Du coup ce silence n’est nullement pesant. A peine arriver Connor monte à l’étage pour se baigner et se changer. Gabriel le suit des yeux, légèrement ému en pensant à ces heures partagées. « Ton fil est vraiment adorable. » Il plonge son regard dans celui de son ami et une vague de chaleur envahit sa poitrine. Pourquoi est-il autant troublé ? Gabriel quitte sa veste à son tour. Il ne compte pas spécialement s’attarder mais il n’a pas envie de partir tout de suite. L’idée de se retrouver seul chez lui après cette après midi aussi lumineuse le rend un peu morose. Il est perturbé par l’émotion qu’il entend dans la voix de son ami.  « De rien Erwin. Je suis heureux de l’avoir vu sourire. Et je crois que cela t’a fait du bien aussi. Vous aviez besoin. » "Et moi aussi" mais il ne le dit pas. Mais son regard parle pour lui. Et il a du mal à cacher ce qu’il éprouve. Et encore plus quand Erwin vient lui faire une accolade. La chaleur se fait plus puissante au creux de ses entrailles et elle se répand comme un feu de joie dans ses veines. Il se laisse enivrer par le frôlement de la peau d’Erwin tout contre sa nuque. Il retrouve son odeur. La même qui l’a envouté lors de leur baiser, lors de cette nuit chaste. Putain il ne comprend plus rien. Il ignore combien de temps dure l’étreinte mais elle est délicieuse. Peut être trop courte au final. « Si tu bois quelque chose oui. Sinon rien. Merci. » Sa voix est complètement chamboulé. Il se demande s’il doit aborder leur baiser. Les SMS qu’il a échangé avec Stan, lui ont fait posé pas mal de questions. Mais il n’est pas certain que ce soit le moment. Et puis Connor est là. Comment le gamin le prendrait-il s’il entendait ou voyait quelque chose de différent entre eux. Alors il reste silencieux sur cette chaleur qui ne fait que s’accroitre et qui s’intensifie quand il est en la présence d’Erwin. « On pourra remettre ça quand tu veux. Câlin sera heureux de revoir Connor et je pense que le contraire est valable aussi. » Il récupère la tasse que lui tend Erwin et il s’installe sur une chaise à la table du salon. Il ne veut pas tâcher le canapé et puis il risque de craquer s’il est trop proche de son ami.


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Dernière édition par Gabriel de St Roc le Lun 8 Mai - 13:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Frôler la lumière - Gabwin   Frôler la lumière - Gabwin - Page 2 EmptyLun 8 Mai - 10:57

Frôler la lumière.


Il est parfois de purs instants de transparence où semble s'effacer toute frontière entre le dehors et le dedans. Où l'âme et le jardin se regardent, se découvrent accordés et s'accueillent dans la paisible évidence d'une amitié plus ancienne et fidèle que la mémoire des jours."
   
