Il y a gourmandise et gourmandise -. Eve

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La gourmandise est un acte de notre jugement, par lequel nous accordons la préférence aux choses qui sont agréables au goût sur celles qui n' ont pas cette qualité.

Gabriel finit de se préparer. Il enfile un pantalon de toile noire et une chemise beige moirée. Il a invité Eve au restaurant. Elle doit le retrouver à vingt heures au Wok d’Asie. C’est un endroit où ils aiment manger. Il sait que la soirée sera délicieuse. D’abord ils papoteront de chose et d’autre. Elle jouera comme à son habitude la curieuse. Ou bien la mystérieuse quand il essaiera de percer ses secrets. Un petit jeu qui c’est mis rapidement en place après à la première interview de la belle. Au départ elle devait s’intéresser à l’architecte mais elle c’est vite intéressée à l’homme qu’est Gabriel. Et lui a vite était conquis par les formes de la belle. Qui n’a pas dit non quand les propositions se sont faites plus intimes. Depuis leur relation oscille entre amitié et nuit de luxure, un compromis qui convient très bien à l’architecte. Et à la belle aussi vu qu'elle dit rarement non à ses invitations. L’essentiel pour lui étant de garder ses secrets les plus torrides scellés. Et Eve y parvient sans souci. Enfin elle ne connait pas tout encore de la vie de Gabriel, elle ignore ce qui fait la nuit dans sa chambre quand il est seul face à son écran d’ordinateur. Elle n’a pas encore réussi à découvrir ce vice caché. Mais elle connait son appétit pour le sexe. Appétit qu’elle partage. Et auquel ils s’adonnent sans retenue quand ils se retrouvent seuls. Du coup il sait que la soirée sera des plus délicieuses et des plus enivrantes. Et il en savoure déjà le gout avant même de l’avoir retrouvé. Il prend la décapotable et file dans le quartier de Downtown. Il aime arriver avant la belle et l’attendre devant la porte du restaurant. Il a ainsi le loisir de pouvoir la regarder quand elle s’avance vers lui. Il peut laisser son regard vagabonder en toute liberté sur ses courbes avant de rentrer dans le restaurant. Et dés qu’il la voit il n’en perd pas une miette. Jusqu’à ce qu’elle soit à sa hauteur. « Bonsoir Eve. » Sa voix est suave et son regard gourmand. « Content de te retrouver pour une nouvelle soirée. Tu vas bien. » Il dépose un baiser presque trop chaste sur ses lèvres. Puis il pousse la porte d’entré du restaurant et la laisse passer. « Bonsoir. J’ai une réservation pour deux au nom de de St Roc. » La soirée peu commencer. En douceur avant de finir surement torride.

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- Tu vas où encore ? soupire ta coloc d'un air amusé. - J'ai rendez-vous avec Gabriel ce soir, tu lui réponds en te regardant dans la glace. Tu as mis la robe rouge. Celle qui t'arrive à mi-cuisse, te fait un beau décolleté et dévoile tes formes à la perfection sans une once de vulgarité. Tes cheveux noirs cascadent sur tes épaules en douche boucle. Tes lèvres ressortent par un rouge foncé, approfondissant la couleur sombre de tes prunelle. Ta peau n'est jamais pâle quelque soit le temps. Tu aimes tes origines espagnoles. Des talons hauts. Un brin de parfum. Ton long manteau noir et tu es prête. Tu jette un oeil hors de ta chambre. - Il n'est pas rentré ! lance ton second coloc depuis la cuisine. Tu soupires de soulagement. Ton frère est du genre protecteur. Un peu trop. Et il est flic en plus. T'es heureuse qu'il ne sache pas ta relation avec Gabriel, il en ferait une attaque. C'est l'influence catholique ça. Pour ce que tu en as à faire toi. Tu t'amuse bien trop avec Gabriel pour arrêter ça. A la base, tu jouais pas en fait. Tu l'a interviewé sur son entreprise et l'homme t'a tellement intéressé que tu as voulu en savoir plus à son grand dam. Tu as cherché. Tu as trouvé. T'es pas la meilleure journaliste pour rien. Mais t'as rien dit de ce que tu as trouvé. T'es journaliste d'investigation, pas pour un magazine people. Tu préfères grandement le jeu qui s'est instauré entre vous. Il a encore des secrets tu le sais et tu veux savoir. Lui essaye de savoir qui tu es et tu ne dit rien. Ca t'amuse de jouer les mystérieuses. Surtout quand y a pas grand chose derrière. Le pauvre.

Il t'a invité à votre restaurant préféré ce soir alors tu as un peu sorti le grand jeu. Tu as déjà hâte au dessert. Il est déjà là quand tu arrives. Comme toujours. Tu souris quand il pose un chaste baiser sur tes lèvres. - Gabriel. Moi aussi je suis ravie, tu fais de ta voix suave et douce. Il a réservé une table. L'hôtesse vous y conduit. Tu enlève ton manteau dévoilant ta jolie robe et ce qui va avec. Innocemment tu lui laisses le temps de regarder avant de t'asseoir. Croisant les mains sur ton menton d'un air délicat tu le laisses choisir la boisson qu'il veut avant de prendre un cocktail. Toujours le même. Tu le fixes de ton regard brûlant. - Alors comment tu vas depuis la dernière fois ? Tu as construit de nouvelles et merveilleuses structures ? tu lui demandes d'une voix douce. Tu commences toujours en douceur, sur des banalités. C'est au dessert que tu attaques vraiment.

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La gourmandise est un acte de notre jugement, par lequel nous accordons la préférence aux choses qui sont agréables au goût sur celles qui n' ont pas cette qualité.

Alors que Gabriel attend Eve devant le restaurant, il ne peut s’empêcher de sourire en pensant à ce qui va se passer. Il sait déjà que le repas va être un feu d’artifice. Que l’un comme l’autre ne cherchera qu’à titiller. Enivrer. Provoquer. Que les mots et les regards qui vont savamment distiller ne seront prononcés ou mis en place que pour rendre la suite plus sensuelle. C’est toujours comme ça avec Eve. Un feu qui s’alimente au gré des secondes qui s’égrainent. Un feu qui s’installe et grignote chaque parcelle de Gabriel avant qu’il ne puisse l’éteindre au creux des reins offerts de la belle brune. Il frissonne juste en pensant à tout ça. Et puis elle arrive toujours aussi radieuse et délicieuse. Ils se saluent et sont heureux de ce retrouver. Elle est surement autant impatiente que lui d’entamer le jeu auquel ils vont se livrer avec ferveur. Mais il y va tout en douceur même si l’envie de dévorer ses lèvres est là. Il les effleure juste. Histoire aussi de la mettre en appétit. Ils rentrent et l’hôtesse les conduit à la table qu’il a réservé il y a deux jours. Un table dans un coin tranquille pour qu’ils puissent s’adonner en toute liberté à leur échange verbal comme gestuel. Même s’ils restent sages. Ils ne s’abandonnent vraiment que lorsqu’ils sont seuls. Il quitte son blouson et le pose derrière sa veste. Et puis il la regarde quitter son manteau. Elle prend son temps. Elle lui laisse le loisir de savourer avant de pouvoir déguster. Et il apprécie. Laisse ses yeux glisser sur ses courbes. S’attarder sur son décolleté. Avant de se perdre sur ses hanches. « Tu es sublime. » Il passe sa langue contre sa lèvre inférieure. Puis il attend qu’elle s’installe avant de s’assoir. Il la dévore du regard. Il commande une bonne bouteille de vin rouge. Parce que les apéritifs ce n’est pas trop son truc. Et puis il a ses habitudes et boire un verre de vin rouge avant le repas, il n’est pas prêt de changer ça. Elle commande un cocktail et la discussion s’enclenche tout naturellement. « Je vais bien et toi ? Je suis sur un gros projet de maison en France pour un riche américain. Cela avance bien. Si le client est okay avec les dernières modifications les travaux vont pouvoir être lancé. Après on m’a demandé de faire les plans pour un futur musée avec pas mal de structure en verre. Avec mon équipe nous commençons à étudier le projet. Et toi ? Tu harcèles qui en ce moment la belle ? » Il lui fait un clin d’œil. Le serveur revient avec leur boisson. Il ouvre la bouteille de vin et en sert un verre à Gabriel qui le remercie. Il prend son verre et le lève. « On trinque. A cette soirée et à ce qu’elle nous réserve. » Son regard plonge dans le sien. Les verres tintent. Puis il l’observe plus attentivement. Appréciant la profondeur du décolleté tout en portant son verre à ses lèvres. « Délicieux. » Et il sourit lui laissant le loisir de ce demander ce qui est délicieux. Le vin ou son décolleté.