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Je pense que cette journée va rester ancrer dans ma mémoire. Elle m’a permis d’entrevoir un avenir plus brillant que je ne le voyais auparavant. Tu as ranimé une petite flamme dans le regard de Connor et cela n’a pas de prix. Je t’en suis profondément reconnaissant et je ne le cache pas. Je te l’exprime de manière sincère et tu sais que cela nous a fait du bien. Je ne commente pas ta réponse, car il m’est impossible de prétendre le contraire. Cela n’aurait pas de sens, d’autant plus que tu énonces la vérité. J’ai conscience que cette journée t’a apporté une dose de sérénité nécessaire à ton âme tourmentée. Je ne l’évoque pas, car cela me semble illusoire. Il n’y a pas besoin de mots pour exprimer ce que cela signifie pour moi. Je préfère faire passer le message par une étreinte bienveillante et emplie d’affection à ton égard. Je profite de cette accolade, de la douce chaleur qu’elle me procure, bien que le trouble m’assaille de nouveau sans crier garde. Je ne comprends pas ce qu’il se passe entre nous, pourquoi j’ai l’impression que l’intimité qu’on partage rend mes pensées plus confuses. Je n’aime pas me poser toutes ces questions, sans être en mesure d’y répondre. C’est trop complexe d’apposer un terme exact sur une affection comme la nôtre. Cela ne me rend pas pour autant détaché vis-à-vis de tout cela. C’est juste plus simple de ne pas chercher à y trouver un sens autre que celui que je voudrai lui donner, même si j’ai conscience que ce n’est pas si simple. Je t’invite à boire un verre. Je m’éloigne de toi pour reprendre mes idées qui demeurent confuses. « Un petit café ne nous fera pas de mal. Je vais te servir ça. » Je déclare simplement en venant me rendre dans la cuisine. Je te laisse t’installer, te retrouve à la table de mon salon. Je trouve le choix curieux, car tu as toujours tendance à privilégier le canapé, mais je ne dis mot. « Oui avec plaisir. » Je te déclare avec douceur en venant prendre place à tes côtés en silence. « Je vais voir si Connor veut se lancer dans l’équitation. Peut-être qu’Ismaël acceptera de le prendre comme protégé ? Enfin quand il ira mieux. Je ne vais pas l’ennuyer avec ça. » Il faut dire que mes relations avec mon possible beau-frère sont tendues. Je dois admettre avoir des difficultés à envisager une relation amoureuse entre deux hommes, en plus de constituer une famille, mais quand je nous vois tous les deux, comme aujourd’hui, il y a comme une sensation étrange qui s’empare de moi. « En tout cas, tu es comme un miracle pour Connor. Je n’aurai jamais imaginé revoir cette flamme dans son regard. Tu as un talent inné pour t’occuper des gosses. » Je te souris avec douceur. Un talent que je n’ai jamais eu, pas même avec mes cadets. Il suffit de voir ma relation avec Louka ou avec mes deux petites sœurs. Je ne suis pas doué pour les interactions sociales et humaines à cause de mon côté introverti. Tu es d’ailleurs le seul ami qui sache tout de ma vie. Je suppose que le contraire est tout aussi exact. « Tu avais l’air plus détendu, cela m’a apaisé de te voir sourire de cette manière. » Je viens déposer ma main bienveillante sur ton bras pour la caresser légèrement avec affection. Je ne peux pas lutter contre ces gestes, ils me viennent naturellement avec toi. « Cela fait du bien. » J’admets que ça a remis un peu de lumière dans mon quotidien difficile à gérer.

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MessageSujet: Re: Frôler la lumière - Gabwin   Frôler la lumière - Gabwin - Page 2 EmptyMar 9 Mai - 11:39



" Il est parfois de purs instants de transparence où semble s'effacer toute frontière entre le dehors et le dedans. Où l'âme et le jardin se regardent, se découvrent accordés et s'accueillent dans la paisible évidence d'une amitié plus ancienne et fidèle que la mémoire des jours."