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Quand tu enlèves ton manteau tu sens le regard de Gabriel se poser sur toi, te dévorer des yeux, descendre le long de tes courbes appétissantes, de ton décolleté assez plongeant. Tu le laisses en profiter, ça fait parti du jeu. - Je te renvoie le compliment, tu réponds après le sien. Puis tu t'assois face à lui, un petit sourire mutin aux coins des lèvres. Gabriel et toi avaient une relation particulière que vous affectionnez. Un brin d'amitié glissé dans un torrent de passion, le goût pour la beauté et la luxure, un nuage de tendresse par ci par là. T'as été élevée dans l'idée de "pas de sexe avant le mariage" t'as jamais compris cette règle débile et dés que tu as pu la zapper tu l'as fait. T'es le mouton noir de la si pieuse famille Blackstone. Tu parles. Y a que ta mère pour être encore à cheval sur tout ça, t'es quasi sûre que sans elle, ton père s'amuserait bien plus. Tu laisses couler, t'es assez grande pour faire tes propres choix. Et ton choix ce soir, il est de première catégorie. Gabriel est beau, charismatique et sûr de lui. Tu adores ça chez un homme. Il ne te traite ni comme un objet, ni comme une poupée de porcelaine, trouvant toujours le juste milieu. Face à lui tu le vois commander du vin, comme à son habitude et avant de le rejoindre tu prends un cocktail, comme à ton habitude. Un martini blanc. Et les olives qui vont avec. Tu as toujours été fan de James Bond. Tu trouves que Gabriel lui ressemble par moment. Ce côté charmeur et ombrageux que tu adores chez lui. Tu lui demandes comment il va pendant que vos boissons arrivent. C'est le début de la soirée. Commençons doucement avant de finir dans une explosion de sensations. - Ca à l'air très intéressant comme projets. Les deux. Il faudra m'en dire plus, tu commentes en attrapant la pique avec les olives. Tu croque dans l'une d'elle amusée. Moi je ne harcèle jamais personne. Sauf ceux qui piquent un brin trop ma curiosité, tu rétorques le regard brûlant. Si tu ne voulais pas que je m'approche de toi, tu n'avais qu'à être moins intéressant, tu reprends en te penchant légèrement vers lui. Il trinque et tu souris en trinquant avec lui. Et aux délices à venir, tu approfondis. Délicieux oui ... Tu bois une gorgée de ton cocktail, laisse la chaleur envahir ton corps. Tu croises les jambes avec délicatesse, ton pied effleurant innocemment le tibia de Gabriel. Tu n'as toujours pas répondu à sa question. Il ignore d'ailleurs tout de ce que tu fais réellement. Tu adores le journalisme mais tu déteste être l'un de ces vautours qui tournent autour des scoops sans les approfondir. Toi tu as carrément ta propres équipe composée d'une détective privée, d'une substitut du procureur et d'une légiste. Et vous enquêtez toutes seules comme des grandes, parfois allant carrément plus vite que la police. Et vous mettant dans de sacrées embrouilles aussi de temps à autre. Tu adores ça. L'adrénaline, le frisson, le scoop de la fin. J'ai peut-être un nouvel article sur le feu. A voir ... une histoire de disparition, tu lances comme ça en croquant dans une seconde olive. Tu fais souvent ça. Le titiller, distiller quelques indices pour attiser sa curiosité et le faire un peu mariner derrière sans jamais trop lui répondre. Ok tu l'avoues, tu adore jouer les mystérieuses, c'est assez excitant avec Gabriel. Tu lui lances un regard à la fois brûlant et amusé pour voir s'il va te suivre.

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La gourmandise est un acte de notre jugement, par lequel nous accordons la préférence aux choses qui sont agréables au goût sur celles qui n' ont pas cette qualité.

Gabriel apprécie le spectacle que lui offre Eve une fois qu’elle a quitté son manteau. Il laisse glisser son regard avec lenteur sur ses courbes délicieuses. Il pense au moment ou il va pouvoir les caresser du bout de ses doigts avant de les dévorer du bout de ses lèvres. « Merci, heureux de te plaire. » Il lui sourit. Il la laisse s’installer avant de prendre place. Et le jeu de séduction s’engage comme à chacune de leurs rencontres alliant trouble et légère provocation. Un jeu qui aiguise son appétit. Un jeu qui éveille sa curiosité. Un jeu qui finira entre des draps en mêlant sensuellement la chaleur de leurs corps. Mais avant il va titiller de diverse manière la jeune femme. Il va jouer de ses mots pour l’envouter et l’enivrer. Comme elle va jouer des siens pour le rendre dingue en se faisant mystérieuse. Ce qui la rend plus sublime. Il imagine déjà ses doigts glisser dans ses longs cheveux noirs. Il imagine déjà son parfum venir perturber ses sens au plus haut point. Et il évite de penser au gout de ses lèvres et de sa chair. Sinon il risque fort de vouloir passer au dessert avant d'avoir gouter au plat de résistance. Il veut savourer cette soirée comme il savoure toutes celles qu’il passe en compagnie d’Eve. Le serveur vient prendre leur commande. Ils ont leur habitude et ils s’y tiennent. Et leur commande arrive bien vite. Il joue les charmeurs alors qu’ils discutent comme de vieux amis. Il distille certain indice sachant que la belle rebondira dessus. Il aime piquer son intérêt d’entrée de soirée, cela la rend encore plus désirable. « Quand tu veux. Tu sais que je peux parler de mon métier sans me lasser. Même si avec toi je préfère faire autre chose que de parler boulot. » Gabriel lui fait un clin d’œil. Il la regarde mordre dans son olive tout en se mordant la lèvre. Pensant au gout salé des siennes. Et bien entendu quand il la taquine d’avantage sa réponse ne se fait pas attendre. Le regard d’Eve s’allume d’une flamme des plus séduisantes quand elle prononce ces mots. « Avoue que tu aimes l’homme intéressant que je suis. Sinon tu ne seras pas là plus séduisante que jamais à user de tes charmes ou bien à abuser des miens. » Il vient frôler ses doigts avec lenteur. Laissant glisser sa peau contre la sienne. « Oui aux délices à venir. » Il porte son verre à ses lèvres, goute le vin. L’apprécie et se laisse envouter par le bouquet du nectar rouge. Légèrement boisé, avec une note de framboise et un brin de folie. Il adore. Et puis entre deux gorgées avaler la belle brune pique sa curiosité en lui parlant d’un nouvel article. Elle joue au même jeu que lui. Il pose son verre et se met à regarder la carte faisant mine de ne pas vouloir en savoir plus. Il lève légèrement les yeux vers elle. « Une disparition ah bon ! En effet le sujet doit être intéressant. Attention de ne pas tomber face à plus coriace que toi. » Puis il replonge son regard dans sa carte comme si de rien n'était. « Que dirais tu de prendre le menu gourmand. En plus certaines choses sont à volonté au cas où tu sois affamée. Même si j’espère que tu garderas une place pour le dessert. » Son regard se fait plus intense dans le sien. Il attrape sa main et la porte à ses lèvres. Pose un baiser délicat dessus. « Et je ne parle pas du dessert noté sur le menu bien entendu. » Puis il pose sa carte, gardant sa main dans la sienne. Il la caresse du bout de ses doigts, cherchent à enivrer sa peau. Et le serveur revient prendre leur commande. Une fois le jeune homme est parti, ils reprennent leur discussion. « Tu sais que j’ai une nouvelle stagiaire. Une petite douée. Elle est passionnée. Et en plus elle est charmante. » Il ne cherche pas à la rendre jalouse. Mais vu qu’il sait qu’elle aime mettre son nez partout il préfère lui parler de Flore avant qu’elle ne l’apprenne par n’importe qui. Mais il observe quand même sa réaction, juste pour voir si cela la trouble. Ou si cela la fait un peu rager même si entre eux il n'y a pas de prise de tête, ni de recherche de sentiment.