Gabriel ne sait pas trop comment il doit agir une fois chez Erwin. Peut être que partir serait plus sage, vu comment c’est passé leur dernière rencontre. Mais en même temps il n’a pas envie de quitter cette bulle de bonheur pour se retrouver seul chez lui. Cette après midi équitation leur a fait un bien fou. Cela se voit dans l’éclat de leurs yeux. Une nouvelle lueur plus intense c’est glissé dans leurs regards, et cela apaise le cœur de l’architecte. C’est dans celui  de Connor qu’elle est la plus vive. Il est heureux d’avoir put balayer durant quelques heures les nuages sombres qui ternissent le regard du gamin. Et il est encore plus heureux car cela rend Erwin plus serein. Difficile de passer à côté de l’éclat de ses yeux bleus. Même s’il est discret. Gabriel retrouve cette petite flamme si vacillante ces derniers mois.  Alors il n’a pas envie de quitter ce bonheur même si Connor les laisse seuls. Même si à cet instant une chaleur l’étreint pour à nouveau le perdre dans un imbroglio de sentiments plus troublants les uns que les autres. Et l’accolade partagée, ne fait que l’enivrer d’avantage. Il la savoure mais elle déclenche des peurs. Des envies qu’il a du mal à dompter. Des idées complètements folles. Encore une fois il est perdu. Mais l’étreinte s’éteint et elle laisse un vide douloureux dans le cœur de Gabriel. Il ne sait que penser. Il répond machinalement à la demande de son ami. Son esprit lui crie de partir mais il ne l’écoute pas. Il n’arrive plus à réfléchir. « Oui ce sera parfait. » Sa voix est entre souffle et silence. Il se racle la gorge pour reprendre contenance. Il ne se sent pas mal à l’aise face à Erwin, il se sent juste … il n’en sait rien. C’est trop le bordel dans sa tête et dans son cœur. Il s’installe sur une chaise à la table, ayant peur de retrouver le contact du corps d’Erwin. Il veut éviter de perdre pied. Même si il se sent couler. Son ami s’installe à côté de lui. Il a l’impression de trembler. Sa voix est trop douce, trop suave. C’est comme une caresse. Il essaie de rester concentrer sur les mots d’Erwin. Il essaie de ne pas regarder sa bouche. De ne pas plonger dans son regard bien trop profond. Il ne pense qu’aux mots qu’il dit. Mais l’exercice est difficile. « Ismaël est un très bon cavalier. Je peux voir également avec lui pour lui filer un coup de main. Je monte parfois ses chevaux quand Louka n’est pas là. C’est un grand honneur pour moi. » Un instant il se déconnecte du lieu où il se trouve et repense à l’accident d’Ismaël. Il revoit la chute. Et il frissonne. Un gout amer vient lui caresser la langue. Puis il revient à l’instant présent et avale quelques gorgées de son café. « Je suis ravi de lui avoir donné ce moment de bonheur et de voir que cela t’a comblé aussi.  J’aurais du y penser plus tôt. Oui avec les gosses des autres, pas sur que je serais capable de faire la même chose  avec les miens .. enfin cela n’arrivera jamais alors .. » Gabriel est conscient qu’il ne sera jamais père. Vivre avec une femme ce n’est pas pour lui. Il n’est même pas certain d’arriver à vivre avec un homme. Il a mis de côté sa vie pour s’occuper de Stan. Et il pense que c’est un peu tard pour construire quelque chose. Mais il y survivra. « J’ai oublié durant .. » Il sursaute lorsque Erwin pose sa main sur son bras. La caresse lui déclenche un frisson et il ne peut le cacher. Cela le trouble pourtant il sait que son ami est tactile et ce n’est pas la première fois qu’il le touche. Mais là sa sensibilité est à vif. « Désolé. Je disais que j’ai oublié mes soucis un instant. Cela m’a permis de me déconnecter du boulot et du reste. » Mais quand il rentrera à la villa tout reviendra. Et l’apaisement ressenti s’envolera pour faire la place aux tracas et aux douleurs que tout cela engendre. Il est surpris par les derniers mots d’Erwin. Il ne sait pas comment les interpréter. C’est quoi qui lui fait du bien ? La caresse de sa main sur son bras ? Ou le temps qu’il vienne de passer ensemble ? « Oui cela fait du bien. » Il est complètement paumé sur le coup et cela s’entend dans sa voix. Il plonge son regard dans le sien. Avale difficilement sa salive. Sa main vient se poser sur la main de son ami. « Erwin .. je peux .. te poser .. une question .. » Il est hésitant. Mal à l’aise. Il se sent comme un adolescent devant son premier amant. « Tu ne te sens pas différent ? Avec moi  .. je veux dire .. quand on est .. tous les deux ? » Il baisse les yeux pour cacher son trouble, mais laisse sa main sur celle d’Erwin.  


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MessageSujet: Re: Frôler la lumière - Gabwin   Frôler la lumière - Gabwin - Page 2 EmptySam 13 Mai - 17:48

Frôler la lumière.


Il est parfois de purs instants de transparence où semble s'effacer toute frontière entre le dehors et le dedans. Où l'âme et le jardin se regardent, se découvrent accordés et s'accueillent dans la paisible évidence d'une amitié plus ancienne et fidèle que la mémoire des jours."
   