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Quand il te parle de son boulot tu souris presque avec tendresse. - Je sais bien oui, tu lui réponds. Tu l'admire d'aimer autant son boulot. Les gens passionnés sont extraordinaires et ça te fait totalement fondre quand Gabriel s'embarque dans ses explications et te parle d'un ton enflammé. Il est craquant quand il est comme ça. Il a raison aussi. Vous faites tellement mieux que de parler boulot ensemble. Tu l'allumes un peu en croquant dans ton olive et tu vois la flamme s'allumer dans son regard. C'est encore mieux. Même si tu sais que ce jeu est à double tranchant. - J'aime bien abuser de toi personnellement, tu lances comme ça d'un air parfaitement innocent si bien qu'on aurait pu croire à une erreur sans la pointe de malice dans ton regard sombre. Vous trinquez. Tu piques sa curiosité dans ton boulot. T'adore faire ça. Jouer les mystérieuses. Parce que tu ne l'est pas tant que ça. Un peu peut-être sur ton boulot "caché", ce petit club que tu as monté avec les filles pour filer un coup de main discret à la police quand ils piétinent. Gabriel te met en garde contre plus coriace que toi et tu lui offres un sourire amusé. - Quoi tu t'inquiète ? Je suis touchée mais ne t'en fais pas, je gère, tu réponds. Il a l'air de s'en fiche et ça te fais rire. Tu sais bien qu'il est curieuse mais tu joue le jeu. Ah oui ? Bonne idée, le menu gourmand me semble bien. Je suis particulièrement tentée par le dessert ... tu lui lances un regard brûlant en te passant délicatement la langue sur ta lèvre inférieure avant de la mordiller, lui laissant imaginer un paquet de choses sur ce que tu pourrais lui faire au dessert. Celui au chocolat et au caramel là, tu indiques soudain sur sa carte. Ce que tu peux être garce. Tu assumes totalement. Il prend ta main alors que le serveur vient prendre vos commandes et tu frissonnes légèrement sous ses caresses. Ah oui ? Et je la connais ? Elle est mignonne comment ? tu t'enquiers curieuse. Quoi ? T'aime bien être au courant des nouvelles choses. T'es pas jalouse. Pas vraiment. Vous n'avez pas ce genre de relation Gabriel et toi et tu sais très bien qu'il s'amuse mais pour une raison inconnue ça t'agace légèrement. Mais ce sentiment fugace passe très vite et tu tend la jambe pour frotter doucement ton pieds contre sa jambe à lui. Ton regard brûlant lui indique que tu lui feras perdre la tête avant la fin de la soirée. Personnellement j'ai fais la connaissance d'un agent du FBI assez canon. Il n'a pas voulu jouer à Castle avec moi sur son affaire de meurtre mais j'ai eu le droit à un dîner chez l'italien, tu lances soudain alors que l'entrée arrive. Miam, salade de poulet à la chinoise. Tu adores. Tu attrapes tes baguettes pour manger avec l'air toujours aussi innocente.

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La gourmandise est un acte de notre jugement, par lequel nous accordons la préférence aux choses qui sont agréables au goût sur celles qui n' ont pas cette qualité.

Une fois installé à table la discussion s’enclenche rapidement. Même si elle pourrait paraitre banale, elle se pare de petits sous entendus innocents mais qui ouvrent l’horizon de la suite du programme. Gabriel adore ces échanges qui sont toujours sur le fil du rasoir. Ils rendent la soirée tellement plus enivrante. Et Eve rentre parfaitement dans le jeu. Usant de tous ses charmes. A part que cela ne soit lui qui tombe dans le sien avec délice. En tout cas il la dévore du regard. Comme elle le dévore du sien. Elle le provoque. Le titille. Et il trouve cela encore plus exaltant. Plus enivrant. « Et c’est réciproque. Surtout quand tu me mets en appétit de la sorte. De quoi donner envie d’avoir un avant gout avant de passer au plat principal. » Son regard se fait plus profond dans le sien. Et puis la belle brune détourne la conversation pour venir le titiller par son boulot. Gabriel plonge directement. Un vrai jeu de ping pong entre envie de se séduire et désir d’en savoir plus vient les enlacer. Les plongeant dans une douce torture qui ne trouvera son apothéose qu’au moment de l’abandon. Les livrant à une joute qui qu’augmentera au fils des secondes qui vont s’égrainer doucement. Ce qui va exalter leur sens. Enflammer leur reins. Le tout étant couronné par un vin délicieux, un repas savoureux. Entre coupé de geste délicat et de regard de braise. « Pourquoi je n’ai pas le droit de m’inquiéter pour toi ? Tu tiens une grande place dans mon cœur voyons. » Il se doute qu’elle fait attention. Eve est une professionnelle même si l’attrait du danger doit avoir pour elle un gout aussi envoutant que la luxure. « Et je peux en savoir plus . ou c’est top secret. » Il murmure laissant son souffle venir effleurer sa peau. Et encore une fois les sous entendus se glissent dans leurs mots. Le dessert devient la convoitise. L’enjeu de la suite se faisant prometteur et terriblement tentant. Lorsqu’il la voit passer sa langue contre ses lèvres ses pensées non plus rien de très chastes. Au contraire il imagine cette langue dévorer son corps de bien des manière. « Je me transformerais bien en chocolat ou en caramel vu l’effet qu’ils te font. » Il cherche à titiller sa chair. Alors que le serveur leur prend leur commande. Il la sent frissonner. Il sait que c’est juste le début. Que son corps se livrera d’avantage au fur et à mesure que la soirée va avancer. Il est certain que les pensées d’Eve sont aussi enflammées que les siennes. Et c’est cet instant qu’il choisit pour parler de Flore. Juste pour voir ce que cette nouvelle présence féminine à ses côtés pourraient éveiller chez la belle brune. « Je ne sais pas si tu la connais elle s’appelle Floralyn Design .. mignonne je dirais bien plus même .. une superbe rousse … très séduisante .. » Il ne cherche pas à la rendre jalouse, de toute façon Gabriel sait parfaitement qu’il n’y aura rien entre Flore et lui. Il ne mélange jamais le boulot avec le sexe en tout cas par rapport aux personnes qui bossent pour lui. Il ne sait pas si ses mots ont fait mouches mais il sent le pied de la belle venir caresser sa jambe. Il avance d’avantage sa chaise pour profiter de ce geste qui est loin de le laisser indifférent. « Cherche tu as me faire craquer ? » Et leur regard se heurte ne laissant aucun doute sur leur intention finale. Succomber à cet instant Gabriel en meurt d’envie. Et c’est Eve qui vient à son tour jouer. Parlant d’une nouvelle rencontre. « Assez canon cela veut dire à ton gout ? Un diner ? Le repas était bon, ou tu as juste savouré sa présence en te laissant ensorceler par chacun de ses mots. Tu as du l’asticoter de bien des façons. Et il a su résister. Là franchement je me demande comment il a fait ? » Il se fait plus taquin. Il sait combien Eve peut être persuasive et prête à tout pour obtenir quelque chose. Il aime quand elle abuse de ce pouvoir sur lui et il se demande comment un homme peut vraiment lui résister. Il est vrai que lui l’appel de la chair le rend faible. Surtout face à une déesse pareille. Le serveur leur apporte les entrées. Il a commandé une salade de crevette à la mangue, un met salé sucré. Mélanger les saveurs Gabriel adore. « Bon appétit. Un peu de vin pour accompagner ta salade. » Il attrape la bouteille afin de remplir leur verre. Puis chacun attaque son assiette. Gabriel ne manque pas de jeter de temps à autre des regards toujours plus profond à Eve.