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Il est appréciable de se poser après une journée riche en émotions comme on vient de vivre. Je me sens encore particulièrement fébrile face à la lueur d’espoir que cette sortie a fait émerger dans les prunelles normalement vides de Connor. C’est un cadeau inestimable, qu’il vient de m’être fait et je savoure ces bienfaits avec délice bien que dans la réserve. Je ne suis pas le genre d’homme à afficher mes émotions. Cela a toujours été mon problème. Ma fierté m’empêche d’afficher une certaine fragilité et bien que tu sois mon ami le plus proche, je ne peux pas m’empêcher de demeurer cet être secret. Cela ne doit pas te surprendre. Tu as appris à lire entre les lignes avec le temps. Du moins, je le pense, c’est ce qui rend ma nervosité plus conséquente lorsque je suis à tes côtés. On aborde ce qu’il s’est passé aujourd’hui. J’évoque mon ambition possible de permettre à Connor de prendre des cours s’il le désire. Je pense qu’Ismaël, le compagnon de mon frère sera plus à même de l’aider dans cette initiative. Je reste vigilent, car je sais Ismaël encore fragile. Tu en profites pour me donner une information que je ne disposais pas. « Ah oui ? Tu es proche de lui ? » Je questionne, curieux et légèrement surpris. Je sais que vous fréquentez le même centre équestre, mais je n’imaginais pas qu’un tel lien ait pu se créer entre vous. « C’est en effet un grand honneur de sa part. Il n’aurait pas donné ce droit à tout le monde, je suppose. » Je déclare avec bienveillance en ne sachant pas réellement si c’est le cas. Il faut dire que je demeure particulièrement réservé à son égard. Je préfère me concentrer sur toi, sur le miracle que tu as réalisé aujourd’hui. Tu sembles ravi d’avoir invoqué cette flamme en Connor. Tes propos me déplaisent. « Ne dis pas, tu as été un père parfait pour Stan et tu pourras l’être avec les tiens, si une femme t’offre ce bonheur-là. Je n’ai aucun doute. » C’est tout ce que je te souhaite, bien que la présence d’une femme à tes côtés me semble étrange, troublant. Je ne sais pas pourquoi, mais cela créé de nouveau une nervosité que je n’identifie pas. Je dépose ma main sur ton bras et ton léger mouvement de sursaut me prend au dépourvu. C’est bien la première fois que tu réagis de cette manière à mon contact. J’hésite à relâcher la pression de ma main, mais la laisse à sa place. Je continue de t’exprimer le soulagement qui m’habite d’avoir pu entrevoir tes traits moins tirés par la tourmente. Je souris à tes propos. « C’est le plus important. » Je déclare en douceur dans un petit sourire. Tu avoues que cela t’a fait du bien et c’est le plus important à mes yeux. Pourtant, contre toute attente, j’ai la sensation qu’il y a quelque chose de différent dans le ton de ta voix. Ton geste me surprend à mon tour. Tu plonges ton regard dans le mien, dépose ta main sur la mienne. Dans une voix hésitante, tu me demande quelque chose. Ta requête rend mon esprit plus hagard que jamais. Je ne sais quoi répondre à tout cela. Je te fixe avec attention, sent de nouveau cette intimité déroutante envelopper mon être. C’est troublant, terriblement désarmant. « Un peu. » J’admets sans grandes difficultés, car malgré ma réserve, je demeure une personne sincère. Je ne vais pas te mentir sur de tels éléments qui chamboulent nos existences. « Je ne saurai l’expliquer, mais en effet, cela a un effet assez déstabilisant. Sans doute que nous sommes tous les deux, plus sensibles et fragiles qu’auparavant ? » Je déclare en esquissant un faible sourire. C’est la seule explication que je peux donner à tout cela. Enfin lorsque j’essaye de réfléchir à la signification de ce sentiment troublant qui m’habite.

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MessageSujet: Re: Frôler la lumière - Gabwin   Frôler la lumière - Gabwin - Page 2 EmptyLun 15 Mai - 17:31



" Il est parfois de purs instants de transparence où semble s'effacer toute frontière entre le dehors et le dedans. Où l'âme et le jardin se regardent, se découvrent accordés et s'accueillent dans la paisible évidence d'une amitié plus ancienne et fidèle que la mémoire des jours."