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Tu lui souris doucement quand il te dis s'inquiéter pour toi. Mine de rien ça fait toujours chaud au coeur de savoir qu'on compte pour une personne même quand il n'est censé n'y avoir que du sexe entre vous. Mais par delà vous êtes aussi amis et mine de rien, tu y tiens à cette amitié aussi étrange soit-elle. Tu souris encore plus, lui offrant un regard mystérieux à sa seconde réplique. - Je pourrais te le dire ... tu commences. Mais après il faudrait que je te tue. Et ça, ce serait vraiment dommage, tu finis en faisant la moue. Puis tu ris doucement. De toute manière tu finiras par savoir, mon boss pense que cet article pourrait me valoir le pulitzer, tu railles. Pas que tu n'aimerais pas avoir ce prix si prestigieux mais surtout parce que tu ne penses pas qu'une histoire de disparitions et de trafics d'humains devrait être récompensée. Tout ça devrait souligner l'horreur que l'humanité peut perpétrer, ça ne sert à rien de la récompenser. Le flirt revint quand vous parlez dessert et une lueur amusée teinte ton regard alors que Gabriel dit qu'il se transformerait bien en caramel ou chocolat. - Ca doit pouvoir se faire. Tu as bien du chocolat chez toi non ? Ca peut être bon, utilisé de manière intelligente, tu soulignes en arquant un sourcil d'un air entendu. En même temps tu t'imagines lécher chaque partie de son corps recouvert de chocolat. Tu en saliverais presque.

Mais quand tu entends le nom Design, ta seule réaction c'est une formidable grimace. - Mon dieu ! J'espère qu'elle est moins pire que sa soeur sinon je te souhaites bon courage ! tu lances d'un air sincère. Tu as eu le bonheur (ironie quand tu nous tiens) de rencontrer Foxminc Design et ... et bien disons que la rencontre a été pour le moins explosive. C'est l'une des premières fois où tu as vraiment du te contrôler un max pour ne pas commettre un meurtre. Cela dit j'avoue que si elles sont jumelles, elle doit être vraiment magnifique parce que, par delà son caractère merdique, la princesse est absolument sublime. Donc non t'es pas jalouse. Bon un peu. T'as toujours eu un petit faible pour les rouquines, tu les trouves magnifiques. Et elle est douée ta petite rousse ? tu demandes curieuse. Le faire craquer ? Tu lui offres l'un de tes rires chauds, un peu grave et aussi coulant que miel. Le dîner n'était que le début de la soirée mon cher. Vos plats arrivent et vous attaquez. Avec plaisir, tu réponds pour le vin. Merci. Tous deux affamés vous démarrez vos salades avec appétit. Tu me fais goûter ? tu lui demandes d'un air malicieux. Il te tend une fourchette que tu manges avec délicatesse et lenteur en rivant ton regard au sien. Puis tu te lèche la lèvre inférieure comme pour garder le coup. Délicieux ... ça te tente ? tu lui fait en lui montrant ton assiette bien que ton regarde laisse sous entendre autre chose.

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La gourmandise est un acte de notre jugement, par lequel nous accordons la préférence aux choses qui sont agréables au goût sur celles qui n' ont pas cette qualité.

Gabriel adore le lien qu’il partage avec Eve. Ce lien ou se mêle tendre amitié et envie charnelle. La belle ne retourne pas son cœur. Mais elle y a une place particulière. Il en est conscient. Avec elle, il ose se perdre. Il baisse sa garde. Il se montre vulnérable. Il lui laisse voir ce que les autres ne voient pas. Il cache juste sa passion pour cet homme qu’il ne connait pas et à qui il fait l’amour chaque nuit avec rage. Et cette partie de lui, il n’est pas prêt à lui dévoiler. C’est trop intime. Trop secret. Il espère que la belle ne la découvrira jamais. C’est pour ça aussi qu’il se prête au jeu des questions et des réponses. Il contrôle en distillant des indices. Et il s’assure qu’Eve ne cherche pas à en découvrir plus. Et en retour elle le titille sur ce qu’il voudrait savoir sur elle. Chacun à son tour même le jeu. Mêlant aisément les sous entendus, plus rendre la discussion plus coquine. Et puis cela affute leur appétit. Éveille leur envie. Attise leur désir. « Que tu me tues .. hum .. tu serais bien capable d’y trouver ton plaisir .. cela serait dommage pour qui ? Pour toi ou pour moi ? » Il sifflote avant de sourire à la moue qu’elle fait. Il la trouve encore plus désirable. « Ah ce point. Je vais suivre tout ça de prêt alors. » Il sait très bien qu’elle plaisante. Du coup il la taquine à son tour. Et puis le jeu reprend de plus belle. Ils oublient le boulot pour se perdre dans un échange plus alléchant. Un échange qui fait saliver Gabriel. Il imagine très bien la belle en train de jouer sur son corps avec du chocolat ou du caramel. « Oui bien sur qui n’a pas de chocolat chez lui. Et quand tu parles de manière intelligente. Tu penses à quoi ? Aiguille-moi un peu. Juste pour voir si tu as les mêmes idées que moi. » Son regard se fait plus intense au fond des yeux de la brune. Gabriel se laisse gagner par des pensées torrides. Il voit Eve léchant son corps. Il frissonne. Il boit quelques gorgées de son verre de vin pour ne pas se laisser submerger par le désir incendiaire qui se glisse dans ses veines. Pour apaiser le feu, il change de sujet. Plus facile de maitriser le désir de cette façon. Même s’il sait que l’un comme l’autre repassera à l’attaque à un moment donné. Il parle de sa nouvelle stagiaire. « Je ne connais pas sa sœur. Et pour le moment je n’ai pas eu de souci avec la demoiselle. Du moment qu’elle bosse. Le reste cela m’importe peu. » Il sait que les Design compte un tas de gosse. Une vraie flopée. La plus part adopté, mais il ne pense pas qu’il aura affaire à toute la famille. Lui ce qui lui importe c’est le boulot de Flore. Ce qu’elle peut apporter à son cabinet d’architecte. « Floralyn a une jumelle ? Pour le moment je n’ai pas eu affaire à une fille avec un caractère de merde. Tu me diras vu le mien, si elle me cherche elle me trouvera. Mais il est vrai que niveau beauté, elle est à tomber. De toute façon je ne mêle pas boulot et sexe. Trop chiant. Elle bosse pour moi point barre. Aucun risque qu’elle finisse dans mon plumard, aussi séduisante soit-elle. » Il ne sait pas pourquoi il ajoute cela. Peut être pour rassurer Eve, ce qui est idiot en soit vu qu’entre eux c’est juste du sexe. Pas d’implication sentimentale. De toute façon Gabriel n’est pas homme à s’impliquer dans l’amour. Et si un jour il s’y implique pas sur que son cœur se mette à battre pour une femme. A cet instant Felipe envahit ses pensées. Quelle connerie. Il se reconcentre sur la voix de sa belle brune. « Oui. Très douée même. Elle a un superbe potentiel. Et des idées qui ne demandent qu’à être exploitées. C’est un excellent élément. Et elle n’est que stagiaire. Elle va faire mal si elle continue comme ça quand elle va entrer vraiment dans la course. Une future carrière à suivre de très prêt. » Et l’avait subjugué dés la première fois. Bien plus par ses traits de crayon que par son charme. Même si celui-ci irradiait. Le pied de la brune contre sa jambe, le ramène dans le jeu. Elle vient le titiller. Comme pour lui rappeler qu’ils ne sont pas là que pour causer. Mais aussi pour se faire craquer. « Oui que le début. Et la suite s’annonce prometteuse. » Ils peuvent enfin déguster leur repas, accompagné d’un verre de bon vin. Vu que la belle lui demande Gabriel lui fait gouter sa salade. « Alors tu en penses quoi ? » Il la regarde savourer. Impatient de dévorer ses lèvres. « Bien sur que cela me tente. Tu sais que je suis un grand gourmand. » Encore une fois les sous entendus viennent se glisser dans leur discussion. Sous entendus appuyer par des regards de plus en plus brulants. Ils ne peuvent ignorer le désir qui les anime. « Tu sais que dans des moments pareils je passerais bien directement au dessert. » Il passe discrètement sa main sous la table et attrape le pied de la belle. Il le pose juste contre son entre jambe. Il plante son regard dans le sien. Ivre de désir. « Et lui aussi. » Puis sa langue passe sur ses lèvres doucement. Sensuellement. Il aimerait à cet instant faire glisser sa main au creux de ses cuisses juste pour voir si elle apprécie. Puis il se remet à manger comme si de rien n’était. « Et ta salade est délicieuse. » Il lui fait un clin d’œil presque innocent.

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