Gabriel préfère s’installer à la table du salon en attendant Erwin. Le canapé à cet instant lui semble un endroit  bien imprudent vu toutes les sensations qui le traversent. Il a vu comme Erwin avait été ému par les réactions de Connor et cela lui apporte une certaine douceur au creux de son cœur. Mais il y reste tout ce trouble que chaque nouvelle rencontre apporte en ce moment. Il ne cherche pas à analyser ou à comprendre. Mais cela le chamboule, alors pour ne pas perdre pied il choisit d’une certaine façon la sécurité. Même si cela va surement titiller Erwin qu’il s’installe là. Mais tant pis, il ne veut pas prendre le risque de céder à une pulsion charnelle qui se fait plus présente ces temps derniers. Et encore plus après cette décharge d’émotion du à cette après midi partagée. Erwin a l’air surpris quand il lui parle d’Ismaël. Il est vrai que quand ils sont ensemble ils parlent rarement des gens qu’ils fréquentent. « Je le connais depuis quelques temps j’ai toujours suivi sa carrière et j’étais là le jour de son accident. » Sa voix se fait plus sombre en pensant à cet évènement. « On se retrouve souvent au centre équestre. » Gabriel et Ismaël se voient rarement ailleurs, ils partagent parfois un verre ensemble après. Gabriel l’apprécie beaucoup. Il ne sait pas trop comment il doit prendre les mots d’Erwin. « Oui j’ai été très touché quand il ne l’a demandé. Surtout que j’ai eu la chance de monter Horian, ce n’est pas n’importe quel cheval en plus. Depuis son accident c’est surtout Louka qui monte ses chevaux. En tout cas niveau équitation difficile de trouver mieux. » Il ne s’étale pas plus ne voulant pas mettre son ami mal à l’aise. Gabriel ne sait pas trop que répondre aux dires de son ami. Lui qui ne se voit pas du tout avec une femme, il est surpris qu’Erwin envisage cette idée, surtout qu’il n’a jamais eu réellement de femme dans sa vie. Des maitresses oui mais rien de plus. Même ses amies se comptent sur le bout des doigts. « J’ai tellement joué de rôle pour Stan. Dire qu’au départ je le voyais comme un petit frère. Je ne pense pas que je sois fais pour une vie avec une femme. Je n’ai jamais vraiment cherché à avoir une relation sincère au prêt d’une présence féminine. Je pense que si un jour je dois vivre avec quelqu’un et oublier un peu ma vie décousue, cela sera plus vers un homme que je me tournerais. » Gabriel a cette sensation qu’il ne pourra être heureux qu’avec un homme. Même si là non plus il n’a pas trouvé chaussure à son pied. Même si un homme l’a toujours au fond perturbé. Il n’y avait jamais prêté attention, mais là vu comme son cœur s’emballe face à Erwin, il se pose de vraies questions. Comme le fait de frissonner au contact de sa peau. « Oui en effet. » Il ne sait que répondre, sa voix est troublée par la voix d’Erwin. Il trouve son sourire même charmeur. Il se sent perdu et pourtant tout pourrait lui paraitre évident si vraiment il se laisser happer par ce qu’il essaie de bloquer. Voir de cacher. Et il ne peut se retenir de venir à son tour le toucher. Ce qui renforce son trouble. Et il passe dans sa voix quand il ose parler de ces sensations à Erwin. Le regard de Gabriel vient se caler dans celui de son ami. C’est comme s’il cherchait à sonder son âme. Ou bien à lire ce que son cœur doucement lui murmure. Et qu’il n’ose vraiment affronter. « Oui c’est surement cela. Nous traversons tous les deux des épreuves qui nous mettent à fleur de peau, cela doit exacerber notre sensibilité. Mais il est vrai que c’est déstabilisant. J’avais un peu peur d’être le seul à ressentir tout ça. Je me posais des questions … là tu me rassures. » Ou pas. Gabriel ne sait plus trop quoi penser face à cette situation. Erwin tape t’il juste ou bien il y a-t-il autre chose dont autant l’un que l’autre n’ose voir vraiment. Il répond au sourire de son ami. Il ne sait pas s’il doit persister à comprendre ou bien s’il doit juste ce dire que cela va passer avec le temps. Même si il garde toujours en tête la discussion de Stan durant leur échange SMS. D’ailleurs il aimerait parler de Stan mais ne sait pas trop comment aborder le sujet, il ne voudrait pas gâcher cette superbe après midi.


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Dernière édition par Gabriel de St Roc le Dim 21 Mai - 13:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Frôler la lumière - Gabwin   Frôler la lumière - Gabwin - Page 2 EmptyDim 21 Mai - 12:41

Frôler la lumière.


Il est parfois de purs instants de transparence où semble s'effacer toute frontière entre le dehors et le dedans. Où l'âme et le jardin se regardent, se découvrent accordés et s'accueillent dans la paisible évidence d'une amitié plus ancienne et fidèle que la mémoire des jours."
   
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D’une manière inattendue, on aborde le sujet de Ismaël. Je découvre votre lien en me rendant compte que je n’avais jamais envisagé qu’une relation pouvait vous lier l’un à l’autre. Je me rends compte que tu le connais de manière plus intime que moi. Cela me semble troublant, légèrement agaçant, tout en sachant que je suis responsable du fait que je ne connaisse pas le compagnon de mon frère. Il faut dire que mes valeurs me placent dans une position particulière. Bien que j’accepte ma bisexualité comme l’homosexualité de mon frère, il n’en demeure pas moins que je reste convaincu que pour l’équilibre d’une relation, d’une famille, il faut un homme et une femme. La nature a permis aux femmes de donner naissance, grâce à une relation avec un homme. La naissance d’une famille ne peut alors que se créer par la communion réelle entre deux êtres de sexes opposées. Le contraire me semble inconcevable, contre nature. Du moins, je ne me sens pas en mesure de l’accepter comme une norme, mais je ne viendrai jamais à juger mon frère ou quiconque à ce sujet. Cela créé juste un malaise au sein de ma poitrine. En conséquence, il m’est plus facile de changer de sujet, de me recentrer sur toi, ton aisance à agir avec une bienveillance paternelle. Tu ferais un excellent père si une femme pouvait t’apporter ce bonheur, mais une fois de plus, mes valeurs semblent être remise en question et ton aveu me chamboule totalement. Mon regard se trouble tandis que je te sonde du regard. Je ne dis mot, ne sachant pas trop quoi dire à cette révélation si ce n’est d’entrevoir les raisons qui te conduisent à envisager une relation sérieuse qu’avec un homme. Alors, je préfère fuir cette conversation pour retourner sur cette journée. J’essaye de chasser ce trouble qui m’assaille, mais rien n’y fait, nos réactions communes, les échanges se font plus déstabilisants. Je me montre franc, donne une explication à toute cette fébrilité qui assaille nos êtres depuis des semaines, des mois. C’est celle en laquelle je désire croire, car je me sens incapable d’entrevoir autre chose. Cela semble te convaincre, je me contente de te sourire avant de boire une gorgée de mon café. Je tente de fuir ma fébrilité exacerbée par notre échange. « Tu vas faire quoi de ta soirée, du coup ? » Je te demande comme pour essayer de rebondir sur un autre sujet moins déstabilisant que ceux qu’on a abordé jusqu’alors. Du moins, j’essaye.

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MessageSujet: Re: Frôler la lumière - Gabwin   Frôler la lumière - Gabwin - Page 2 EmptyDim 21 Mai - 17:27



" Il est parfois de purs instants de transparence où semble s'effacer toute frontière entre le dehors et le dedans. Où l'âme et le jardin se regardent, se découvrent accordés et s'accueillent dans la paisible évidence d'une amitié plus ancienne et fidèle que la mémoire des jours."

Gabriel reste surpris par le silence d’Erwin suite à ses propos. Il est honnête avec lui quand il parle d’Ismaël mais il connait aussi les tensions qu’il y a entre les deux frangins. C’est surement pour cette raison, qu’il n’a jamais parlé de ce lien d’amitié qui s’est construit au fil des années avec Ismaël. Il ne va pas plus loin non plus quand il parle de sa façon de voir son avenir. De son idée de vie couple si un jour cela lui arrive. Il a la sensation qu’Erwin est troublé par toute cette discussion même si celui-ci reste discret sur ce qu’il ressent vraiment. Il en l’habitude qu’il cache ce qu’il éprouve réellement. Gabriel voit ça comme une façon de se protéger, vu qu’il n’a pas été épargné ces temps derniers. Il ne lui en tient pas rigueur et il n’insiste pas. Surtout qu’au final Erwin a toujours été comme ça au niveau de ses sentiments. Même s'il aimerait développer certains aspects de la discussion. Comme les émotions qui le tiraillent et qui le perturbent de plus en plus. Ce qui le pousse surement à dire que c’est avec un homme qu’il aimerait passer sa vie. Sans se rendre compte que tout ce trouble pourrait pousser Erwin a pensé d’une drôle de façon. Cela ne l’effleure pas, ou si cela l’effleure c’est encore très infime. Et Gabriel se laisse convaincre par l’explication de son ami. Elle semble tenir debout, même si des questions subsistent comme des doutes. Gabriel ne peut le nier, mais préfère rester discret pour ne pas créer le malaise. Ils ont passé une trop bonne après midi pour tout foutre en l’air en quelques secondes pour pas grand-chose. Il finit son café, essaie de chasser le trouble de son regard qui pourtant persiste. Comme l’envie de le toucher d’avantage, mais il finit par retirer sa main de la sienne pour ne plus éprouver d'autres frissons désarmant. « J’en sais rien. Déjà prendre une bonne douche et peut être sortir manger dehors. Stan ne sera surement pas là pour la soirée comme souvent ces derniers temps. » Sa voix est légèrement triste puis il marque un temps de pause. « J’ai parlé de toi avec Stan. Enfin j’ai essayé. Pas facile d’aborder le sujet. Il c’est passé un truc entre vous ? Sa réaction m’a même surpris. Bon je sais par rapport à Jane. Mais je suis restée con. C’est même parti en vrille. Je voulais que l’on parte tous ensembles en vacance en France. Il l’a pris très mal. Enfin parfois je ne le comprends plus. Je suis paumé avec lui et puis Felipe revient toujours sur le tapi. Il est complètement dingue de ce mec. Je crois qu’il pourrait lui faire la pire crasse que Stan lui pardonnerait. Cela me rend fou. » Gabriel soupire dépité par cette situation qui ne fait que s’envenimer. Il ne sait pas jusqu’où cela va aller et il ne préfère pas y passer. Parce qu’il a la trouille. En tout cas il a de plus en plus de mal avec Felipe. Et cela pèse à Stan. Mais là non plus il ne veut pas s’attarder parce que cela le fait souffrir bien plus qu’il ne le voudrait. « Et toi tu comptes faire quoi de ta soirée ? »  Il pose cette question en toute innocence, même si au fond de lui il aimerait la passer en sa compagnie. Parce qu’Erwin l’apaise et comble le vide que sa vie lui cause. Même s’il n’est pas malheureux. Mais il n’est pas non plus totalement heureux.  


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MessageSujet: Re: Frôler la lumière - Gabwin   Frôler la lumière - Gabwin - Page 2 EmptyJeu 25 Mai - 20:06

Frôler la lumière.


Il est parfois de purs instants de transparence où semble s'effacer toute frontière entre le dehors et le dedans. Où l'âme et le jardin se regardent, se découvrent accordés et s'accueillent dans la paisible évidence d'une amitié plus ancienne et fidèle que la mémoire des jours."
   
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Ce malaise est déroutant. Je m’efforce de mettre de côté toutes ces émotions qui me bouleversent avec tant de force. Il est mieux d’agir de cette manière, de ne pas laisser cette fébrilité envahir chaque parcelle de ma chair. Je préfère changer de sujet, te poser une question qui entrainera notre conversation sur des chemins moins troublants. Tu prends la perche que je te tends, tu n’essayes pas de me relancer sur le sujet. Tu comptes diner seul dans ton coin puisque Stanislas ne sera pas là. Une habitude qui semble te peser, ce que je peux comprendre, quand bien même nous n’étions pas mieux à son âge. On avait même eu la chance d’être totalement indépendant, loin de nos familles respectives. Seulement, je ne commente pas pour le moment. Je te laisse poursuivre tes moments et tu mets en exergue une tension à mon encontre et tu enchaines sur ta frustration et ta hargne envers Felipe. Je ne sais pas quoi répondre à tout cela. Ton animosité pour Felipe est si évidente et vient toujours malmener nos conversations. Cela demeure une véritable obsession pour toi. « Je ne sais pas concernant Stanislas. Je pense que j’ai dû être maladroit la dernière fois que je lui ai parlé. » J’admets sans trop savoir ce que j’aurai pu dire pour éveiller tant de tension en lui. « Je pense que cela doit avoir un lien avec Jane aussi ou simplement parce que ces voyages vous appartiennent. Tu n’es pas le seul à être possessif avec lui. Il doit vouloir garder vos voyages en France comme une chose qui vous appartient. » Je fais preuve de pragmatisme sans trop savoir quoi dire. Je me sens usé par toutes ses pensées troublantes. « Concernant Felipe, tu ne pourras malheureusement rien faire si c’est le cas, Gab. Tu te dois juste d’être présent et conciliant. » Je fini par attraper mon paquet de cigarette pour en glisser une entre mes lèvres. Je l’allume pour juste inhumer une latte. Cela me fait un bien fou. « Je pense que je vais juste me poser devant un film. Tu peux rester manger si tu le désires. » Je te propose avec naturel sans faire de manière. A toi de voir si une simple soirée pourrait te contenter. A vrai dire, j’ai juste envie de me détendre et ne plus penser à rien. Je me sens particulièrement épuisé par tout ça, bien que l’espoir s’est invité dans mon esprit et cela n’a pas de prix.

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MessageSujet: Re: Frôler la lumière - Gabwin   Frôler la lumière - Gabwin - Page 2 EmptyVen 26 Mai - 9:20



" Il est parfois de purs instants de transparence où semble s'effacer toute frontière entre le dehors et le dedans. Où l'âme et le jardin se regardent, se découvrent accordés et s'accueillent dans la paisible évidence d'une amitié plus ancienne et fidèle que la mémoire des jours."

Le changement de conversation permet à Gabriel de se sentir moins prisonnier de ses émotions. Même si elles sont là, coulant dans chaque parcelle de sa peau. Le livrant à une certaine ivresse qui lui fait peur. Parce qu’elle lui est inconnu. C’est toujours son corps qui parle quand il a envie de quelqu’un, là il y a son cœur qui s’en mêle ce qui change la donne. Même si Erwin a toujours occupé cet organe en tant qu’ami, il ne peut ignorer qu’à cet instant c’est une autre place qu’il prend. Une place qu’il a eue dans le passé. Au fond il a surement toujours occupé. Au final en changeant de discussion, l’architecte oublie une tension pour rentrer dans une autre. L’esprit toujours envahit par les histoires d’amitié de Stan et de Felipe. Par les réactions de Stan lors de leur dernière balade en vélo. Quand il pense à cet échange, son cœur saigne à nouveau. Et il entraine Erwin dans ce malaise. Sans vraiment en prendre conscience. Ils sont trois à souffrir de cette situation qui à chaque fois égratigne leur cœur de façon différente mais profonde. « Ne t’inquiète pas, même moi je ne sais plus comment lui parler parfois. Faut que je réfléchisse parce que tout sujet peut vite partir en vrille. Il est à fleur de peau. Il me dit que ce sont ses examens mais je ne suis pas dupe. » Il soupire, tout cette histoire le tue à petit feu. Stan a toujours été un gamin plein de vie. Là il voit son regard s’éteindre et il connait le responsable de ce merdier. Felipe. Mais c’est devenu un sujet tabou. « Oui c’est ce qu’il m’a fait comprendre. La France surtout la villa de mes parents c’est un peu notre cocon. C’est quand même dommage qu’il réagisse comme ça. Je voulais juste vous avoir tous les trois avec moi. » Avoir les gens qu’il aime autour de lui comme une barrière contre les affres de la vie, c’est tout ce que veux Gabriel. Mais cela ne sera pas pour cette fois. Ou en tout cas pas en France. De quoi le torturer d’avantage, il aimerait que tout soit plus simple. « Pour la présence je fais de mon mieux. Vu que Stan parfois m’évite surement pour que je ne vois pas le mal qui se trame. Conciliant pas sur. S’il le fait trop souffrir ou s’il pourrit sa santé je ne passerais pas là-dessus. En tout cas cela me rend fou. » Il flippe aussi. Il a vécu la descente aux enfers de sa sœur avec la drogue. Il ne supportera pas de la vivre avec Stan. De toute façon ce gosse il ne supporte pas de le voir souffrir. Il ne sait pas comment il survivrait s’il lui arrivait quelque chose de grave. Et encore moins comment il réagirait envers les responsables. Et dire qu’ils avaient passé une bonne après midi et voilà qu’il se laisse à nouveau gagner par tous ses soucis. Il regarde un instant Erwin alors qu’il s’allume une clope. « Tu m’en files une. Merci. » Il se perd un instant dans la fumée de sa cigarette. Un bonheur éphémère. « Oui un bon film pour te détendre. Non c’est gentil mais je vais rentrer. En plus j’ai un croquis à finir. Et cela te fera du bien de te retrouver avec Connor. Peut être qu’il te parlera de sa journée ou de ce qu’il a ressenti. Même si son regard a parlé pour lui bien dés fois cette après midi. » Gabriel veut surtout calmer son cœur qui ne cesse de déconner des que le regard d’Erwin s’empare du sien. Ce qui le déroute de plus en plus. Le rend fébrile et perdu. Il finit sa cigarette, l’éteint dans le cendrier. Puis il se lève pour prendre congés de son ami. « On remet ça quand vous voulez. J’ai passé un super moment merci pour tout. » Il le prend dans ses bras pour le serrer contre lui. Geste simple qui fait parti de leur vie. Mais cela remet le bordel dans son corps, dans son esprit et dans son cœur. Il voudrait mettre un nom sur toutes ses sensations mais il n’y arrive pas. Ou plutôt il a peur car il est loin d’être idiot. Il craque tout simplement sur son meilleur ami et pas que physiquement. Autre chose pointe le bout de son nez. Quelque chose qui pourrait bien foutre en l’air leur superbe amitié. Connor vient le saluer. « Prends soin de ton papa okay. » Il passe sa main dans la chevelure du gamin avant de le serrer contre lui et de l’embrasser. Puis il sort de la villa et monte dans sa voiture. Il démarre, s’éloigne mais s’arrête un peu plus loin. Il s’effondre en larme sur le volant. Paniqué par tout ce qu’il ressent. Pour Stan. Pour Felipe. Pour Erwin. Il est complètement déboussolé.   


good vibes.
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